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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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1
Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? - vos questions sms -
08-11-2024
4.09 MB
du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ
Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV
🎙️ Retrouvez en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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Michelin, Auchan… la vague des plans sociaux ? - L'intégrale -
08-11-2024
58.95 MB
du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ
Qui est responsable du dérapage des finances publiques ? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les membres de la commission des finances du Sénat qui ont lancé une mission d'information, avec une série d'auditions d'anciens ministres. Elles ont débuté jeudi 7 novembre avec Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie pendant sept ans, parti de Bercy le 21 septembre dernier en laissant derrière lui un déficit public bien plus grave qu’annoncé. En 2024, le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale devait en effet initialement revenir à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il risque en réalité d’atteindre 6,1 % du PIB. Soit un décalage équivalent à plus de 50 milliards d’euros. Alors que s’est-il passé ? Devant les sénateurs, Bruno Le Maire a réfuté toute dissimulation ", ni "volonté de tromperie" sur les comptes publics. Il y a eu "une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix " a affirmé l’ex-patron de Bercy, assurant qu’à compter du moment où il l’a su il a été alerté, proposé et procédé aux corrections nécessaires : gel et annulation de crédits, hausse des tarifs d’électricité, etc… Mais quand au printemps il a réclamé un collectif budgétaire, à savoir une loi rectificative, pour 15 milliards d’euros d’économies supplémentaires, il s’est heurté au refus d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’Économie a également accusé le Premier ministre, Michel Barnier, de ne pas avoir pris les décisions nécessaires depuis son arrivée à Matignon. "Si toutes les mesures que nous avions préparées avec Thomas Cazenave avaient été mises en œuvre sans délai (…) elles auraient permis de contenir le déficit pour 2024 à 5,5 % sans augmentation d'impôts" a affirmé Bruno Le Maire.Auditionné ce vendredi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a défendu son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, jugeant "scandaleux" le "procès politique, médiatique" qui lui est fait et saluant son "obsession de désendetter la France". Il a également affirmé avoir pris des "décisions fortes" quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. Toutefois, ses déclarations n’ont pas plus convaincu la commission des finances du Sénat que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. Ainsi Jean-François Husson, le rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas adhéré à la version de l’ancien Premier ministre, pointant du doigt une série d’annonces sur des "dépenses nouvelles" pour "l’agriculture", "la santé", sur "les aides d’urgences à la filière bio", "le versement du chèque énergie", "sur l’Ukraine"… "Ça part complètement en sucette, a-t-il lancé. Quand il y a un écart de 50 milliards en 9 mois, c’est une forme d’indigence et un manque de rigueur dans la tenue de nos comptes".Les auditions vont se poursuivre au Sénat mais aussi à l’Assemblée nationale où la commission des finances va également changer, pour un temps, de dimension et enquêter pendant plusieurs semaines sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires". Parallèlement dans l’hémicycle les députés poursuivent l’examen du Budget 2025, qui prévoit de ramener le déficit public à 5 % du PIB, alors que plusieurs voyants sont au rouge pour l’économie française et que les mauvaises nouvelles se multiplient sur le front de l’emploi. Ainsi les groupes Auchan et Michelin viennent tous les deux d’annoncer des plans sociaux particulièrement importants. Le géant français du pneu a en effet indiqué à ses salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Quand chez Auchan, ce sont pas moins de 2 400 emplois qui sont menacés, alors qu’en début d’année 2024, le groupe évoquait le rachat de plusieurs dizaines de magasins Casino. Dans le même temps, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". 150 000 emplois seraient menacés à court et moyen terme en particulier dans les secteurs du logement et de l’industrie.Dans ce climat économique, certaines arrivent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de l'entreprise "La Brosserie Française" qui produit des brosses à dents. Située à Beauvais, dans l'Oise, elle avait manqué de disparaître en 2012, face à la concurrence asiatique. C'est alors qu'un ancien salarié a décidé de la reprendre en faisant du made in France. Reportage ce soir.
Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV
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Stephen Breyer - Trump aura t'il tous les pouvoirs?
08-11-2024
9.67 MB
l'invité du 7 novembre avec Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême, auteur de "interpréter la constitution américaine" publié aux éditions Odile Jacob. Donald Trump a remporté l’élection présidentielle américaine mercredi 6 novembre, en s’imposant largement face à Kamala Harris. Ce résultat, fruit d’une campagne brutale, soulève bien des questions sur l'évolution de la démocratie américaine.Décryptage de notre invité Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême, ce soir à 17.25 sur France 5 !
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4
Europe, Iran, Russie... Que va faire Trump? - L'intégrale
07-11-2024
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du 7 novembre - Europe, Iran, Russie... La bascule TrumpÉlu 47e président des États-Unis, Donald Trump va faire son retour à la Maison-Blanche en janvier prochain, grâce à une victoire sans appel face à Kamala Harris. Hier soir, devant des militants en larmes à Washington, la candidate démocrate a reconnu sa défaite et a promis "d'aider" le républicain et son équipe pour réaliser "une transition pacifique du pouvoir". Joe Biden a également appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire et préparer la transition, ce que le milliardaire n’avait pas fait il y a quatre ans. Le président démocrate "s'adressera à la nation" ce jeudi 7 novembre, à 17 heures, heure de Paris. Il devrait délivrer un message d’apaisement après une campagne très violente qui a laissé un pays fracturé et de nombreux Américains inquiets. À l’étranger, l’élection de Donald Trump a été saluée par la plupart des chancelleries dans le monde, tout en suscitant également de nombreuses inquiétudes notamment en Europe, devant les menaces formulées par le milliardaire ces derniers mois. Au cours de cette campagne, marquée par la violence verbale et les excès, Donald Trump a montré qu’il n’a pas changé de personnalité, qu’il entendait être imprévisible mais aussi qu’il allait relancer la guerre la commerciale en renforçant le protectionnisme américain. Donald Trump a notamment promis de lancer un plan visant à imposer des droits de douane généralisés sur tous les produits fabriqués à l'étranger et entrant aux États-Unis. Il entend également favoriser les industries nationales de combustibles fossiles et se retirer (à nouveau) de l'Accord de Paris alors que l’année 2024 sera certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée selon les prévisions de l’observatoire européen Copernicus.Mais ce sont surtout les questions de défense, l'Ukraine et l'OTAN qui sont cœur des préoccupations des Européens aujourd’hui. Donald Trump a ouvertement menacé de revoir, voire de supprimer, l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine et s'est vanté d'"encourager" la Russie à faire "ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'atteignent pas les objectifs de dépenses dans l’Alliance. C’est dans ce contexte que les dirigeants européens, dont la plupart des membres de l'Union européenne, sont réunis ce jeudi à Budapest pour une réunion dominée par une question : comment faire face à Donald Trump ? Un sujet qui pourrait susciter bien des divisions dans une Europe déjà fragilisée et divisée, où les dirigeants issus des droites nationales et d’extrême droite ne cachent pas leur satisfaction de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, à commencer par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un de ses interlocuteurs privilégiés.En ouverture de ce sommet européen, Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi un moment "décisif" pour les Européens. "Ce moment, c'est celui où l'on décide d'agir, de défendre nos intérêts nationaux et européens en même temps, de croire dans notre souveraineté et autonomie stratégique", a affirmé le président de la République, appelant les Européens à ne pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains. "Au fond, la question qui nous est posée : 'Voulons-nous lire l'histoire écrite par d'autres, les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois en termes technologiques ou commerciaux ? Ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?'", a interrogé le chef de l’Etat.Alors Donald Trump va-t-il mettre l’Europe en difficulté ? Quelles conséquences pour l’Union européenne, l’Ukraine et le Proche-Orient ? Critiquant régulièrement l'administration Biden pour sa gestion du conflit, Donald Trump espère la fin de la guerre au Proche-Orient d'ici la date de son investiture, le 20 janvier 2025. Une situation qui, selon John Bolton, pourrait pendant cette période de transition laisser les mains libres au Premier ministre israélien dans sa vaste campagne militaire, à Gaza, au Liban, et surtout face à l’Iran. L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a évoqué dans #cdanslair le 6 novembre "la possibilité pour les Israéliens de faire quelque chose d'assez spectaculaire contre le programme nucléaire iranien par exemple".
Les experts :- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington – RTBF, France 24 - Olivier KNOX - Correspondant politique – U.S. News & World Report - Scott SAYARE - Journaliste indépendant - Tara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales - Brookings Institution- Stéphanie FILLION - Journaliste indépendante - Correspondante aux Nations Unies - Claire MEYNIAL - Grand reporter – Le Point, auteure de La guerre des Amériques
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Gloria Allred -Trump: une défaite pour les femmes?
07-11-2024
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Gloria Allred, avocate américaine spécialisée dans la défense des droits des femmes et des droits civiques.🎙️ Retrouvez en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
6
Trump : son triomphe, nos inquiétudes
06-11-2024
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du 6 novembre - Trump : son triomphe, nos inquiétudesUn retour en forme de revanche. Donald Trump est élu président des États-Unis après avoir passé la fatidique barre des 270 grands électeurs. Quatre ans après avoir échoué face à Joe Biden, il a réussi ce qu’un seul président avait réussi avant lui : revenir à la Maison-Blanche pour un second mandat. Sans attendre les résultats officiels, celui qui deviendra le 47e président des États-Unis en janvier prochain s’est félicité d'une "victoire politique jamais vue dans notre pays". "Les Américains nous ont donné un pouvoir sans précédent, un mandat incroyable", s’est-il réjoui.Alors que depuis des semaines le résultat du scrutin était annoncé par les sondages comme l'un des plus indécis de l’histoire du pays, c’est finalement une vague rouge qui a déferlé sur les États clés. Elu président des États-Unis, Donald Trump a également remporté le vote populaire. Les républicains s'emparent aussi du Sénat et de la Chambre des représentants. Une victoire nette et sans appel qui provoque une onde de choc dans le pays et à travers le monde."C’est le meilleur come-back de l’histoire des États-Unis", s’est réjoui son colistier et futur vice-président J. D Vance. "Nous allons avoir le meilleur come-back de l’économie sous le leadership de Trump", a-t-il affirmé après avoir mené une campagne très violente axée sur les questions économiques et l’immigration.En 2024, comme en 2016, Donald Trump a donc réussi à convaincre les Américains qu'il comprenait leurs difficultés du quotidien mieux que son adversaire. Une candidate démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, qui a dû mener une campagne éclair après le spectaculaire retrait de Joe Biden et n’est pas parvenue à mobiliser suffisamment, face aux diatribes de son rival sur l'immigration et sur l’inflation. Deux thèmes qui ont été centraux dans cette campagne très genrée alors que le coût de la vie et l'envolée des prix immobiliers impactent fortement depuis des mois les classes moyennes. Nous sommes allés à la rencontre de ces Américains qui ne parviennent plus à se loger et doivent se tourner vers des mobile homes pour vivre.Quels enseignements tirer de cette élection ? Quels sont les ressorts de la victoire de Donald Trump ? L’inflation et la flambée des prix de l’immobiliers, une des raisons de cette vague rouge ? Le "gender gap", une autre des clés pour expliquer la défaite de Kamala Harris ? Tout au long de la campagne, Donald Trump et Kamala Harris se sont disputés les votes des femmes, des jeunes, et des minorités ethniques. Les premiers sondages confirment que Kamala Harris s’est arrogé le vote des femmes et Donald Trump celui des hommes. Le républicain est arrivé également en tête parmi l’électorat blanc et il a fait une percée auprès de ces électeurs afro-américains et hispaniques, qui pourraient avoir fait basculer le scrutin.Et maintenant ? En plus d'avoir remporté l'élection présidentielle, les républicains vont prendre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants. Mais qu'est-ce que cela implique pour l'avenir du pays ? Pourquoi ce second mandat s’annonce-t-il explosif ? Quel rôle pour Elon Musk dans la future administration ? Pourquoi la victoire de Donald Trump inquiète-t-elle en Europe ?
Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste – L’Heure américaine et auteure du documentaire "Trump Dieu et les siens", en replay sur le site de France télévisions.- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine- Soufian ALSABBAGH - Politologue spécialiste des Républicains- John BOLTON ( en duplex) - Ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump- David THOMSON ( en duplex de Floride) - Correspondant – RFI
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François Noudelmann - élections US: la victoire du mensonge?
06-11-2024
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l'invité du 5 novembre : François Noudelmannprofesseur de philosophie et de littérature à New York University, auteur de Peut-on encore sauver la vérité ?Grossièretés, fake news, outrances… À moins de deux semaines du scrutin, l’ex-chef de l’Etat est en roue libre, rejoint par son allié milliardaire Elon Musk. Reste à savoir si cela séduira les indécis.Dans tout autre pays démocratique, ces sorties lui vaudraient aussitôt l’opprobre général, si ce n’est des sanctions. Aux Etats-Unis, ça passe. Sa base adore ça et en réclame toujours plus, trop heureuse de voir l’establishment moqué, voire traîné dans la boue. Notre invité reviendra sur l’influence de ces fakes news dans cette dernière ligne droite …
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Trump/Harris : l'heure de vérité - L'intégrale -
05-11-2024
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du 5 novembre - Trump/Harris : l'heure de véritéCe mardi 5 novembre est le jour final pour le vote à l’élection présidentielle américaine. Les bureaux de vote ont ouvert partout aux Etats-Unis et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale. Qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le 47e président ? Les sondages sont incapables de le dire à la fin de cette campagne d'une tension inouïe, indécise jusqu'à la dernière minute.Alors dans les dernières heures, les deux candidats ont maintenu un rythme frénétique et tenus leurs derniers meetings dans les États clés. Pour Kamala Harris à Philadelphie en Pennsylvanie. Devant des milliers de partisans, la démocrate a battu le rappel. "Ceci pourrait être une des élections les plus serrées de l’histoire. La moindre voix compte", a averti Kamala Harris. Un peu avant, Lady Gaga était montée sur la scène pour appeler les électrices à voter pour la vice-présidente. "Pendant plus de la moitié de l’histoire de ce pays, les femmes n’avaient pas de voix […] mais demain, les femmes participeront à la prise de cette décision", a déclaré au piano la chanteuse sous les applaudissements de nombreux jeunes et de nombreuses femmes notamment. Deux électorats que les démocrates ont séduit dans cette campagne très genrée où il fut beaucoup question du droit à l’IVG et d’immigration.Les intentions de vote des Américains révèlent en effet un écart inédit entre hommes et femmes dans le scrutin présidentiel. Une majorité d’hommes voterait Trump et une majorité de femmes voterait Kamala Harris. Nous sommes allés à la rencontre de la communauté des mormons de l’Arizona qui représente 7 % de l’électorat de l’État. Des voix traditionnellement acquises au parti républicain, mais cette année une partie d’entre elles ont décidé de se tourner vers Kamala Harris, dégoûtées par les outrances de Donald Trump. Le républicain de son côté veut sa revanche après la défaite de 2020. Il a donc décidé de terminer sa campagne au même endroit qu’en 2016, quand il avait été élu. Donald Trump était à Grand Rapids dans le Michigan, un autre État clé où pour ses supporteurs il n’y pas de doute possible : la Maison Blanche est à portée de main et tout autre résultat ne sera que douteux. Des partisans de Donald Trump qui n’ont pas accepté la victoire de Joe Biden en 2020 et agitent des soupçons de fraudes sur le scrutin.Alors dans les bureaux de vote, les assesseurs sont sous pression et les inquiétudes sont vives. Signe que la situation est tendue, des boutons d’alerte ont été installés dans les bureaux et à certains endroits des tireurs d’élite vont surveiller le siège électoral d’un des comtés d’Arizona. Le comptage des voix sera également particulièrement scruté et protégé. D’autant que si les résultats sont aussi serrés que le prédisent les sondages, le vainqueur ne sera pas forcément connu dans 24 heures.
