Embryon , enfant à naître

j'entends vos auditeurs qui interviennent dans vos émissions, pour certains il y une grande confusion dans leur esprit quand à la nature scientifique et médicale de l'embryon

voici quellle est ma réflexion (que je regrette de ne pouvoir exprimer dans vos émissions puisque je ne suis jamais rappelée - J4ESP7RE AU MOINS QUE VOUS PRENEZ cONNAISSANCE DES MESSAGES QUI VOUS SONT ADRESSES EN LIGNE°

L’embryon est un enfant à naître dès sa conception
Scientifiquement et médicalement un embryon en cours de gestation est un enfant à naître
Dans la loi sur l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) on parle d’embryon mais rien ne dit formellement dans cette loi qu’il est ou n’est pas un enfant à naitre
Dans la loi sur l’IMG (interruption médicale de grossesse) on parle d’enfant à naître ( l’IMG ou interruption médicale de grossesse qui est du domaine de la santé et de éthique, n’a pas de limite dans le temps de la grossesse et qui peut être pratiquée à tout à tout instant de la grossesse dans le cas de malformations graves du fœtus ou encore en cas de danger vital pour la mère.
Il n’a jamais été question à l’époque dans les discussions qui ont précédé le vote de cette loi IMG d’évoquer le « droit de la femme à disposer de son corps », comme dans les discussions qui entourent l’IVG , en effet l’IMG interruption médicale de grossesse qi ressort de la santé et de l’éthique peut être pratiquée en France à la demande des parents (en non de la femme seule comme dans l’IVG) dans deux cas bien précis :

1/ à la demande des parents et après acceptation de l'équipe médicale en fonction de l'état de santé de l'enfant à naître et qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité, notamment malformation, syndrome malformatif, anomalie chromosomique, et autres affections graves, reconnus comme incurables au moment des diagnostics.

Dans ce premier cas, la demande des parents fait l'objet d'une évaluation par une équipe pluridisciplinaire, qui peut l'accepter ou la refuser, ensuite il y a plusieurs étapes à franchir après plusieurs examens réalisés, pour décider d’une IMG, la concertation est essentielle entre l’équipe pluridisciplinaire et les parents, les parents ont un délai de réflexion en principe de 7 jours afin de décider s'ils souhaitent poursuivre ou non la grossesse.

Une fois toute ces étapes franchies c’est la femme enceinte qui décidera ou non d’ un recours une IMG, ce qui se comprend puisque dans toutes les étapes elle et son mari ou son compagnon ont été informés par l’équipe médicale pluridisciplinaires, de la particulière gravité de santé de l’enfant à naître, et qu’après ce long processus d’information et de concertation avec l’équipe médicale , ils se sont ensuite concertés entre eux pendant un délai de réflexion de 7 jours , prolongeable éventuellement.

Pourquoi dans ce cas la décision finale appartient à la femme ? :

- pour l’écarter de toute pression de la part de son entourage, c’est elle qui porte l’enfant à naître, c’est à elle de décider, mais encore une fois il ne s’agit pas de l’exercice « d’un droit de la femme à disposer de son corps », mais de décider en son âme et conscience si elle peut on non laisser venir au monde un enfant à naitre dont les diagnostics médicaux indiquent qu’il sera lourdement handicapé.

2/ L'IMG interruption médicale de grossesse peut aussi être pratiquée lorsque la poursuite de la grossesse met gravement en péril la santé de la femme (pathologie maternelle cancéreuse, cardiaque ou psychiatrique)

Ecouter ou télécharger les podcasts Face à face