Harcèlement "amoureux"

Françoise . Cet ex-ami d'enfance est devenu malveillant voire dangereux, il vous a menacée. Ecoutez Caroline qui a insisté pour que vous ne le contactiez plus. Ne culpabilisez pas, il ne culpabilise pas lui à vous pourrir la vie et à vous menacer... Essayez de demander à votre frère de le recadrer, c'est ce qui me parait la meilleure solution, et c'est certainement la plus efficace.
Charlotte, cet homme vous piste jusque chez vous et il va même 3 fois par jour sonner à votre porte, c'est clairement du harcèlement et là ce n'est pas de la drague, c'est pour vous nuire, son comportement n'est plus normal, mais inquiétant. Si vous sortez comme vous la conseillé Caroline pour lui demander fermement de vous laisser tranquille, il peut mal réagir. Je vous conseille d'avoir votre portable sur vous, une petite bombe lacrymogène, cachée dans une poche d'une veste. Et avant d'utiliser la bombe s'il devient violent, tapez dans les parties génitales ou les tibias pour qu'il soit plié de douleur et qui ne retourne pas la bombe contre vous...
La pré-plainte, c'est le début d'une plainte qu'on fait en ligne. Vous allez être convoquée par les policiers assez rapidement. Ce ne sera pas vous qui déciderez de l'heure et du jour, mais eux...Et ils vous feront signer mais j'ignore si avec la pré-plainte, ils peuvent refuser de prendre la plainte. Ils vont ensuite interroger l'individu voire vous confronter. Certains policiers n’envoient pas certaines plaintes au procureur. Il est également possible d'envoyer les plaintes directement au procureur mais les procureurs sont-ils aussi toujours consciencieux et intègres, prennent-ils connaissance de toutes les plaintes et surtout de celles qui émanent des petites gens.
J'ai connu un homme à 18 ans qui a rompu sans me prévenir en me faisant croire qu'il n'avait pas rompu... Il a dragué même sous mes yeux, la fille avec qui il s'est fiancé un ou deux après mais ils ne sont pas mariés, parce qu'ils vivaient chez les beaux-parents et que les beaux-parents étaient très dures envers lui, le "traitait de fainéant", etc.
Et tous les 3 ans environ, il me harcelait jusqu'en 2010, pendant 20 ans. Il est parvenu à louer un appartement dans le même immeuble que moi. La nuit, il tapait aux volets (rez-de-chaussée) comme un fou, et à la porte d'entrée. La journée, je le recevais sur le palier, et il me rabaissait, m’humiliât, me parlait de sa dernière relation Une fois, il m'a invité à un banquet des pompiers et j'ai refusé, évidemment. Quand j'allais bosser à quelques mètres de mon domicile, il prenait sa voiture et il faisait crisser les pneus, parfois il venait dans le commerce où je travaillais... Il m'a crevé les pneus à 2 reprises. Il a fini par déménager et moi aussi... Mais 4 ou 5 ans, après il a encore eu "la chance" de trouver un nouvel appartement où je résidais. Et cela a recommencé, mais il est parti rapidement, au bout d'un mois ou deux et il n'a du coucher que 2 ou 3 nuits. Et là encore, il ne me draguait pas, ce n'était que des dénigrements et des mensonges à gogo (un mythomane). Il m'a aussi crevé les 4 pneus, m'a demandé de partir vivre loin d'ici alors que lui me poursuivait partout, venait vivre dans les même immeuble que moi... Par la suite, il a enfin arrêté de prendre des appartements dans les mêmes immeubles que moi, et je pense qu'il vit chez ses parents et sa sœur qui ne la calment pas, bien au contraire. J'avais mangé une fois chez eux, peu avant qu'il ne décide de rompre vers 20 ans. La mère était dépressive chronique, quasi mutique, le père alcoolique mais assez sympa, la sœur une teigne qui mettait de l'huile sur le feu. Cet individu se faisait humilier par ses potes qui se moquait de lui et lui avait donné un méchant surnom en rapport avec son physique mais là, il ne disait rien, a priori, il ne leur en voulait pas... Même très jeune, il était alccolique. Il était pompier volontaire.
On pourrait s'attendre à ce que ce genre de personne ait un chagrin d'amour mais pas du tout, c'était un dragueur invétéré...et peut-être encore à 50 ans.
La dernière fois, que je l'ai croisé, il était conducteur de bus en ville ( il change souvent de profession). Et il m'a hurlé dessus dans le bus devant de nombreux témoins... parce que je lui avais demandé un renseignement sur un arrêt...

Pour Francoise et Charlotte
Une main courante, c'est noter et dater ce qui s'est passé et ça peut vous servir. Dans de rares cas, les policiers avisent le procureur qui enclachera une poursuite et ils ont la possibilité aussi de contacter votre ex-ami pour lui demander sa version des faits," lui rendre une petite visite". Mais hélas, parfois, les policiers ne notent rien et ils ne vous font pas signer... Ils ne veulent "pas s'emmerder avec ça, des problèmes de bonnes femmes". Bref, ils prennent les gens pour des c... et ensuite ils vous reprocheront de n'avoir aucune trace, que vous n'êtes jamais venues... Certains vont même jusqu'à vous dire que "les mains courantes, ça n'existe pas dans les gendarmeries".
Actuelleement je vis dans un immeuble où il y a de nombreux dealers qui m'ont menacée maintes fois de mort. La première fois, j'ai été voir les gendarmes. Les dealers m'avaient menacée de m'égorger le soir-meme, par égorgement. Un gendarme m'a pris ma carte d'identité pour en faire une photocopie et ils ont refusé de se déplacer et il m'ont dit de contacter le propriétaire et ils ont éclaté de rire alors que je refermais la porte de sortie de la gendarmerie... La seconde fois, que j'y suis retournée, ils m'ont demandé d'aller voir un concialteur et qu'ils en avaient marre de me voir tous les matins chez eux.... Et que désormais ils "m'interdisaient DEFINITIVEMENT de remettre les pieds à la gendarmerie, peu importe le motif". Un an après, mon propriétaire a voulu les contacter pour le tagage, je ne voulais pas le faire et pour cause... Un fonctionnaire a répondu "qu'il ne fallait pas me croire", que j'étais "dérangée", "affabulatrice", et qu'ils avaient mieux à faire, ils avaient des lieux accidentés à sécuriser... Et que les "jeunes" étaient très symapthiques... Le propriétaire téléphonait de chez moi et ils ne le savaient pour mentir aussi effrontément.

Dans certaines gendarmeries, ils refusent de prendre les plaintes, c'est d'ailleurs connu... sauf si ce sont des notables ou des connaissances.

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