Les experts :- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Olivier PITON - Avocat, essayiste – Auteur de Kamala Harris, la conquérante - Amy GREENE - Politologue – Auteure de L’Amérique face à ses fractures- Maurin PICARD - Correspondant à New York – Le Soir - Roger COHEN (en duplex du Colorado) - Editorialiste – New York Times- Claire MEYNIAL (en duplex de Pennsylvanie) - Grand reporter – Le Point, auteure de "La guerre des Amériques"
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9
Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle
04-11-2024
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du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffleAprès des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures.
Les experts :- James ANDRE - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine - Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV
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10
Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle
04-11-2024
58.79 MB
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du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffleAprès des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures.
Les experts :- James ANDRE - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine - Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Marjane Satrapi - dévêtue pour protester : Le courage d'une Iranienne
04-11-2024
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l'invitée du 4 novembre : Marjane Satrapi, auteure et cinéaste franco-iranienne. Elle a dirigé le roman graphique Femme, Vie, Liberté, aux éditions L’Iconoclaste, du nom du mouvement de révolte formé en 2022 suite à la mort de Mahsa Amini, jeune femme arrêtée et tuée en Iran pour ne pas avoir respecté le code vestimentaire.Samedi dernier, une étudiante iranienne, Ahou Daryaei, a été arrêtée à l’université Azad de Téhéran. Après avoir été interpellée pour un voile mal porté, elle s’est dévêtue et a marché en sous-vêtements, cheveux lâchés, en signe de protestation. La scène a été filmée, et la vidéo a été énormément partagée tout le week-end. Depuis, les ONG réclament sa libération. Amnesty Iran parle sur X d’"allégations de coups et de violence sexuelle à son encontre pendant son arrestation".Cette image impressionnante d'une jeune femme dévêtue devant l'université, à Téhéran, a suscité de nombreuses réactions. Dans un contexte où la répression contre la population iranienne est sans cesse plus violente. D'après Iran Human Rights, 551 personnes sont mortes lors des manifesttaions en soutien à Mahsa Amini et au mouvement "Femme, Vie, Liberté". Des milliers de personnes ont également été arrêtées.Marjane Satrapi, auteure et cinéaste, très célèbre pour ses bandes dessinées, notamment "Poulet aux prunes", et "Persepolis", adaptée au cinéma et primée à Cannes et aux César. Soutien au mouvement "Femme, Vie, Liberté", elle reviendra sur cette vidéo symbolique d'une jeune femme qui ose se dévêtir en signe de protestation, et sur sa portée. "Un Moyen-Orient démocratique, c'est une garantie de sécurité pour le monde", affirme Marjane Satrapi. "Ce mouvement féministe pour une république laïque doit être davantage soutenu, on doit saisir cette opportunité", demande-t-elle a propos du mouvement "Femme, Vie, Liberté".
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Clothilde Champeyrache - Narcotrafic: La France en voie de "Mexicanisation"?
03-11-2024
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l'invité du 2 novembre : Clothilde Champeyrache, économiste et criminologue, maîtresse de conférences au Conservatoire national des Arts et métiers (Cnam), auteure de "Géopolitique des mafias" (éditions du Cavalier Bleu).Hier, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, en visite à Rennes, a affirmé que la France était à un "point de bascule" face au narcotrafic, et a évoqué une "mexicanisation" du pays. Des termes forts, qui font suite à plusieurs faits d'une grande gravité survenus ces derniers jours. La semaine dernière, un enfant de 5 ans a été grièvement blessé par balles lors d'un règlement de compte lié à un trafic de stupéfiants dans le quartier de Maurepas, à Rennes. Jeudi, une fusillade a eu lieu à Poitiers où un adolescent de 15 ans est entre la vie et la mort. Selon les premiers éléments de l'enquête, il y aurait "40 à 60" personnes impliquées. Enfin hier, près de Valence, dans la Drôme, un homme était lui aussi entre la vie et la mort après avoir reçu une balle dans la tête lors d'une fusillade devant une discothèque. Des faits liés à des trafics de drogue, selon la police.
"Les narcotrafiquants sont partout, en milieu urbain, mais aussi, je viens de le voir, en milieu rural. Ils n'ont plus de limite. Et on est à un point de bascule, vraiment", a dit le ministre de l'Intérieur hier. Pour lutter contre le narcotrafic, "soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années, et on le gagnera, soit il y a la mexicanisation du pays", a-t-il prévenu. Il s'en est également pris aux consommateurs lors d'un point presse : "Ce joint, ce rail de coke, il a le goût des larmes et surtout du sang".
Une loi sur la lutte contre les narcotrafiquants est en préparation pour début 2025. Le chiffre d'affaires du narcotrafic en France est de 3,5 à 6 milliards d'euros, et 200.000 personnes vivent de cette économie parallèle. Côté consommation, en 2023, la moitié des adultes déclaraient avoir déjà testé le cannabis, et près de 10% la cocaïne, selon les chiffres de l'Ofdt.
Clotilde Champeyrache nous expliquera comment le trafic de drogues s'est installé non seulement dans les grandes métropoles, mais aussi dans des villes moyennes et à la campagne. "Le problème du narcotrafic est ancien et nous avons laissé pourrir la situation en ne ciblant pas correctement les luttes", a-t-elle affirmé dans une interview au Figaro parue hier. Elle nous donnera aussi les solutions à mettre en place rapidement pour endiguer ce phénomène d'ampleur, et multiplier les angles d'attaque.
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Poutine-Corée du Nord: une élection américaine capitale - Vos questions sms -
02-11-2024
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du 2 novembre : Ukraine, Proche-Orient : que ferait Trump ?Les experts :PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au FigaroVERA GRANTSEVA – Politologue, spécialiste de la RussieLAURENCE NARDON - Chercheure - Responsable du programme « Amériques » de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales)
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Poutine-Corée du Nord: une élection américaine capitale - L'intégrale -
02-11-2024
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du 2 novembre : Ukraine, Proche-Orient : que ferait Trump ?Trump et Harris, plus que jamais au coude-à-coude dans leur course à la Maison blanche. Le suspens est total à trois jours de cette élection historique, scrutée dans le monde entier. Deux visions du monde s'affrontent en effet. Guerre commerciale, conflit au Proche-Orient, guerre en Ukraine... Les enjeux de l'élection dépassent largement les frontières américaines.
Pour ce qui est l'Ukraine, les deux candidats divergent profondément. Pour Harris, le soutien à Kiev reste « inébranlable », elle poursuivra donc la politique d’aide militaire. Pour Trump, ce conflit « n'est pas le problème de l'Amérique », l’aide militaire fournie par Washington a donc ses limites. Vladimir Poutine, qui continue ses frappes meurtrières et renforce ses alliances, notamment avec la Corée du Nord, pourrait donc voir d'un très bon œil la réélection de Donald Trump.
Cette élection impactera aussi les autres conflits en cours sur le globe. Au Proche-Orient, les deux candidats soutiennent la guerre menée par Israël. Kamala Harris essuie à ce titre les critiques des démocrates pro-palestiniens. Donald Trump, lui, affirme que le conflit n'aurait pas eu lieu sous sa direction, et promet (sans expliquer comment) d'y mettre fin s'il était élu.
Aux Etats-Unis, certains iraniens expatriés soutiennent le candidat républicain, persuadés qu'il sera le seul à détruire les mollahs à travers une politique de pression maximale contre l'Iran. est allé à leur rencontre.
Alors, quelles seraient les conséquences géopolitiques de l'arrivée de Trump ou de Harris au pouvoir ? Qu'en sera-t-il du conflit russo-ukrainien après cette élection ? Quelle politique sera mise en œuvre au Proche-Orient si Trump redevient président ?
Les experts :PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au FigaroVERA GRANTSEVA – Politologue, spécialiste de la RussieLAURENCE NARDON - Chercheure - Responsable du programme « Amériques » de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales)
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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Sarah Dumont - Toussaint: des funérailles...joyeuses?
02-11-2024
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l'invité du 1er novembre avec Sarah Dumont , journaliste et fondatrice de "Happy end", un guide en ligne dédié à préparer sa mort ou à mieux vivre son deuil.La Toussaint est traditionnellement l'occasion de penser à nos morts, et de les honorer. Dans notre société, le sujet de la mort est souvent tabou, et nombreux sont ceux qui partent sans avoir donné de consignes pour leurs funérailles. Avec désormais 30% d'obsèques laïques, et plus de 40% de crémations, les ristes funéraires évoluent, et de nouvelles pratiques s'offrent aux familles. On peut ainsi déposer une urne funéraire dans une "forêt cinéraire", près d'un arbre, pour un retour à la nature, et le choix d'un lieu de recueil apaisant. Il existe aussi des "bateaux de dispersion", afin de disperser les cendres d'un défunt dans l'eau.
En moyenne, un enterrement coûte 4.730 euros, un budget qui s'avère un peu moindre pour les crémations (4.434 euros en moyenne). Le choix de la crémation est souvent motivé par le fait de ne pas vouloir être une charge pour ses proches, car il n'y a pas à entretenir une tombe", explique Sarah Dumont.
Sarah Dumont, journaliste et auteure de "Mon journal de deuil", aux éditions Leduc, s'intéresse depuis longtemps au sujet de la mort. En 2018, elle crée "Happy end", pour aider chacun à mieux préparer sa mort ou vivre un deuil. A travers des conférences et ateliers, elle incite à briser le tabou de la mort, pour que les funérailles soient le "dernier acte de vie" d'une personne. "Si on ne donne pas d'indications sur ses obsèques, on risque de laisser une trop lourde charge à ses proches , déjà très touchés par le deuil", affirme-t-elle. Elle nous éclairera sur les différentes possibilités qui s'offrent aux familles, pour organiser un dernier 'au revoir' fidèle au défunt.
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L'Allemagne en panne , et nous ? - Vos questions sms -
01-11-2024
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du 1er novembre : L'Allemagne en panne , et nous ?Les experts :GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges
MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège Nord Stream NICOLAS BARRE- Directeur éditorial des Echos SYLVIE MATELLY – Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie
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L'Allemagne en panne , et nous ? - L'intégrale -
01-11-2024
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du 1er novembre : L'Allemagne en panne , et nous ?L'Europe est en perte de vitesse sur la scène internationale. Croissance, investissements, commerce extérieur, main-d'oeuvre, elle décroche face aux Etats-Unis et à la Chine. Preuve que la situation est inquiétante : l'Allemagne, longtemps considérée comme moteur économique européen, échappe de peu à la récession (hausse du PIB de 0,2% seulement au trimestre dernier).
Symbole de cette fatigue outre-Rhin : l'industrie automobile (10% du PIB allemand) est aussi en baisse de régime. Le géant Volkswagen, plombé par des coûts élevés et la baisse des ventes en Chine, s'apprête à fermer trois usines et prépare un plan d'économies sans précédent avec suppressions d'emploi et baisses de salaires. À la crise économique s'ajoute enfin un début de crise politique puisque la coalition au pouvoir fait à présent face à d'importantes divisions.
Pendant ce temps, en France, la situation n'est plus enthousiasmante avec un examen du budget qui enflamme l'Assemblée nationale. Des remous se font même voir au sein même du bloc central avec de nombreux amendements déposés et un absentéisme de députés censés pourtant soutenir le gouvernement. Michel Barnier, lui, cherche à préserver les bons chiffres du chômage, et propose pour cela d'investir dans les stages obligatoires pour les bénéficiaires du RSA. Dans l'Eure, un des départements concernés, l'expérience semble pour le moment concluante.
Le Premier ministre souhaite aussi faire contribuer les fonctionnaires. Il s'attaque aux arrêts maladies, plus nombreux dans le public que dans le privé. Des propositions qui ne sont pas pour plaire à Lucie Castets. La candidate malheureuse du NFP au poste de Première ministre, pointe du doigt des services publics « exsangues ».
Alors, comment l'Europe peut-elle se relever économiquement ? Quel premier bilan faire des du RSA conditionné à des stages ? L'effort budgétaire doit-il peser sur les fonctionnaires ?
Les experts :GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges
MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège Nord StreamNICOLAS BARRE- Directeur éditorial des EchosSYLVIE MATELLY – Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
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RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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Victor TASSEL - Kiabi: une arnaque à 100 millions
01-11-2024
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l'invité du 31 octobre avec Victor TASSEL, journaliste économique Le Parisien.C’est une histoire rocambolesque, digne des meilleurs films hollywoodiens. Le 12 août dernier, Aurélie B., une Française de 39 ans, est arrêtée sur le tarmac de l’aéroport de Figari, en Corse, alors qu'elle descend de son jet privé. Ex-trésorière au sein de l'enseigne de prêt à porter Kiabi, Aurélie B. aurait détourné 100 millions d'euros. Après avoir usurpé l'identité d'un cadre afin de détourner de l'argent, la Française de 39 ans a été mise en examen pour fraude et blanchiment en bande organisée.Une femme d'affaires influente, à qui tout semblait réussir, est soupçonnée d'une fraude monumentale. Sur ses réseaux sociaux, Aurélie B. affichait sa proximité avec des stars du rap et sa fortune depuis Miami (Floride, États-Unis), où elle résidait. Cette Française de 39 ans dirigeait son entreprise aux activités diversifiées : aviation d'affaires, événementiel, design et même médias.Selon une information de franceinfo, Aurélie B. a été mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée, soupçonnée d'avoir dérobé 100 millions d'euros à l'enseigne Kiabi, l'un des leaders du textile à petit prix, dont elle était encore trésorière en 2022. Elle aurait usurpé l'identité d'un cadre pour détourner l'argent sur des comptes personnels et l'encaisser. Dans un communiqué publié vendredi 27 septembre, Kiabi assure que "cette fraude ne remet en aucun cas en cause la solidité financière de Kiabi". L'escroquerie a été découverte en juillet et l'enquête confiée à la police judiciaire.Mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée, l’arnaqueuse présumée dort à présent en prison. Elle risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement...
