Karen et autre son de cloche

Karen et autre son de cloche

La maman qui est le trait d'union de tout ce "petit monde" semble totalement occultée par Karen. Car qui peut croire que cette veuve d'un âge sans doute vénérable et très imprégnée de religion, soit complètement dupe de l'idylle "secrète" de sa fille Latifa ? Et puis qui peut se satisfaire de cette promiscuité bien étrange dans un habitat aussitôt exigü qui ne se prête pas spécialement à l'expression d'une intimité sans tabou, avec des témoins censés ne rien voir et tout l'embarras que ça ne peut manquer de susciter chez une matriarche. Il est trop facile de pointer du doigt les manies de la soeur Rama, alors que celle-ci dans son rôle de "substitut paternel" se sent obligée de jouer la vilaine méchante pour, très maladroitement sans doute, faire tampon entre "tout ce petit monde" et la mère qu'il faut préserver tandis que Latifa, elle, ne veut se fâcher avec personne. Ce sont tous ces paramètres que Karen devrait prendre en compte . Son histoire d'amour semble suffisamment solide pour supporter quelques menues concessions, en attendant de regagner le domicile "conjugal", une fois résolus les problèmes de santé de sa conjointe. On apprend à tout âge ...