Sonia et fuite à 800 km en plein confinement

Les conseils pour la préparation du départ de Caroline Dublanche était très judicieux. Surtout ne rien dire, ne pas téléphoner,. Mais où c'est moins bien, c'est de lui dire de signaler son départ à la gendarmerie en plein confinement à 800 km. Je crains qu'elle ait été assez mal reçue et qu'on lui ait dit qu’elle pouvait partir chez quelqu'un qui habite en donnant le nom à proximité et non pas à 800 km pour véhiculer le virus surtout qu'elle n'avait pas de marque de coup et que l'histoire du renard, ils ont dû la prendre un peu à la légère, peut-être les faire marrer ou la prendre pour une femme un peu délirante surtout si elle était aussi confuse qu'à l'antenne et de retourner chez elle, si elle n'avait personne que son mari ne' l'avait pas tuée depuis des décennies et qu'il n'allait pas la tuer maintenant, qu'ils avaient autre chose à faire. Et dans le pire des cas, passer un coup de fil au mari pour connaitre sa version des faits et lui demander d'arrêter de raconter des histoires de renard ou de loup pour enfant que ça faisait peur à sa femme qui était fragile et sous traitement. Et là, je crains pour sa vie... au retour à son domicile. Ce qui est en sa défaveur, c'est un mari qui avait une bonne situation sociale, un notable, et les gendarmes dans les bourgades ne veulent pas se fâcher avec les notables et ce qui compte avant tout c'est d'avoir de bonnes relations avec eux, et pas 'des histoires de bonnes femmes hystériques ou mythomanes".
Certaines mairies et services sociaux aident des femmes à partir mais souvent des femmes jeunes avec enfants, surtout pour protéger les enfants. Sonia est hélas bien trop âgée pour qu'on l'aide.
Les femmes en danger, trouvez-vous même un refuge pour partir le 11, mais ne comptez que sur vous.

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