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J-5 : avantage Trump ? - Vos questions sms -
31-10-2024
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du 31 octobre J-5 : avantage Trump ?Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV- Nicolas BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint Quentin - Claire MEYNIAL - Correspondante aux Etats-Unis du Point et auteure de La guerre des Amériques
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J-5 : avantage Trump ? - L'intégrale -
31-10-2024
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du 31 octobre J-5 : avantage Trump ?Aux Etats-Unis, est-ce un point de bascule à cinq jours de la présidentielle ? Donald Trump a tenté d'exploiter mercredi 30 octobre les propos de Joe Biden sur ses électeurs en se mettant en scène dans un camion poubelle dans le Wisconsin. Dans cette dernière ligne droite, le président démocrate Joe Biden a compliqué la tâche de la vice-présidente, en qualifiant les partisans de son prédécesseur républicain d'"ordures", avant de se reprendre. Trop tard, le candidat républicain friand d’opérations de communication, tente de retourner la situation à son avantage, alors même que l’insulte est partie de son propre camp, utilisée pour qualifier les habitants de Porto Rico.Cette polémique tombe au plus mal pour Kamala Harris qui a d’ailleurs pris ses distances très vite avec les déclarations de Joe Biden. La candidate démocrate était elle aussi en meeting dans le Wisconsin cette nuit. Dans cette fin de campagne très tendue, où les sondages sont toujours très serrés, chaque camp cherche à convaincre les indécis et se dispute chaque voix ou presque dans les "swing states", décisifs pour la victoire le 5 novembre prochain. Car si Kamala Harris est créditée au niveau national de 48,1 % d'intentions de voix, contre 46,7 % pour Trump, la véritable bataille aura lieu dans les sept États clés où quelques milliers de voix peuvent suffire pour faire basculer l’élection. Alors dans cette fin de campagne, la situation se tend et les bureaux de vote se trouvent sous haute tension. Un homme a été arrêté en Floride pour avoir brandi une machette lors d’une altercation dans un bureau de vote anticipé, a annoncé la police locale selon l’agence de presse Reuters. Un évènement qui relance les inquiétudes autour des bureaux de vote menacés, notamment dans ces États où la dernière élection en novembre 2020 avait été particulièrement serrée, et où le camp Trump avait hurlé à la fraude, comme en Géorgie. Nous nous sommes rendus dans l’un de ces bureaux de vote. La directrice des élections d'un des comtés de l'Etat de Géorgie reçoit depuis des semaines des menaces de mort. Une situation qui l'a poussée à prendre plusieurs mesures. Des boutons rouges ont été installés sur tous les bureaux d'accueil ainsi qu'une caméra. Les portes ont été changées et elle modifie tous les jours son trajet pour s’y rendre.Une inquiétude de voir des débordements dans les bureaux de vote mais aussi à l'annonce des résultats dans une semaine. Les Américains sont de plus en plus nombreux à craindre que l'annonce des résultats se passe mal alors qu’à l’étranger on s’interroge sur les conséquences éventuelles des résultats. Si les politiques étrangères des administrations Trump et Biden (dont Kamala Harris est en partie responsable) se distinguent par bien des aspects, en particulier vis-à-vis des Européens, des points de consensus rassemblent les deux camps. La politique commerciale des administrations américaines est devenue plus protectionniste depuis 2018, avec des hausses de droits de douane, et cela devrait se poursuivre. Face à Donald Trump, qui promet de relancer la guerre commerciale, les démocrates ne s'opposent pas au repli protectionniste.
Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV- Nicolas BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint Quentin - Claire MEYNIAL - Correspondante aux Etats-Unis du Point et auteure de La guerre des Amériques
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Lorraine de Foucher - l'agresseur commanditait des viols d'enfants à distance...
31-10-2024
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l'invitée du 30 octobre avec Lorraine de Foucher, journaliste au service enquêtes du Monde, autrice du podcast et de l'enquête les enfants perdus du viol en streaming. Ancien graphiste chez Pixar et Disney, il est jugé à partir de mardi devant les assises de Paris pour avoir commandité et visionné en direct sur internet les viols et agressions sexuelles de mineures aux Philippines. Ce graphiste français est jugé à partir de mardi 29 octobre et jusqu'à jeudi, devant la cour d'assises de Paris dans une affaire de "livestreaming". Derrière cet anglicisme se cache un phénomène en pleine expansion depuis la pandémie de Covid : le fait de commanditer à distance, depuis son ordinateur des viols d'enfants visionnés en direct.L'homme de 59 ans, connu pour ses collaborations avec Disney et Pixar, notamment sur les dessins animés Ratatouille, Les Indestructibles, ou encore Là-Haut, est accusé d'être à l'origine, depuis la France et les États-Unis, de centaines de viols sur des enfants aux Philippines. Il aurait pu sévir encore longtemps sans ces virements d'argent suspects repérés en 2019 par Europol. 50 000 euros au total, ce qui représente, selon les enquêteurs, un millier de viols et d'agressions sexuelles payés 50 euros en moyenne. Des abus commis sur des petites filles âgées de 3 à 15 ans, le plus souvent par leurs parents, à la demande de cet homme qui donnait des ordres derrière son ordinateur avant d'assister en direct aux agressionsDevant les policiers, celui qui se définit comme "un vrai pédophile" reconnaît aussi avoir ordonné à plusieurs reprises des actes de torture sur les jeunes victimes. "J'allais jusqu'à l'extrême limite, puis quand le dégoût me montait à la tête, je coupais la caméra. J'avais l'impression, dit-il, que ça n'existait pas". Des agressions qui ont pourtant bien eu lieu et pour lesquelles la loi permet de poursuivre ce graphiste comme complice, même s'il n'a jamais participé physiquement aux agressions. Il encourt vingt ans de de réclusion criminelle.
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Espagne : 72 morts piégés par les eaux
30-10-2024
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du 30 octobre - Espagne : 72 morts piégés par les eauxLes experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales- Emma HAZIZA - Hydrologue – Docteur de l’école des Mines- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement- Stéphanie DURAFFOURD ( en duplex) - Porte-parole d'Assurland.com
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Espagne : 72 morts piégés par les eaux - L'intégrale -
30-10-2024
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du 30 octobre - Espagne : 72 morts piégés par les eauxDes pluies torrentielles ont provoqué de terribles inondations dans une grande partie du sud et de l’est de l’Espagne, de Malaga à Valence. Des torrents de boue d’une puissance inouïe ont envahi les rues de plusieurs villes. Des routes, des commerces, des maisons ont été submergés par les eaux. Des ponts ont cédé sous la pression. Un train à grande vitesse, avec près de 300 personnes à bord, a déraillé sans faire de victimes. Le bilan provisoire de ces intempéries est néanmoins déjà extrêmement lourd : au moins 72 personnes sont mortes, piégées par les eaux et l’on dénombre également d’innombrable blessés. Une situation sans précédent selon les secours qui tentent de retrouver des disparus dans les communes dévastées. Les dégâts sont considérables et de nombreux villages restent coupés du monde. Une cellule de crise a été activée et plus d’un millier de militaires sont déployés. "Hier notre pays a été frappé par la pire dépression depuis un siècle" a affirmé le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, avant d’appeler les habitants à la vigilance. "Nous ne pouvons pas considérer que cet épisode dévastateur est terminé (…) Nous ne vous laisserons pas seuls. Nous allons mettre tous les moyens nécessaires pour gérer cette tragédie" a-t-il ajouté. Face à la catastrophe, l’Union européenne a indiqué être "prête à aider". À l’origine de ces inondations, le phénomène de "goutte froide" et une Méditerranée plus chaude. Avec le réchauffement climatique, la mer se réchauffe mais l’air aussi. En conséquence il contient plus d’eau et les précipitations sont beaucoup plus intenses. Les scientifiques avertissent que les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les tempêtes, sont à la fois de plus en plus fréquents, de plus en plus longs et de plus en plus intenses en raison du changement climatique.En France, ces images ne sont pas sans rappeler les pluies diluviennes qui ont frappé l’Ardèche, la Haute-Loire, la Loire et le Rhône il y a deux semaines. Si les intempéries n’ont pas de fait de victime, elles ont causé de gros dégâts et les habitants restent très choqués. À Annonay, commune qui a connu la plus grosse inondation de son histoire, la municipalité réfléchit désormais à la suite. Pointant les effets du réchauffement climatique mais aussi des décennies d'une politique d'imperméabilisation et d'artificialisation des sols, le maire défend une "renaturation" c'est-à-dire déconstruire pour laisser davantage d'espace à la rivière sur certains secteurs. "On doit s'adapter à la rivière" explique l’élu appuyé par le syndicat des Trois rivières qui gère les cours d'eau.Mais comment s'adapter ? Nous avons rencontré des maires qui tentent de mettre en œuvre des aménagements dans leurs communes. Canicules, sécheresses, feux, inondations… Quels sont les risques auxquels les Français doivent se préparer à l’horizon 2050 ? Dans son ouvrage France 2050. RCP8.5, le scénario noir du climat, le journaliste Marc Lomazzi a demandé à des experts ce qu'il adviendrait de notre pays si rien n'était fait pour limiter le réchauffement de la température. Il nous en parle ce soir dans #cdanslair.
Les experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales- Emma HAZIZA - Hydrologue – Docteur de l’école des Mines- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement- Stéphanie DURAFFOURD ( en duplex) - Porte-parole d'Assurland.com
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Meriem Amellal - France/Maroc: la réconciliation?
30-10-2024
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l'invitée du 29 octobre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialisée Afrique et Moyen Orient.Le président français Emmanuel Macron a entamé lundi 28 octobre une visite d'Etat de trois jours au Maroc, destinée à donner un nouvel élan à la relation bilatérale. Cette visite, organisée à la suite d'une invitation du roi Mohammed VI, "vise à marquer une nouvelle ambition pour les trente ans à venir" dans la relation franco-marocaine, se félicite l'Elysée. Durant ces trois jours, tous les grands sujets du moment seront abordés : l'économie, l'agriculture, l'environnement, l'éducation, la culture et l'immigration.Paris et Rabat semblent partager la volonté d'oublier les dossiers litigieux du passé récent, comme la réduction des visas accordés par la France aux ressortissants du Maghreb, le vote d'une loi au Parlement européen condamnant la dégradation de la liberté de la presse au Maroc, le rapprochement français à l'égard d'Alger, ou encore l'aide française, proposée lors du tremblement de terre de septembre 2023 mais refusée par le Maroc.
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Trump / Harris : hors de contrôle... - Vos questions sms -
29-10-2024
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du 29 octobre - Trump / Harris : hors de contrôle...Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-Unis
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Trump / Harris : hors de contrôle... - L'intégrale -
29-10-2024
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du 29 octobre - Trump / Harris : hors de contrôle...Un point d’écart dans les Etats-clés. À une semaine du scrutin décisif, la course à la Maison-Blanche est toujours aussi indécise outre-Atlantique. Les sondages ne parviennent pas à départager Donald Trump et Kamala Harris dans cette dernière ligne droite d’une campagne folle, très serrée mais aussi très genrée, qui voit plus que jamais deux Amériques s’opposer.Impossible aujourd’hui de dire qui de Donald Trump ou Kamala Harris l'emportera le 5 novembre prochain. Pourtant chaque camp dépense sans compter et rend coup pour coup. Le bras de fer se durcit et la campagne se radicalise. Dans un climat de veille de guerre civile, Donald Trump a ainsi tenu un grand rassemblement dimanche soir à New York au Madison Square Garden, où il a repris ses menaces contre les "ennemis de l’intérieur" et ses promesses d’expulser des millions de personnes après sa victoire. Insultes, propos racistes et sexistes se sont succédé lors de ce meeting mais c’est surtout les mots injurieux de l’humoriste Tony Hinchcliffe envers les Latinos, qualifiant notamment Porto Rico "d’île flottante de déchets" qui ont provoqué un tollé. L’équipe républicaine s’est empressé d’expliquer que "cette blague ne reflète pas les opinions du président Trump", les réactions depuis se multiplient.Ainsi le musicien portoricain Bad Bunny, superstar du reggaeton, vient d’apporter son soutien à Kamala Harris. Un renfort de poids pour la candidate démocrate, alors que le vote latino ( 1/5ème du corps électoral ) pourrait s’avérer déterminant notamment en Pennsylvanie, Etat qui offre le plus de grands électeurs et où la candidate démocrate effectuait lundi sa vingtième visite. Ce ralliement constitue donc une belle prise de guerre pour Kamala Harris qui enchaîne ces derniers jours les évènements de campagne accompagnée par des célébrités influentes telles que Beyoncé, Bruce Springsteen, les époux Obama ou encore l'acteur Samuel L. Jackson, avant de prononcer ce mardi soir son réquisitoire final contre Donald Trump lors d’un meeting organisé juste à côté de la Maison-Blanche. C'est là que le 6 janvier 2021, Donald Trump avait prononcé son discours avant les évènements du Capitole. De son côté, l'ex-président répondra à ce discours depuis Mar-a-Lago, avant de filer en Pennsylvanie, État labouré également depuis des semaines par l’un de ses principaux soutiens : Elon Musk. En quelques mois le milliardaire, propriétaire de X, patron de Tesla et Starlink, est devenu l’un de ses plus fervents supporteurs. L’homme le plus riche du monde ne se contente plus de financer le candidat républicain, il est devenu un rouage à part entière de sa campagne avec des méthodes qui questionnent. Ainsi il multiplie les rassemblements et a lancé une loterie quotidienne dotée de 1 million de dollars pour inciter les gens à s’inscrire sur les listes électorales. Un procédé litigieux sur le plan juridique qui pourrait s’apparenter à l’achat de voix. Le procureur du district de Philadelphie, principale ville de l’État de Pennsylvanie, a annoncé dans un communiqué avoir engagé une action au civil pour obtenir l’arrêt de cette "loterie illégale".Alors comment se déroulent les derniers jours de campagne aux Etats-Unis ? Quel est le véritable rôle d’Elon Musk auprès de Donald Trump ? Quel est l’intérêt de l’homme le plus riche du monde à s’impliquer autant dans la course à la Maison-Blanche ? La présidentielle américaine va-t-elle se jouer sur la question du genre ? Quel est le poids des questions économiques dans la campagne ? Nos journalistes se sont rendus à Middletown, une ville dans le Connecticut, dont est originaire J.D. Vance, le colistier républicain de Donald Trump.
Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-Unis
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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Melissa Bell - J-9: Trump ou Harris?
29-10-2024
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l'invitée du 28 octobre avec Melissa Bell, grand reporter et correspondante de CNN à Paris.Tous les sondages racontent la même histoire : la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sept États qui détermineront le résultat du scrutin, tenu au suffrage indirect. Il faudra peut-être attendre plusieurs jours après le 5 novembre pour que les bulletins soient comptés, et pour que s'ouvre une période de transition potentiellement chaotique, voire violente. Rien, jusqu'ici, n'a fait bouger le curseur de manière significative dans une Amérique politiquement coupée en deux, où quelques milliers d'électeurs indécis, en Pennsylvanie ou en Caroline du Nord, au Michigan ou en Arizona, détiennent les clés de l'élection.A quelques jours du vote du 5 novembre pour le départager de Kamala Harris dans la course vers la Maison-Blanche, Donald Trump a choisi dimanche une salle mythique pour faire pencher la balance en sa faveur. Dans un meeting au Madison Square Garden de New York, l’ancien président en a surtout profité pour assener une nouvelle fois à ses partisans sa rhétorique contre l’immigration, avec à la clef de nombreux dérapages."Vous avez détruit le pays […] Kamala, tu es virée, va-t’en !", a également lancé le candidat républicain, qui comptait sur "l’arène la plus célèbre du monde", d’une capacité de 20.000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste.Les Américains n’ont plus qu’une semaine pour choisir.
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Des impôts, des taxes …mais pas de budget ! - Vos questions sms -
28-10-2024
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du 28 octobre - Des impôts, des taxes …mais pas de budget !Les experts :- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique -France info TV- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"
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Des impôts, des taxes …mais pas de budget ! - L'intégrale -
28-10-2024
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du 28 octobre - Des impôts, des taxes …mais pas de budget !L’examen du budget est suspendu à l’Assemblée nationale, après six jours de discussions intenses dans l’hémicycle et une série de revers cinglants pour l’exécutif. Les députés ont en effet adopté, contre son avis, la création d’un nouvel impôt sur le patrimoine des milliardaires. Baptisée "taxe Zucman", du nom de l’économiste français Gabriel Zucman qui l’a conçue comme un impôt mondial sur les milliardaires, celle-ci consiste à taxer à hauteur de 2 % la fraction du patrimoine supérieure à un milliard d’euros. Elle concernerait, si elle était appliquée, tout milliardaire résidant fiscalement en France ou ayant du patrimoine en France. Les parlementaires ont également décidé de rendre pérenne la contribution exceptionnelle demandée aux entreprises de fret maritime, et plafonné à 500 millions d'euros la niche fiscale dont bénéficie ce secteur ; approuvé un rétablissement progressif de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) ; et supprimé un article prévoyant d'alourdir le « malus » pour les voitures essence et diesel. Ils ont par ailleurs voté une taxe exceptionnelle de 10 % sur les dividendes distribués par les entreprises du CAC40 et ont étendu à l’ensemble du territoire les prêts à taux zéro pour l’immobilier, dans le neuf (comme le proposait le gouvernement), mais aussi dans l’ancien.Le tout au gré d’alliances parfois changeantes ou du fait de l’absence de nombreux députés de la coalition gouvernementale dans l’hémicycle : si le Nouveau Front populaire a obtenu seul le rétablissement progressif de la CVAE, c’est une alliance hétéroclite d’élus RN, LR, socialistes et communistes qui a eu raison du malus automobile. Le MoDem de son côté après avoir voté de nombreux amendements en commission des finances avec la gauche rejoue la même partition dans l'hémicycle en additionnant ses voix au NFP pour par exemple pérenniser la surtaxe sur les hauts revenus au nom de la « justice sociale ». Une situation qui fait grincer des dents au sein de l’aile droite de la coalition gouvernementale. De son côté le président du Modem François Bayrou a dénoncé l'absence des députés du socle commun, notamment des élus du parti Renaissance dont les rangs étaient très dégarnis notamment vendredi 25 octobre jour du vote de la "taxe Zucman".La gauche et l’extrême droite accusent, eux, le camp du gouvernement de faire de l’"obstruction" et de ralentir les débats sur le projet de loi de Finances. Près de la moitié des amendements sur la partie "recettes" du budget ont été déposés par LR et la Macronie. Le NFP et le RN redoutent un manœuvre qui permettrait de transmettre le texte au Sénat, où Michel Barnier dispose d’une majorité, sans que les députés n’aient pu se prononcer. Ce qui lui permettrait ainsi d’éviter un rejet de son texte à l’Assemblée, et même d’utiliser le 49.3.
Pour l’heure, le ministre du Budget a annoncé hier que les débats sur le projet de budget 2025 allaient reprendre dans l’hémicycle le 5 novembre prochain, toujours sur la première partie, celle des recettes. D'ici là c’est le budget de la Sécurité sociale que doivent examiner à partir de cet après-midi les parlementaires. Rejeté à l’unanimité en commission, le texte promet des débats électriques notamment sur le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, des taxes sur le sucre ou encore sur le remboursement des consultations.Autant de points qui seront scrutés par les Français qui d’après les derniers sondages placent la santé comme premier sujet de préoccupation juste devant le pouvoir d'achat. Et ce alors que ce dernier a reculé dans notre pays en 2022 et 2023 pour les ménages d’après l’INSEE. Selon deux notes publiées la semaine dernière par l’institut, sur ces années l’augmentation des salaires a été inférieure à l’inflation. Ce qui fait que "le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants en 2023 après -1% en 2022 (…) En 2023, le pouvoir d’achat des salaires a résisté en bas de l’échelle salariale, en raison notamment des revalorisations du SMIC, puis a diminué à mesure que l’on progresse dans la distribution. En conséquence, les inégalités salariales ont continué de diminuer". Plus précisément "le salaire net moyen des cadres a baissé de -2,8 % en 2023, celui des ouvriers et des employés de -0,3 % et -0,5 %" explique l’INSEE.Alors quels enseignements peut-on tirer de ce premier round au Palais Bourbon sur le budget 2025 ? Comment Michel Barnier compte-t-il faire adopter le projet de loi de Finances ? Le pouvoir d'achat des Français va-t-il baisser en 2025 ? Enfin que sait-on sur les coups de feu qui ont touché un enfant de 5 ans à Rennes samedi soir ?
Les experts :- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique -France info TV- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"
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Mariam Pirzadeh - Israël a frappé l'Iran sur son sol
27-10-2024
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l'invitée du 26 octobre avec Mariam Pirzadeh journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24.Cette nuit, l'armée israélienne a frappé le sol iranien. Elle a indiqué avoir mené des frappes "précises et ciblées" sur l'Iran, visant des sites de fabrication de missiles, en représailles à l'attaque iranienne sur Israël le 1er octobre.L'Iran a annoncé la mort de deux militaires dans ces frappes, et affirmé avoir "le droit et le devoir de se défendre contre les actes d'agression étrangers, sur la base du droit inhérent de légitime défense qui figure à l'article 51 de la Charte des Nations unies". L'Iran soutient le Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, et le Hezbollah libanais. Aujourd'hui, ce dernier a d'ailleurs annoncé avoir visé une base du renseignement israélien dans le nord d'Israël.C'est une nouvelle étape sans précédent dans le conflit qui affecte le Proche-Orient depuis plus d'un an. "Nous exhortons l'Iran à cesser ses attaques contre Israël", afin d'éviter une escalade, a déclaré dans un communiqué Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain. Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français a réagi : "la France appelle instamment les parties à s'abstenir de toute escalade et action susceptibles d'aggraver le contexte d'extrême tension qui prévaut dans la région".Mariam Pirzadeh est journaliste, ancienne correspondante à Téhéran, à France 24, nous expliquera ce qu'il s'est passé cette nuit, à Téhéran. Elle nous éclairera sur la portée inédite de ces frappes sur des cibles militaires iraniennes, revendiquées par Israël, et sur le risque d'escalade dans la région, sous haute tension depuis plus d'un an.
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Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ? - Vos questions sms -
26-10-2024
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du 26 octobre - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ?Les experts :- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste- Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre, chercheuse à l’IRIS- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
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Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ? - L'intégrale -
26-10-2024
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du 26 octobre - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ?Après l'émotion, les pouvoirs publics réagissent. Le ministre des Transports, François Durovray, a réuni lundi les collectifs de défense du vélo "pour écouter et agir pour leur sécurité", une semaine après la mort de Paul Varry, cycliste parisien, et la mise en examen de l’automobiliste pour meurtre. "En tant que cyclistes, nous avons toutes et tous déjà été victimes de la violence motorisée (...) largement banalisée et tolérée par les pouvoirs publics", avaient dénoncé plusieurs associations dans un communiqué. Répondant à cette colère, le ministre a annoncé le lancement d'une mission contre la violence sur les routes. Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, quelque 221 usagers à vélo ont été tués en France l’an dernier, et le sujet ne se limite pas aux grandes villes. Plus de la moitié des victimes (124) ont été tuées hors agglomérations.Si les chiffres restent stables, voire en légère diminution par rapport à l'année 2022, le climat est toujours aussi tendu sur les routes. Les automobilistes accusent les cyclistes de ne pas respecter la loi : "S'ils respectaient ne serait-ce que le code de la route, il n'y aurait pratiquement aucun souci", glisse un conducteur de taxi à Lyon. Dans l'autre sens, on reproche aux automobilistes d'empiéter sur les pistes cyclables et surtout de mettre en danger les cyclistes. Sans compter les insultes et incivilités dont sont particulièrement victimes les femmes à vélo. Une équipe de a suivi le quotidien d'une cycliste et d'un chauffeur de taxi lyonnais pour comprendre pourquoi ces deux camps ont du mal à cohabiter.Selon la Sécurité routière, les personnes de plus de 75 ans sont autant impliquées dans les accidents de la route que celles de 18-24 ans. Faut-il alors soumettre le permis de conduire français à une restriction d’âge ? En décembre 2023, la commission transport du Parlement européen avait adopté un rapport de l'élue écologiste Karima Delli visant à rendre obligatoire une visite médicale tout au long de la vie d'un automobiliste, soit tous les 15 ans. Mais le texte a finalement été rejeté par une majorité de députés européens trois mois plus tard. Cette mesure est pourtant en vigueur dans une majorité de pays européens, comme au Portugal, aux Pays-Bas ou au Danemark.Comment améliorer la cohabitation des automobilistes et des cyclistes sur la route ? Que peuvent faire les pouvoirs publics pour limiter le nombre d'accidents mortels ? Et la France doit-elle revenir sur son modèle du permis de conduire à vie ?
Les experts :- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste- Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre, chercheuse à l’IRIS- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
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Me Laure Heinich - Gisèle Pellicot - un procès pour "changer cette société"
26-10-2024
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l'invitée du 25 octobre avec Me Laure Heinich, avocate pénaliste au barreau de Paris et auteure de "La Justice contre les Hommes".Le procès des viols de Mazan se tient devant la cour criminelle du Vaucluse depuis début septembre. Dans ce procès hors normes, Dominique Pélicot est accusé d'avoir drogué et violé son épouse, et d'avoir organisé des viols par des dizaines d'inconnus recrutés sur Internet, à son dominicile. Mercredi, la victime, Gisèle Pelicot, s'est exprimée à la barre face à son ex-mari et 50 autres hommes accusés de l'avoir violée, à plusieurs reprises."Je suis une femme totalement détruite (...) Je ne sais pas comment je vais me reconstruire, me relever de tout ça" a-t-elle expliqué".Celle qui a choisi de médiatiser son affaire s'est expliquée. Elle n'a pas voulu du huis clos afin "que toutes les femmes qui sont victimes de viol se disent 'Mme Pelicot l'a fait, on peut le faire'". Pour elle, la honte doit changer de camp : "Je ne veux plus qu'elles (les femmes victimes de viol) aient honte (...) La honte ce n'est pas à nous de l'avoir, c'est à eux (...) J'exprime surtout ma volonté et détermination pour qu'on change cette société".Me Laure Heinich, avocate au barreau de Paris et écrivaine, nous livrera son analyse sur ce procès hors-norme, de par le nombre d'accusés, le courage de la victime, érigée en icône française et mondiale, et les thèmes abordés, que sont le consentement ou la soumission chimique. Y aura-t-il un avant et un après Mazan pour la justice française et pour la société ? La notion de consentement est-elle de plus en plus comprise ?
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Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !
25-10-2024
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du 25 octobre: Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !Les experts :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !
