Octobre rose cancer du sein

Chère Brigitte, très émue par l'émission d'aujourd'hui que je découvre en podcast. Je vous écoute régulièrement et regrette de n'avoir pu en direct aujourd'hui car sinon je vous aurais appelée. Je ne peux qu'approuver votre analyse, derrière un cancer du sein il y a une femme qui ne s'est pas assez aimée. Premier cancer en 2007 à l'âge de 40 ans, récidive cette année à 55ans. Ablation du sein en 2007, c'est à ce moment là que mon mari a choisi de quitter le lit conjugal. Ce fut très dur car il est très difficile d'accepter ce corps mutilé ( seules 15pourcent des femmes font une reconstruction car c'est un véritable calvaire, il faut le savoir) et si en plus le mari s'éloigne alors les conséquences sur l'estime de soi sont dévastatrices. J'ai mis 13 ans après ça à le quitter, en 2020. Cela ne m'a pas empêchée de rechuter cette année. Le première chose que j'ai faite quand je l'ai quitté c'est d'aller retrouver un amour de jeunesse pour une relation sexuelle, j'avais absolument besoin de savoir que j'étais désirable après 13 ans de chambre à part et de relations sexuelles très rares... J'ai eu d'autres aventures, je sais que même à 50 ans passés, avec un seul sein, des cicatrices, on peut être désirable, c'est un message d'espoir que je veux faire passer. Merci pour vos émissions qui sont exceptionnelles. J'espère pouvoir témoigner un jour. Je vous embrasse.

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