25-10-2024
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du 25 octobre: Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !Un mois après la formation de son gouvernement, Michel Barnier tente d’installer une méthode et un style, pour parvenir à inscrire son action dans la durée. Ce vendredi il se déplace dans le Rhône, département touché par de très fortes inondations le 17 octobre, et dévoilera à cette occasion le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique. Une série de mesures destinées à préparer le pays à vivre à + 4 °C d’ici à la fin du siècle alors qu’à l’Assemblée nationale, l’examen du budget 2025 continue de faire monter la température.Après les désaccords entre ministres et les menaces de démission, le gouvernement Barnier accumule les déconvenues face à des parlementaires remontés contre le projet de loi de Finances. En commission des finances la semaine dernière, la copie initiale du texte avait été largement amendée, entre autres par la gauche et le Modem. Les députés du camp présidentiel, ainsi que ceux de la droite et du RN avaient voté contre de cette nouvelle version, conduisant à son rejet. C’est donc la version initiale qui est examinée dans l'hémicycle depuis lundi, mais là encore le gouvernement subit des défaites sur fond de divisions de la coalition gouvernementale. Les députés ont ainsi validé l’instauration d’une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus après l’avoir modifiée pour en élargir l’assiette et la pérenniser dans le temps, contre l’avis de l’exécutif, et avec le soutien des élus MoDem, qui appartiennent pourtant au "socle commun".Une situation qui pousserait, selon les oppositions, désormais le camp du gouvernement à faire de l’ « obstruction » et à ralentir les débats sur le projet de loi de Finances. Près de la moitié des 3650 amendements sur la partie "recettes" du budget ont été déposés par LR et la Macronie. Le NFP et le RN redoutent un manœuvre qui permettrait de transmettre le texte au Sénat, où Michel Barnier dispose d’une majorité, sans que les députés n’aient pu se prononcer. Ce qui lui permettrait ainsi d’éviter un rejet de son texte à l’Assemblée, et même d’utiliser le 49.3.Mercredi le gouvernement Barnier avait ouvert la voie à l’utilisation d’un 49.3 en Conseil des ministres. Néanmoins la décision n’est pas prise d’en faire usage avait indiqué la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. Pour l’heure le Premier ministre dit vouloir laisser du temps au débat, ce qui lui permet de faire la démonstration de l’irresponsabilité ou des contradictions de certains députés, enlisés dans des querelles infinies et une surenchère fiscale. Mais c’est au risque de perdre la confiance des Français (61 % estiment qu’il avance dans "la mauvaise direction" d’après un dernier sondage Elabe) et de fragiliser sa coalition gouvernementale traversée par les divisions, sur fond d’ambitions personnelles. Beaucoup en effet regardent déjà vers la présidentielle de 2027. C’est le cas notamment chez les marconistes où la bataille pour la présidence du parti Renaissance est lancée entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal. Alors quelle est la méthode Barnier ? Comment compte-t-il faire adopter le budget 2025 ? Elisabeth Borne et Gabriel Attal, un duel pour la présidence du parti macroniste, et pour 2027 ? Enfin comment les entreprises appréhendent-elles la situation ? Nos journalistes ont interviewé Thierry Cotillard, patron d’Intermarché.
Les experts :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Cécile Doerflinger - Or: vos bijoux peuvent rapporter gros?
25-10-2024
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l'invitée du 24 octobre avec Cécile Doerflinger, experte en métaux précieux, responsable d'agence Bdor. Avec une hausse de sa valeur de 32 % depuis le début de l'année, l'or atteint actuellement des sommets. Un prix qui s'explique notamment par son statut de valeur refuge, en cette période d'incertitude économique et géopolitique. Avec des taux d'intérêt par ailleurs à la baisse, l'achat d'or devient un placement de plus en plus intéressant. Le prix de l'or incite aussi à vendre son or lorsqu'on en a, tant bijoux et pièces de monnaie peuvent rapporter gros.Et les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre dans des boutiques spécialisées. Les transactions sont nombreuses, et pourraient encore s'accroître. En effet, les Francais possèdent environ 3.000 tonnes d'or, principalement sous forme de bijoux, pièces et lingots. Contre 2.436 tonnes en réserve pour la Banque de France.Cécile Doerflinger, experte en métaux précieux, et responsable d'agence Bdor, spécialisée dans la vente et l'achat d'or, nous expliquera l'engouement des Français pour l'or, une valeur plus que jamais refuge. Qui achète de l'or ? Qui en vend ? Sous quelle forme ? Faut-il garder son or ou s'en délester maintenant ? Pourquoi l'or reste un placement sûr ? "L'or se transmet de génération en génération, il a aussi une valeur symbolique et historique", rappelle Cécile Doerflinger.
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Le député achetait de la drogue dans le métro - Vos questions sms -
24-10-2024
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du 24 octobre - Le député achetait de la drogue dans le métroLes experts :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue, maîtresse de conférences - CNAM- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Hélène DONNADIEU (en duplex) - Cheffe de service en addictologie au CHU de Montpellier
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Le député achetait de la drogue dans le métro - L'intégrale -
24-10-2024
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du 24 octobre - Le député achetait de la drogue dans le métroLe député La France insoumise Andy Kerbrat été interpellé à Paris le 17 octobre dernier alors qu'il achetait de la drogue à Paris. L'élu a reconnu les faits. Il a expliqué dans un communiqué publié mardi être "à disposition de la justice" et vouloir "entamer un protocole de soins" pour soigner son addiction. Les policiers ont découvert sur le parlementaire 1,35 gramme de 3MMC, une drogue de synthèse aussi baptisée nouvelle cocaïne, en plein essor en France. L'élu de la 2e circonscription de Loire-Atlantique est poursuivi pour usage de stupéfiants et convoqué pour notification d'une ordonnance pénale. Cette affaire, d’abord révélée par Valeurs actuelles et Le Parisien, suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et à l’Assemblée nationale. Si la gauche soutient le parlementaire et insiste sur les questions de prise en charge de la toxicomanie, plusieurs membres du gouvernement lui demandent de démissionner. Parmi ceux qui ont réagi rapidement pour exiger son départ de l’hémicycle, se trouve Bruno Retailleau. "Alors que le narcobanditisme s’installe en France avec son cortège de violences, il n'est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue" a écrit sur X le ministre de l’Intérieur. Avant de juger qu'un parlementaire a "un devoir d’exemplarité" qui nécessite pour Andy Kerbrat de "tirer les conséquences de ses actes".À l’inverse plusieurs élus du NFP ont salué sa volonté de rentrer dans un protocole de soin et rappellent que "les addictions touchent toute la société, parlementaires et ministres inclus". Ce n'est d’ailleurs pas la première fois qu'un député est mis en cause pour sa consommation de drogue. Avant Andy Kerbrat, le député Emmanuel Pellerin, alors membre du parti présidentiel, avait reconnu en janvier 2023 auprès de Mediapart avoir "consommé de la cocaïne avant et après son élection à l’Assemblée en juin" 2022. Le sénateur centriste Joël Guerriau, qui a été mis en examen pour "administration d'une substance" afin de commettre "un viol ou une agression sexuelle" en novembre dernier, a exclu toute démission en dépit de la demande du président de la chambre haute Gérard Larcher et d'une centaine d'élus. L'élu avait été testé positif aux amphétamines, au cannabis, à la cocaïne, à la méthadone et à la MDMA. Dans le sillage de cette affaire, la députée Caroline Janvier avait évoqué dans les colonnes de Paris Match des "pratiques addictives" des élus et autres responsables, assurant que la politique génère des "comportements déviants".
Selon le rapport 2022 de l'Observatoire français des drogues et tendances addictives (OFDT), la France compterait 5 millions d'usagers de cannabis (ceux qui ont consommé au moins une fois le produit dans l'année). Parmi eux, environ 1,3 million seraient des consommateurs réguliers (plus de dix fois par mois) et 850.000 des utilisateurs quotidiens. La consommation de cocaïne arriverait en seconde position, avec 600.000 utilisateurs au moins une fois dans l'année. Les drogues de synthèse concerneraient, elles, environ 400.000 usagers par an. D’après les données de l'office anti-stupéfiants (Ofast), 240.000 personnes vivraient directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps plein.Un narcotrafic qui submerge aujourd’hui le pays d’après les conclusions publiées en mai dernier par une commission d’enquête sénatoriale. Dans les Palais de justice, le nombre de dossiers à traiter, notamment liés au trafic de drogues, se multiplient. Alors certaines juridictions cherchent des parades, pour avancer plus vite : au tribunal correctionnel de Bobigny, certaines affaires conséquentes sont jugées lors d’audiences de comparution immédiate. Les équipes de C dans l’air ont exceptionnellement pu se glisser dans l’une de ces audiences. Outre la consommation de drogues, les autorités évoquent également l’inquiétante hausse de la consommation d’antidépresseurs chez les jeunes. Elle a bondi de 60 % chez les 12-25 ans entre 2019 et 2023, d’après un récent rapport de l’Assurance-maladie. Quatre ans après le premier confinement pendant la crise sanitaire, les spécialistes de la santé mentale alertent : le mal-être des jeunes continue à s'aggraver et les structures de prise en charge sont surchargées.
Les experts :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue, maîtresse de conférences - CNAM- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Hélène DONNADIEU (en duplex) - Cheffe de service en addictologie au CHU de Montpellier
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Faïza Bossy - Médicament anti-obésité: traitement miracle?
24-10-2024
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l'invitée du 23 octobre avec Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste. Le médicament anti-obésité Wegovy est désormais commercialisé en France. Non remboursé, mais prescrit par des endocrinologues, diabétologues ou des nutritionnistes, ce médicament nouvelle génération était très attendu par les patients et les médecins. Cette classe de médicaments mime une hormone intestinale, qui stimule la sécrétion d'insuline et procure une sensation de satiété. "Vous avez des personnes qui peuvent perdre une vingtaine de kilos en quelques mois", affirme le Dr. Faïza Bossy, qui prévient qu'il ne s'agit "en aucun cas d'un traitement minceur pour des personnes en surpoids, mais réservé à des personnes en situation d'obésité morbide".
D'après l'OMS, plus d'un milliard de personnes sont atteintes d'obésité dans le monde. En France, selon les données de l'Inserm, la prévalence de l'obésité était de 17 % en 2020, contre 8,5 % en 1997. Dans ce contexte, la demande de ces nouveaux traitements, sous forme de stylos injectables préremplis, explose. Leur efficacité est vantée par des célébrités, comme Elon Musk et Oprah Winfrey, offrant une publicité inattendue auprès du grand public, qui y voit un moyen rapide et peu contraignant de perdre du poids. Des phénomènes de pénurie ont été observés, en raison du détournement de l'usage de ces médicaments, utilisés comme simples produits minceur. L'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM, demande aux médecins de se conformer au parcours de soin préconisé par la Haute Autorité de santé, à savoir de ne le prescrire qu'aux patients ayant un indice de masse corporel supérieur ou égal à 35, et âgés de moins de 65 ans.
Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste, reviendra avec nous sur l'efficacité de ce nouveau traitement, et sur le confort qu'il peut apporter aux patients souffrant d'obésité. Elle nous alertera aussi sur le risque d'un mauvais usage du Wegovy, pouvant entrainer des pénuries, et un risque pour la santé. Elle nous parlera également de l'obésité, une maladie de plus en plus fréquente, et dont il est difficile de parler.
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Budget : les élus au bord de la crise de nerfs
23-10-2024
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du 23 octobre - Budget : les élus au bord de la crise de nerfsLes experts :- Dominique SEUX - éditorialiste économique aux Echos et sur France Inter- Stéphanie VILLERS - économiste, spécialiste des questions de Finances, conseillère économique de PwC France, un cabinet de conseils auprès des entreprises- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à Franceinfo TV- Cyril GRAZIANI - rédacteur en chef du service politique de France Télévisions
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Le retour de la taxe d'habitation? - L'intégrale -
23-10-2024
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du 23 octobre - Budget : les élus au bord de la crise de nerfsFace aux cinq milliards d’euros d’économies que l’État demande aux collectivités locales dans le cadre du projet de budget 2025, certains élus tapent du poing sur la table et passent à l’action. Le président LR du Conseil départemental de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, a ainsi décidé de mettre en vente plusieurs biens immobiliers appartenant au département : la préfecture, deux sous-préfectures, le Palais de justice et une dizaine de gendarmeries."L’État doit comprendre qu’il ne peut plus asphyxier les collectivités en pensant que nous ne réagirons pas", a insisté l’élu dans un message sur X, lundi 21 octobre 2024, jour du début de l’examen du budget 2025 en séance publique à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, "on a plus de 20 départements en grande difficulté. Avec ces annonces, c’est plus de 60 départements qui ne pourront pas, pour certains, boucler le budget 2024 et qui ne peuvent pas se projeter sur 2025", a assuré Nicolas Lacroix.Du côté des maires, la colère gronde également. "Nous n'acceptons aucune des mesures" d'économies concernant les collectivités locales a indiqué le président de la commission des Finances et vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF). Pointant un effort, non pas de 5 milliards mais plutôt de "9,5 milliards d'euros", réclamé par l’Etat, si on ajoute la baisse probable déjà connue de 1,5 milliard d'euros du Fonds vert l'an prochain et les effets de l'inflation, André Laignel dénonce "une ponction sans précédent sur une seule année" et "un manquement absolu à la parole de l'Etat". D’autres maires, comme Jean-François Copé, plaident pour un rétablissement de la taxe d’habitation pour les résidences principales pour faire face à la situation. D’autres députés, à gauche, veulent eux la renforcer sur les résidences secondaires.
Dans un rapport publié le 2 octobre dernier, la Cour des comptes pointe la hausse en 2024 des dépenses des collectivités locales et l’augmentation leur déficit, loin de la trajectoire à la baisse prévue dans la loi. Les Sages de la rue Cambon, chargés de suggérer des pistes d'économie en cette période de crise budgétaire, ont proposé plusieurs mesures, parmi lesquelles la suppression de 100 000 emplois en six ans. Ils préconisent ainsi de ne pas remplacer une part des agents qui partiront à la retraite, ces prochaines années, avec pour objectif de revenir aux effectifs du début des années 2010 et d’économiser plus de 4 milliards d'euros par an, à partir de 2030. Ce à quoi l'association des maires de France a réagi en disant que "le personnel territorial ne peut pas être réduit à une question comptable".Parallèlement un autre rapport de la juridiction financière et la chambre régionale des comptes, publié lundi et très critique, sur le plan "Marseille en grand" annoncé en grande pompe par Emmanuel Macron en septembre 2021 suscite de nombreuses réactions. La Cour des comptes y dénonce un suivi "indigent" du plan et regrette des "insuffisances organisationnelles" qui "pèsent sur sa mise en œuvre". Fin 2023, seulement 1,31 % du montant total annoncé - plus de 5 milliards d’euros – avait été décaissé par l’État, selon le rapport. S’il relève "des résultats avec les premières livraisons d’écoles", neuves ou rénovées pour rattraper les retards de la cité phocéenne, sur le logement, les transports, l’emploi et plus globalement, le plan "présente des insuffisances intrinsèques et organisationnelles de nature à compromettre la pleine satisfaction des besoins qu'il vise en priorité" estime la Cour.Parallèlement, les magistrats financiers soulignent les errements de la stratégie déployée par la police dans la deuxième ville de France et le manque d’effectifs. L’argent promis par l’exécutif devait notamment permettre d’affecter 300 policiers supplémentaires à Marseille. "Au total, si on compte les seuls effectifs affectés dans les circonscriptions de police, on a environ 180 agents en moins par rapport à 2016", a relevé Christian Charpy, magistrat à la Cour des comptes, lors d’un échange avec la presse. Ces dernières années, des policiers ont bien été dirigés vers Marseille à l’issue de leur formation initiale, mais dans le même temps, la police a connu de nombreux départs.
Les experts :- Dominique SEUX - éditorialiste économique aux Echos et sur France Inter- Stéphanie VILLERS - économiste, spécialiste des questions de Finances, conseillère économique de PwC France, un cabinet de conseils auprès des entreprises- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à Franceinfo TV- Cyril GRAZIANI - rédacteur en chef du service politique de France Télévisions
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Frédric Ploquin - policiers tabassés: la vidéo qui choque
23-10-2024
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l'invitée du 22 octobre avec Frédric Ploquin, journaliste spécialisé dans le grand banditismeUne enquête pour coups et blessures sur personnes dépositaires de l’autorité publique a été ouverte après l'agression mercredi de deux policiers lors d'une opération visant à interpeler un dealer dans le quartier de la Castellane, à Marseille. Une vidéo montrant l'agression des deux membres de la brigade spécialisée de terrain, la BST, et circulant sur les réseaux sociaux a été authentifiée, a souligné le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.Sur les images on voit deux policiers à terre recevoir un coup de pied d'un homme, entouré d'une dizaine d'autres, en bas d'un bâtiment de la cité du nord de Marseille. Dans cette vidéo, une personne semble être maintenue au sol par un des policiers avant de donner un coup et de s'enfuir. Selon le quotidien La Provence, plusieurs individus ont jeté des projectiles sur les policiers, des pierres et des bouteilles en verre, causant des blessures à l'oeil pour l'un et à la main pour l'autre.Un nouvel épisode de violences à Marseille, autour du trafic de drogues, alors qu'Emmanuel Macron avait lancé en mars dernier, à la Castellane, la première d'une dizaine d'opérations "Place nette XXL" qui devaient s'étendre sur plusieurs semaines en France. "La drogue est notre ennemi", avait alors déclaré le chef d’État, qui avait martelé ne vouloir "céder à aucun discours de défaite" face aux trafics de drogue. Après trois jours d'opération, les forces de l’ordre avaient interpellé environ 149 personnes dans les Bouches-du-Rhône. Environ 24kg de stupéfiants, 404.605 euros en espèces et 13 voitures avaient par ailleurs été récupérés par les forces de l'ordre, ainsi que cinq armes. Frédéric Ploquin est journaliste, spécialisé dans le grand banditisme. Il reviendra avec nous sur cette agression choquante, filmée, de deux policiers. Comment vivent les habitants de ces quartiers gangrénés par le trafic de stupéfiants ? Suite à l'opération "Place nette", les dealers cherchent-il à récupérer du territoire et à ouvrir de nouveaux points de deal ? Fait-on face à des narcotrafiquants sans limites ?
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Trump, la stratégie de la surenchère - vos questions sms -
22-10-2024
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du 22 octobre - Trump, la stratégie de la surenchèreLes experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Laurence NARDON - Chercheuse - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter, ancien correspondant aux USA - France Télévisions- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de "L’art de trumper"
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Trump, la stratégie de la surenchère - L'intégrale -
22-10-2024
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du 22 octobre - Trump, la stratégie de la surenchèreCe week-end, Donald Trump s'est mis dans la peau d'un serveur au McDonald, accusant Kamala Harris d'avoir menti sur son passé d'employée de l'enseigne. Pour devancer la candidate démocrate dans les urnes, son rival républicain mise sur le vote des hommes. Il s'est ainsi affiché dans une soirée d'UFC dans le New-Jersey, et se met régulièrement en scène dans son avion sur la chanson "It’s a Man’s Man’s Man’s World", interprétée par James Brown et Luciano Pavarotti. "Si vous voulez, appelez ça de la masculinité toxique, allez-y. Nous, on appelle ça de la virilité", avait déclaré en ouverture d'un meeting républicain son représentant en Floride. Et tant pis si Trump dérape, comme lorsqu'il s'est permis samedi de commenter les parties génitales du golfeur décédé Arnold Palmer, à qui il rendait hommage en marge d'un meeting. Pour l'instant, cette stratégie semble fonctionner. Donald Trump a pris une légère avance dans quatre des sept swing states, comme en Pennsylvanie ou le camp républicain a massivement investi dans les campagnes de publicité. Pour cela, Donald Trump peut compter sur le soutien indéfectible du milliardaire Elon Musk qui a déjà donné 75 millions de dollars à un comité d'action politique dédié à sa campagne.Au sud du Texas, la vallée du Rio Grande est devenue ces dernières années l'épicentre de l'immigration illégale venue du Mexique et dénoncée par Donald Trump. La ville de McAllen est devenue le principal point d'entrée des migrants clandestins aux États-Unis. Ici, le candidat républicain devance Kamala Harris de près de 7% dans les sondages nationaux. Et il n'a pas de soucis à se faire : depuis 1976, cet État du sud des Etats-Unis n'a élu que des présidents républicains. Les Démocrates ne se déplacent quasiment plus dans ce territoire acquis aux valeurs conservatrices et patriotes. Une équipe de est notamment allée rencontrer Keith Allen, commercial mais aussi présentateur d'un podcast où il mêle religion et politique. Un grand classique des évangélistes chrétiens pour qui Dieu doit être partout, dans un monde où les valeurs de l’Amérique seraient menacées par les impies. Les Démocrates auraient des arguments à faire valoir au Texas, notamment dans le domaine de la santé. Au Texas, près d'un Américain sur six n'a pas souscrit à une assurance santé, la faute au manque de moyens. Pour bénéficier d’une couverture santé, deux options : avoir un employeur qui propose une assurance, ou alors en trouver une sur le marché privé, mais elles sont souvent hors de prix. La classe moyenne, qui ne bénéficie pas du programme Medicare, se retrouve donc coincée. Et en mauvaise santé, dans un pays où l'obésité est légion et où 38 millions de personnes sont atteintes du diabète. À Dallas, certaines pharmacies ont d'ailleurs décidé de distribuer gratuitement des médicaments pour venir en aide à cette population.Pourquoi Donald Trump a-t-il raison de miser sur les hommes pour remporter la présidentielle ? Pourquoi le Texas est-il acquis au camp républicains depuis 40 ans ? Et qui sont ces Américains qui n'arrivent pas à se soigner correctement ?
Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Laurence NARDON - Chercheuse - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter, ancien correspondant aux USA - France Télévisions- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de "L’art de trumper"
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Elsa Vidal - Moldavie, Ukraine...Poutine sur tous les fronts
22-10-2024
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l'invitée du 21 octobre avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.En Moldavie se tenait hier un référendum sur la volonté d'adhésion à l'Union européenne. Le "oui" l'emporte de très peu, après le dépouillement de 99 % des bulletins. Avec 50,39 % des voix, le résultat montre plus que jamais un pays partagé entre sa volonté de se rapprocher de l'Europe occidentale, et son désir de rester dans la sphère d'influence russe. Ce scrutin incertain jusqu'au bout a été marqué par de forts soupçons d'ingérence russe. Dans sa première réaction officielle, dans la nuit de dimanche à lundi, la présidente moldave avait dénoncé "une attaque sans précédent contre la démocratie" et promis de "ne pas plier", alors que le "non" était sur le point de l'emporter. "Des groupes criminels, agissant de concert avec des forces étrangères hostiles à nos intérêts nationaux, ont attaqué notre pays à coups de dizaines de millions d'euros, de mensonges et de propagande" pour "piéger notre pays dans l'incertitude et l'instabilité", avait-elle ajouté. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a exigé des "preuves" concernant les "graves accusations" de la présidente pro-européenne, avant de dénoncer des "anomalies" dans le décompte des voix.Très vite dans la journée de lundi, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola a félicité la Moldavie pour son "courage" après cette courte victoire du "oui". "Bravo la république de Moldavie ! Merci pour votre courage", a écrit Mme Metsola sur X, ajoutant que l'avenir de l'Union européenne et de la Moldavie "s'écriront ensemble". Reste à savoir comment la Russie réagira au rapprochement avec l'UE d'un pays qu'elle considère dans son giron.Elsa Vidal est rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI. Elle reviendra avec nous sur les particularités de ce pays de moins de 3 millions d'habitants, enclavé en Europe entre l'Ukraine et la Roumanie, l'un des plus pauvres d'Europe. Un pays qui comprend une région séparatiste, la Transnistrie, une République autoproclamée sous influence russe. Quelles pourraient être les conséquences de ce choix d'une adhésion à l'Union européenne ? La Moldavie pourrait-elle craindre un scénario à l'Ukrainienne ?
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Impôts : le grand chamboule-tout ?! - Vos questions sms -
21-10-2024
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du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!Les experts :- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of Business
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Impôts : le grand chamboule-tout ?! - L'intégrale -
21-10-2024
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du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!Le projet de loi de Finances, porté par le gouvernement Barnier, est examiné à partir de ce lundi soir à l’Assemblée nationale, et la question des recettes va faire l'objet de débats houleux, les députés ayant rejeté en commission la semaine dernière ce volet, largement remanié par la gauche, du budget de l'État pour 2025. Le NFP qui avait voté samedi le texte amendé souhaite mettre davantage à contribution les grandes entreprises et les contribuables les plus riches (taxe sur les superprofits, renforcement de l’exit tax, hausse du prélèvement forfaitaire sur le capital, pérennisation de la taxe sur les plus fortunés). En commission, la gauche et le MoDem s'étaient accordés pour rendre pérenne le taux minimal d'imposition de 20 % sur les plus hauts revenus. Les centristes, pourtant soutiens de l'exécutif, sont également favorables à un relèvement de la "flat tax" sur les revenus du capital et une réduction des avantages fiscaux de transmission des assurance vie, en alignant le régime avec celui des successions en ligne directe. Chez Renaissance, en revanche, on défend plus de réformes et de coupes budgétaires mais moins d’impôts. Les LR s’opposent, eux aussi, à une hausse de la fiscalité et au report pendant six mois de l’indexation sur l’inflation des petites pensions de retraite. Du côté RN, on dénonce le "matraquage fiscal" du gouvernement et on fixe plusieurs "lignes rouges" comme la taxe sur l’électricité ou la baisse du remboursement des consultations médicales.Et pour désendetter l'État, la piste des privatisations est relancée à droite et à l’extrême droite. Ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin proposait, dans une interview aux Échos datée du 6 octobre, de vendre la participation de l’Etat "dans les sociétés cotées comme Orange (13,4%), la FDJ (21,1%), Stellantis (6%) ou Engie (23,6%)". Le nouveau patron de l'Union des droites, Eric Ciotti, allié du RN a lui déposé un amendement au budget proposant que l'État cède au plus tard, au 1ᵉʳ janvier 2025, ses actions Engie et Renault (15%). Le RN évoque également depuis longtemps la "privatisation de l’audiovisuel public pour faire des économies". La mesure figurait dans le programme de Marine le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022 et aussi dans celui du RN lors des élections législatives anticipées de juillet 2024.Mais l’Etat a-t-il réellement intérêt à vendre ses participations ? L’Agence des participations de l'État (APE) est aujourd’hui présente au capital de 81 entreprises, pour une valeur estimée de 179,5 milliards d'euros. Elle possède par exemple plus de 50 % des parts d'Aéroports de Paris et 21 % des parts de la Française des Jeux. Des investissements qui lui rapportent des bénéfices. Pour 2023 ils sont estimés à 14 milliards d’euros. Par ailleurs certaines ventes peuvent aussi se regretter. C'est le cas dans le dossier de la privatisation des autoroutes françaises, engagée en 2001 par Lionel Jospin et achevée en 2006 par Dominique de Villepin. Au total, l'État en a retiré 15 milliards d'euros. Une somme jugée très faible face à la rentabilité exceptionnelle des concessions autoroutières les années suivantes. Un rapport du Sénat, publié en 2020, pointe une "rentabilité hors normes" de 40 milliards d’euros d’ici 2036, date où les contrats arrivent à échéance. Parallèlement le dossier Doliprane continue de faire des vagues. Sanofi a confirmé ce lundi s’allier au fonds américain CD&R pour lui céder le contrôle de 50 % de sa filiale Opella qui commercialise le médicament le plus vendu en France. Une aberration selon Arnaud Montebourg que nos équipes ont rencontré. L’ancien ministre de l’Economie appelle le gouvernement à bloquer cette vente à un fonds d’investissement américain pour obliger Sanofi à vendre à d’autres investisseurs français et européens. Aujourd’hui chef d’entreprise, il est également revenu au micro de #cdanslair sur son opposition à la vente d’Alstom à General Electric en 2014 et a dénoncé "l’incompétence de la part des dirigeants vis-à -vis de l’intérêt national". "A chaque fois qu’il a fallu faire des choix de souveraineté, il n’y a jamais eu personne. On a peur devant la puissance, nos dirigeants sont des petits garçons" a-t-il affirmé. La suite de cette interview ce soir dans #cdanslair.
Les experts :- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of Business
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Bernadette Moreau - Un cycliste tué en plein Paris
20-10-2024
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l'invitée du 19 octobre : Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci AutoroutesMardi, à Paris, un cycliste de 27 ans est mort, percuté par un automobiliste suite à une altercation. Ce dernier, un homme de 52 ans, a été placé en détention provisoire après sa mise en examen pour meurtre. Le drame a suscité une grande émotion. Ce samedi, les associations d'usagers du vélo appellent à des rassemblements partout en France, ainsi qu'à une minute de silence à 17h45. Mercredi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées spontanément place de la Madeleine à Paris pour rendre hommage à Paul Varry.Selon les précisions du parquet, "le conducteur du véhicule remontait la piste cyclable sur 200 mètres et aurait roulé sur le pied du cycliste" qui "avait donné un coup sur le capot pour alerter le conducteur". "Le cycliste avait lâché son vélo pour se positionner à l'avant gauche de la voiture, manifestant son mécontentement. Le conducteur avait alors tourné ses roues en direction du piéton et repris une marche avant en sa direction".Les "mobilités douces", en particulier les vélos, ont pris ces dernières années une place de plus en plus prépondérante sur la route. D'où la nécessité d'un partage de la route apaisé, et sécurisé. Chaque année, la fondation Vinci Autoroutes publie une étude réalisée par Ipsos dans 11 pays européens, sur ce thème. Il en ressort une tendance des usagers à ne pas faire de la place aux autres. Ainsi, 33 % des automobilistes et 57 % des motards empiètent sur l'espace réservé au vélo. Par ailleurs, 60 % des cyclistes circulent sur les trottoirs, et 87 % des piétons traversent en dehors de tout passage protégé. Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, reviendra avec nous sur les difficultés liées au partage de la route et sur les solutions à trouver pour un usage plus sécurisé. "Sur la route, nous sommes nombreux à avoir des comportements inciviques qui vont créer des dangers, car ils vont générer du stress", explique-t-elle. Selon elle, il faut trouver des moyens de "baisser la pression", pour éviter une "conduite agressive".
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Lina : les secrets d'une enquête - Vos questions sms -
19-10-2024
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du 19 octobre - Lina : les secrets d'une enquêteLes experts :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Noémie SCHULZ - Grand reporter spécialiste police justice - France télévision- Marine ALLALI - Avocate spécialisée en affaires criminelles– Cabinet Seban & Associés- Marilyne BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire- François DAOUST - Ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (par skype)
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Lina : les secrets d'une enquête - L'intégrale -
19-10-2024
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du 19 octobre - Lina : les secrets d'une enquêteIl a été retrouvé immergé dans un cours d’eau. Le corps de Lina, adolescente disparue il y a treize mois en Alsace, a été découvert mercredi dans une zone boisée et isolée de la Nièvre. Des analyses ADN ont confirmé qu'il s'agissait bien de la jeune fille. Depuis sa disparition le 23 septembre 2023, les investigations n'avaient pas permis de la retrouver, et ce malgré les battues, les sondages des lacs et les pistages de chiens. Après un dernier coup de fil à son petit ami ce jour-là, son téléphone avait cessé de borner le long de la D350, alors que Lina se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Un suspect, Samuel Gonin, 43 ans, avait été identifié cet été, mais il s'était suicidé alors qu’il devait être jugé quelques jours plus tard pour une affaire de vol avec violence. Dans son véhicule, les enquêteurs ont retrouvé la coque du téléphone de Lina et des cordes avec leurs deux ADN. C'est en retraçant l'itinéraire du véhicule le jour de la disparition de Lina que les enquêteurs sont tombés sur le corps de l'adolescente. Si la famille de Lina n'a pas encore souhaité réagir, des questions subsistent sur les circonstances exactes de sa mort.C'est pour dénouer ces énigmes que travaillent les profileurs comme Marie-Laure Brunel Dupin. Si elle est devenue il y a 24 ans la première analyste comportementale en France, lalieutenant-colonel dirige aujourd’hui 23 personnes au sein de la Division des Affaires nonélucidées. Son objectif : orienter les enquêteurs. Ils analysent la vie de la victime, celle de ses amis pour comprendre toute les facettes d'une affaire. Le travail d’analyste comportementale se poursuit aussi lors des gardes à vue. Les faits et gestes du suspect sont observés, pour détecter le moindre détail qui pourrait le trahir. C'est là, que certains tueurs en série finissent parfois par craquer, comme Jacques Rançon le tueur de la gare de Perpignan, condamné à la prison à perpétuité pour le viol et le meurtre d'Isabelle Mesnage en 1986.Mais des révélations de ce genre demeurent rares. L'affaire du Petit Grégory est en est le meilleur exemple : quarante ans après le meurtre du petit garçon dans les Vosges, le coupable n'a toujours pas été retrouvé. Dans une bande dessinée parue aux Arènes, Jean-Marie Villemin, le père du petit garçon, a décidé de s'exprimer. Le dessinateur Pat Perna, qui s'est lié d'amitié avec lui, s'est fixé comme double objectif de faire revivre le petit Grégory à travers ses dessins, et de rendre hommage à ses parents, pris dans une tempête médiatique à l'époque de la disparition.Quelles questions subsistent après la découverte du corps de Lina ? Comment travaillent les profileurs pour tenter de résoudre les plus inextricables cold-cases ? Et que peut nous enseigner l'affaire du petit Gregory, quarante après sa disparition ?
Les experts :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Noémie SCHULZ - Grand reporter spécialiste police justice - France télévision- Marine ALLALI - Avocate spécialisée en affaires criminelles– Cabinet Seban & Associés- Marilyne BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire- François DAOUST - Ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (par skype)
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Meriem Amellal - Le chef du Hamas est mort
19-10-2024
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l'invitée du 18 octobre : Meriem Amellal, journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, à France 24. Hier, l'armée israélienne a annoncé la mort du chef du Hamas, cerveau de l'attaque du 7 octobre, Yahya Sinouar. L'homme le plus recherché d'Israël a été tué par un groupe de soldats à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Objet d'une traque incessante depuis le 7 octobre 2023, il a pourtant été découvert par surprise. Des images, prises "quelques instants" avant la mort de Sinouar le montrent assis sur un fauteuil dans un bâtiment partiellement détruit. Il a le visage dissimulé. Le chef du Hamas a été identifié grâce à un examen de sa dentition et des analyses ADN réalisée sur son corps, transféré à Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que la mort du chef du Hamas est "une étape importante" qui "ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin". Le chef d'état-major de l'armée, le général Herzi Halevi, a lui affirmé que la guerre "ne s'arrêterait pas" avant la capture de tous les auteurs de l'attaque du 7 octobre et le retour de "tous les otages" retenus à Gaza.Le président américain, Joe Biden, a évoqué une "bonne journée pour Israël, les Etats-Unis et le monde" qui offre l'"occasion d'un règlement politique" à Gaza.Son homologue français, Emmanuel Macron, a estimé, lui aussi, que la mort de Yahya Sinouar représentait une "occasion" qu'il fallait saisir pour mettre fin aux opérations militaires. De son côté, la branche armée du Hamas a assuré que cette élimination de son chef allait "renforcer l'esprit de résistance" en vue de la "libération" des Territoires occupés.Meriem Amellal, journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, à France 24, reviendra avec nous sur les circonstances de l'élimination de Yahya Sinouar par l'armée israélienne, ainsi que sur ses conséquences. La fin de la traque du cerveau du 7 octobre pourrait-elle entrainer la fin de la guerre ? Cette victoire militaire, qui répond à un but de guerre, est-elle aussi une victoire politique pour Benjamin Netanyahu ? Est-ce une occasion pour négocier une libération des otages encore retenus dans la bande de Gaza ? Enfin, le Hamas en sort-il affaibli ou au contraire encore plus déterminé ? Et comment les pays voisins réagissent-il ?
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Inondations : le déluge et le choc - Vos questions sms -
18-10-2024
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du 18 octobre - Inondations : le déluge et le chocLes experts :- Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau - Fondatrice de Water Wiser- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques- Grégory ALLIONNE - Président d’honneur de la Fédération des sapeurs-pompiers de France – Député européen Renew- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste
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Inondations : le déluge et le choc - L'intégrale -
18-10-2024
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du 18 octobre - Inondations : le déluge et le chocDes trombes d’eau se sont abattues jeudi sur le Centre-Est et le Sud-Est. Dix départements restent concernés ce vendredi par une vigilance orange crues ou inondations mais plus aucun n’est en vigilance rouge et l’heure est aux premiers états des lieux. Dans les zones les plus touchées, en Ardèche notamment, les dégâts sont considérables. A Annonay, submergée hier par un important courant qui a traversé le centre-ville, l’eau se retire mais les habitants sont très choqués. Deux ministres sont attendus sur place dans l’après-midi. A Givors dans le Rhône c’est une zone commerciale qui a été totalement noyée en quelques heures surprenant salariés et clients qui ont dû être été évacués par les services de secours. A Rive-de-Gier dans la Loire, les rues du centre se sont transformées en rivière, l’eau pénétrant dans de nombreux commerces et emportant des dizaines de voitures. En Haute-Loire au Chambon-sur-Lignon, des vaches ont même été emportées par les courants. Les secours ont effectué 2 300 interventions dans ce qu’il a qualifié d’épisode cévenol le plus violent "depuis 40 ans", et ont ainsi permis de "sauver des vies", a affirmé ce vendredi le Premier ministre, à l’issue d’une visite du Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises, à Paris. Dans la foulée, Michel Barnier a appelé les pays de l’UE à anticiper "ensemble" ces crises climatiques qui se succèdent. "On doit se préparer avec le changement climatique à faire face à des risques et à des catastrophes dans tous les domaines de plus en plus souvent", a reconnu le chef du gouvernement qui a néanmoins décidé des coups de rabot sur les crédits de l'écologie dans le budget 2025. Ce que lui a rappelé ce matin sa ministre Agnès Pannier-Runacher.La ministre de la Transition écologique a estimé ce vendredi que son budget n'était pas à la hauteur de la situation et a décidé de hausse le ton. Si elle n'a pas les « moyens de son action », elle a prévenu qu'elle en tirerait « les conclusions. » "J'attends de la représentation nationale de se saisir de ce sujet. Je ne sais pas s'il faut encore attendre des drames pour comprendre que c'est une absolue nécessité d'investir dans l'adaptation au changement climatique", a-t-elle ajouté.Pour l’heure, le projet de loi des finances (PLF) pour 2025, actuellement en examen à l'Assemblée nationale, prévoit des coupes sévères sur les missions qui touchent à l’écologie et à l’adaptation au changement climatique, sur le dispositif MaPrimeRénov par exemple, ou sur le Fonds vert, cet outil qui finance les projets écolos des collectivités depuis 2022. Son enveloppe est réduite de plus de moitié, passant de 2,5 milliards d'euros à un milliard. Autre sujet au cœur des débats : la loi zéro artificialisation nette qui consiste à réduire de moitié d’ici à 2031 la construction sur des espaces naturels et agricoles par rapport à la décennie précédente. Puis, à l’horizon 2050, à ne plus bétonner de sols à moins de « renaturer » des surfaces équivalentes. Un rapport du Sénat remet en question l’objectif à l’horizon 2031.
Alors quelle est la situation dans les départements frappés par des pluies diluviennes ? Le gouvernement a indiqué que "l'état de catastrophe naturelle" va être activé "très rapidement". Qu’est-ce que cela change pour les sinistrés ? Comment se préparer au changement climatique ? Enfin après le passage des ouragans Hélène et Milton dans le sud-est des Etats-Unis, théories conspirationnistes et infox se multiplient sur les réseaux sociaux. Quels sont leurs impacts sur la campagne ?
Les experts :- Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau - Fondatrice de Water Wiser- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques- Grégory ALLIONNE - Président d’honneur de la Fédération des sapeurs-pompiers de France – Député européen Renew- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste
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Noémie Schulz - Le corps de Lina retrouvé
18-10-2024
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l'invitée du 17 octobre : Noémie Schulz - Grand reporter spécialiste police justice France télévisions. Treize mois après la disparition de Lina, le corps de la jeune fille a été retrouvé mercredi à Sermoise-sur-Loire, près de Nevers dans la Nièvre. Le procureur de Strasbourg a précisé dans son communiqué que le corps se trouvait dans une zone boisée et isolée, "immergé dans un cours d'eau situé en contrebas d'un talus". Il a aussi indiqué que "le véhicule du suspect, Samuel Gonin, avait été géolocalisé à cet endroit, le 24 septembre 2023, soit le lendemain de la disparition de Lina".Comment les enquêteurs ont-ils procédé pour retrouver l'adolescente de quinze ans ?
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Immigration, sécurité : le pari risqué de Retailleau - Vos questions sms -
17-10-2024
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du 17 octobre - Immigration, sécurité : le pari risqué de RetailleauLes experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Brice TEINTURIER - Directeur de l’institut de sondages IPSOS
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Immigration, sécurité : le pari risqué de Retailleau - L'intégrale -
17-10-2024
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du 17 octobre - Immigration, sécurité : le pari risqué de RetailleauPeu avant l’ouverture mercredi des discussions à l’Assemblée sur le projet de loi finances de 2025, le nouveau locataire de Matignon a laissé ses ministres ouvrir un deuxième front sur autre sujet éruptif : l’immigration. "Il faudra une nouvelle loi", présentée possiblement "début 2025", a ainsi annoncé dimanche sur BFMTV la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. A peine un an après la loi immigration de Gérald Darmanin, qui avait fracturé la majorité à l'Assemblée nationale, l’exécutif veut remettre le sujet en débat autour d’une mesure phare martelée par Bruno Retailleau : l’allongement de la durée de rétention des étrangers en situation irrégulière jugés dangereux, dans le sillage de l’affaire Philippine. Une des pistes envisagées est de faire passer la durée maximale actuelle de 90 à 210 jours, ce qui n'est possible pour le moment qu'en matière d'infractions terroristes. Le ministre de l'Intérieur veut également reprendre les dispositions de la précédente loi adoptée à l'Assemblée en décembre dernier avec les voix du RN, qui avaient ensuite été censurées par le Conseil constitutionnel, notamment le durcissement des conditions d’accès au regroupement familial, l’allongement de la durée nécessaire pour recevoir les allocations familiales ou encore la réintroduction d’un délit de séjour irrégulier. Il souhaite par ailleurs transformer l'aide médicale d'État qui permet aux étrangers en situation irrégulière présents en France depuis plus de trois mois de bénéficier d’une prise en charge des soins (seulement de maladie, de maternité et le forfait hospitalier), en une aide médicale d'urgence aux contours drastiquement réduits. Autant d’annonces qui ont fait bondir dans la macronie. "On a adopté une loi il y a moins d’un an sur l’immigration, avec des mesures dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets ne sont pas encore sortis", a fait remarquer Gabriel Attal sur France Inter. "Faire une loi pour une loi, ça n’a pas de sens", a ajouté l’ancien Premier ministre. « Cette annonce est une provocation", a estimé, de son côté, Stéphane Travert, député (Renaissance) de la Manche dans les colonnes du Monde, rappelant que le projet de loi de 2023, durci par LR, comprenait des dispositifs visant à systématiser la préférence nationale qui avaient été largement rejetés par le Conseil constitutionnel. Le RN, de son côté, au contraire, a applaudi. "Plus rien ne peut se faire sans nous au Parlement" s’est félicité lundi sur BFM Jordan Bardella, assurant "attendre" ce nouveau texte "avec impatience". Une position d’arbitre qui a fait bondir la gauche. "Cest une loi pour Marine Le Pen, pour donner des gages à l’extrême droite et permettre à l’extrême droite de voter le budget" a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure alors qu’au sein du gouvernement Barnier certains ministres se crispent. Ainsi avec cette nouvelle loi immigration, Bruno Retailleau braque le camp Macron. Une ligne de fracture sur un sujet cher à cet ancien villiériste qui mène une bataille culturelle pour imposer ses idées sur l’immigration mais aussi sur la sécurité. Depuis sa nomination, l’ancien président du groupe LR au Sénat multiplie les déclarations clivantes pour occuper l’espace et les esprits au risque de se faire reprendre par le président de la République. Ainsi ces derniers jours, le chef de l’Etat s'est publiquement offusqué d'une phrase choc de Bruno Retailleau : "Comme des millions de Français, je pense que l'immigration n'est pas une chance". Le président s'est par ailleurs permis de rappeler ce que le pays devait à la Polonaise Marie Curie ou à l'Arménien Charles Aznavour. "Est-ce que l'immigration, c'est mauvais ? La réponse est non", avait ajouté le chef de l’Etat dans un entretien diffusé sur France Inter. Selon les informations du Point, Bruno Retailleau devrait rencontrer Emmanuel Macron le 21 octobre lors d’un premier en tête-à-tête à l'Élysée. D'ici là le ministre de l’Intérieur entend bien continuer d'occuper l'espace médiatique. Lors d'un déplacement hier à Nanterre, Bruno Retailleau a ouvert un nouveau dossier celui de la lutte contre le narcobanditisme. Pour cela il a dit souhaiter que la lutte contre le narcotrafic devienne cause nationale et a lancé un appel aux consommateurs "parce que trop souvent, on dit qu'on fume, c’est du récréatif." "Ce que je veux dire, c'est qu'un joint a le goût du sang, il a le goût des larmes. Parce que derrière le joint, la coke ou autres drogues, il y a les réseaux, les mafieux, des gens qui profitent d'autres être humaines, qui s'engraissent, font des fortunes, qui commanditent des crimes, des assassinats de la pire des façons", a-t-il affirmé. Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs estimé que la lutte contre le trafic de drogue doit passer par la création d'un parquet national anti-stup, à l'image du Pnat (parquet national antiterroriste).Alors quelle politique pour lutter contre les trafics de drogues ? Le gouvernement Barnier veut une nouvelle loi immigration en 2025, mais où en est l’application de la dernière ? Quelles sont les dispositions défendues par Bruno Retailleau ? Enfin à l’heure où les dirigeants de l’UE vont débattre d’une réforme des règles sur l’immigration lors du sommet qui s’ouvre ce jeudi 17 octobre à Bruxelles. Pourquoi ce projet s’annonce-t-il compliqué ?
Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Brice TEINTURIER - Directeur de l’institut de sondages IPSOS
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Marina Lorenzo - K. Mbappé: que sait-on vraiment?
17-10-2024
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l'invitée du 16 octobre : Marina Lorenzo, Journaliste et présentatrice de l'émission "intégrale foot" tous les dimanches de 17 heures à 19h sur RMC Sport.Le capitaine des Bleus et attaquant star du Real Madrid se retrouve, selon la presse suédoise, au cœur d’une enquête pour viol. Les affaires et les polémiques s’accumulent.En effet, depuis quelques jours, Kylian Mbappé est au centre de plusieurs polémiques :Il a été pointé du doigt concernant son absence lors du dernier rassemblement des Bleus alors qu’il avait rejoué avec le Real Madrid deux jours après l’annonce de son forfait par Didier Deschamps. Sa virée en Suède lui a aussi été reprochée. De retour en club, il est également soupçonné d’agression sexuelle présumée selon la presse suédoise.
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Trump : le retour en force ? - Vos questions sms -
16-10-2024
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du 16 octobre - Trump : le retour en force ?Les experts :- James ANDRÉ, grand reporter à France 24- Laurence HAÏM - Journaliste pour l’émission L’heure américaine sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l’IFRI, autrice de "Géopolitique de la puissance américaine" chez PUF
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Trump : le retour en force ? - L'intégrale -
16-10-2024
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du 16 octobre - Trump : le retour en force ?À trois semaines des élections américaines, la tension est à son comble entre Kamala Harris et Donald Trump, et tous les coups sont permis alors que les sondages sont très resserrés. Après l’avance prise par la vice-présidente lorsqu’elle a remplacé Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, la dynamique semble désormais en faveur de l’ancien président qui vient de combler son retard si l’on en croit les dernières enquêtes. Le républicain et la démocrate sont ainsi à égalité parfaite dans un sondage national publié par NBC News dimanche 13 octobre : 48 % chacun… avec une marge d’erreur de trois points.L’avance de la candidate démocrate dans certains États-clés, comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Michigan, a par ailleurs fondu, avec seulement plus qu’un point d’avance sur Donald Trump. Plus inquiétant encore pour Kamala Harris, celle-ci peine à faire le plein de voix parmi les électeurs noirs et latino-américains. Jeudi dernier, l'ex-président Barack Obama avait tancé ses "frères" noirs, selon lui réticents à élire une femme pour la première fois dans l'histoire américaine. Donald Trump s'est lui réjoui lundi en Pennsylvanie de sondages qui ont "crevé le plafond". "J'adore ça" a lancé le milliardaire républicain qui parvient à marquer des points en flattant sa base électorale. Fort de l'appui affiché d'Elon Musk, Donald Trump mène campagne en polarisant toujours plus le débat contre l'immigration et l'"ennemi de l’intérieur" qui représenterait selon lui "le plus grand danger". Il multiplie également les attaques contre son adversaire et n’a pas hésité à partager en septembre dernier une fausse image de Kamala Harris avec le rappeur Sean Combs, plus connu sous le nom de "Puff Daddy", accusé d’avoir organisé des soirées débauchées où des agressions sexuelles et des viols auraient été commis. Une affaire qui scandalise les États-Unis au point de venir perturber la campagne présidentielle.En riposte à cette attaque, les soutiens de la vice-présidente ont diffusé plusieurs images montrant Donald Trump en compagnie de P. Diddy et rappelé les propos de l’ancien président, qui avait publiquement qualifié le rappeur de "bon gars" et d’"ami" en 2012. Parallèlement Kamala Harris n’hésite plus à lâcher ses coups contre Donald Trump et questionne l’état de santé de son adversaire après un étrange épisode musical. "J’espère qu’il va bien", a-t-elle déclaré, ce mardi, après que son rival a écourté lundi soir une séance publique de questions-réponses avec des électeurs, restant longuement sur scène à écouter ses chansons préférées. "Donald Trump semble perdu, confus et comme figé sur scène", a commenté l’équipe de campagne de la démocrate, en diffusant une vidéo de l’incident. "Pourquoi son équipe agit-elle ainsi ?", a également interrogé la démocrate lundi lors d’un meeting en Pennsylvanie, alors que le républicain se refuse catégoriquement à rendre public un bilan médical détaillé. "Peut-être pensent-ils qu’il n’est pas prêt. En mauvaise condition physique et instable", avait répondu celle qui fêtera ses 60 ans le 20 octobre, tandis que son adversaire politique a eu 78 ans le 14 juin. Pour convaincre les indécis et élargir sa base, la candidate démocrate a également décidé de prendre des risques. Ce mercredi 16 octobre, elle est attendue pour une interview sur la chaîne ultra-conservatrice et ouvertement pro-Trump, FoxNews. Il se pourrait qu’on l’entende aussi d’ici le 5 novembre chez Joe Rogan, podcasteur star écouté à 80 % par des hommes. Dans cette dernière ligne droite, Kamala Harris veut notamment s’adresser aux républicains anti-Trump qui sont encore nombreux à s’interroger. Nous avons rencontré plusieurs d’entre eux. Certains ont fait leur choix, cette fois ils voteront pour la démocrate le 5 novembre prochain.
Les experts :- James ANDRÉ, grand reporter à France 24- Laurence HAÏM - Journaliste pour l’émission L’heure américaine sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l’IFRI, autrice de "Géopolitique de la puissance américaine" chez PUF
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Régis Genté - Trump/Poutine: Les secrets d'une alliance
16-10-2024
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l'invité du 15 octobre : Régis Genté, journaliste et auteur de "Notre homme à Washington: Trump dans la main des Russes", publié aux éditions Grasset, octobre 2024.Journaliste indépendant et écrivain, Régis Genté s'est penché dans son dernier livre sur les liens entre Donald Trump et Moscou. Une love story qui a débuté dans les années 1970 et qui n'a jamais pris fin.Le 5 novembre prochain, Donald Trump sera de nouveau candidat à la présidence des Etats-Unis face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris. A moins d'un mois du scrutin, les révélations sur les liens entre le milliardaire new-yorkais et la Russie se succèdent et intriguent.
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Budget : cacophonie au gouvernement - Vos questions sms -
15-10-2024
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du 15 octobre - Budget : cacophonie au gouvernement Les experts :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie GAS - Cheffe du service politique - RFI - Céline BRACQ - Directrice générale et co-fondatrice de l'institut d'études Odoxa
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Budget : le calvaire de Michel Barnier - L'intégrale -
15-10-2024
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du 15 octobre - Budget : cacophonie au gouvernement Revalorisation des pensions de retraite reportée, hausse de la taxe sur l'électricité, augmentation du malus automobile, postes de fonctionnaires supprimés… Le budget 2025, porté par le nouveau gouvernement de Michel Barnier, dévoilé jeudi dernier, doit être débattu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à partir du lundi 21 octobre. Mais il rencontre déjà une certaine hostilité dans l’opposition ainsi qu’au sein de même du gouvernement.Certains ministres tout juste nommés ont manifesté leur désaccord, à commencer par le garde des Sceaux Didier Migaud, qui a prévenu lundi qu’il ne resterait pas au gouvernement si le budget de la justice n’était pas amélioré. D’autres ont affiché leur opposition à une augmentation de la fiscalité sur le gaz, engendrant une certaine cacophonie. Ainsi la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a prôné vendredi, pour une taxe sur le gaz plutôt que sur l’électricité, mais a été désavouée le lendemain par son confrère de Bercy, Laurent Saint-Martin, venu de la même famille politique.Des divergences qui ont éclaté au grand jour au sein de l’équipe gouvernementale mais aussi au sein des partis qui composent la coalition gouvernementale. L’ancien ministre des Comptes publics Gérald Darmanin s’est une nouvelle fois opposé à toute hausse d'impôts dimanche au journal de 20 heures de France 2, quelques jours après que les députés Renaissance ont présenté, sous la direction de Gabriel Attal, un "contre budget" à celui des ministres – macronistes – Laurent Saint-Martin (budget) et Antoine Armand (économie). Autre point qui n’a pas manqué de diviser le camp présidentiel : l’annonce dimanche par la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, une macroniste, d’une nouvelle loi "immigration" dont l’examen pourrait démarrer dès "début 2025" au Parlement. "On a adopté une loi il y a moins d’un an sur l’immigration, avec des mesures dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets ne sont pas encore sortis", a fait remarquer Gabriel Attal sur France Inter. "Faire une loi pour une loi, ça n’a pas de sens", a ajouté l’ancien Premier ministre, jugeant le projet "pas prioritaire". "Cette annonce est une provocation", a estimé, de son côté, Stéphane Travert, député (Renaissance) de la Manche dans les colonnes du Monde, rappelant que le projet de loi de 2023, durci par LR, comprenait des dispositifs visant à systématiser la préférence nationale qui avaient été largement rejetés par le Conseil constitutionnel. "On a un gouvernement (…) qui nous refourgue une loi immigration comme gage à l’extrême droite. Tout ça est cousu de fil blanc", a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure alors que du côté du RN on exulte. Marine Le Pen avait fait de l’absence d’une nouvelle loi sur l’immigration une "ligne rouge" qui pourrait déclencher une censure du gouvernement. "Plus rien ne peut se faire sans nous au Parlement" s’est félicité ce lundi sur BFM Jordan Bardella, assurant "attendre" ce nouveau texte "avec impatience".D’ici là, le calendrier va s’accélérer au Parlement : la commission des finances de l’Assemblée nationale va examiner le budget 2025 à partir de ce mercredi. Le même jour, sera présenté par le Rassemblement national son "contre-budget", a fait savoir samedi sur franceinfo le député frontiste Thomas Ménagé, estimant que "des lignes rouges très claires" ont été franchies, avec la taxe sur l’électricité, la baisse du remboursement des consultations médicales, mais aussi la potentielle augmentation de fiscalité sur le gaz. Parallèlement, l’Elysée, l’Assemblée nationale et le Sénat ont indiqué ce mardi qu’ils renonçaient à une hausse de leurs dotations, prévue dans le projet de budget, pour "donner l’exemple". De son côté, le Premier ministre a réuni mardi matin les responsables de sa majorité relative à Matignon.
Les experts :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie GAS - Cheffe du service politique - RFI - Céline BRACQ - Directrice générale et co-fondatrice de l'institut d'études Odoxa
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Alice Ekman: La chine à l'offensive, Taïwan en alerte
15-10-2024
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l'invitée du 14 octobre : Alice Ekman, analyste spécialiste de l’Asie et auteure de, Dernier vol pour Pékin, aux éditions du Champs/Flammarion (2024). Regain de tensions à Taïwan. La Chine a déployé, lundi 14 octobre, avions et navires pour encercler l'île dans le cadre d'une opération militaire. Pékin a qualifié ces nouveaux exercices de "sérieux avertissements" face aux "actions séparatistes des forces de l'indépendance de Taïwan'". "Il s'agit d'une opération légitime et nécessaire pour sauvegarder la souveraineté de l'Etat et l'unité nationale", a estimé le capitaine Li Xi, porte-parole du commandement oriental de l'armée chinoise. Les exercices, baptisés "Joint Sword-2024B", ont lieu "dans des zones au nord, au sud et à l'est de l'île de Taïwan", a-t-il expliqué. Ils "se concentrent sur des patrouilles de préparation au combat mer-air, le blocus de ports et zones clés" ou encore "l'assaut de cibles maritimes et terrestres". Des chasseurs, des bombardiers, d'autres avions d'attaque, ainsi que plusieurs destroyers et frégates ont été déployés. Le président taïwanais Lai Ching-te a convoqué une réunion de sécurité. Ces manœuvres qui entrent "en contradiction avec le droit"international, selon le chef de la sécurité Joseph Wu.Les Etats-Unis, qui avaient dès vendredi mis en garde contre toute "provocation" de Pékin à l'égard de Taipei, ont dénoncé des opérations "injustifiées" qui représentent un "risque d'escalade". Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme pouvoir légitime depuis 1979, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes. La Chine considère Taïwan comme une partie de son territoire à réunifier un jour et, si elle privilégie une solution pacifique, n'a jamais renoncé à employer la force militaire pour en reprendre le contrôle.
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C dans l'air Spécial - La vague conservatrice aux USA
15-10-2024
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Un phénomène n'a cessé de progresser lors de ces 4 dernières années aux Etats-Unis, le retour de la femme au foyer traditionnel, les "tradwife". Elles s'opposent aux progressistes et leur lutte se déroule évidemment à la maison. On a suivi un congrès qui s'est déroulé au Texas, à San Antonio et c'est un des signes de la poussée conservatrice chez les républicains.
C'est le sujet de ce podcast issu du documentaire de diffusé le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5 et intitulé "Europe: la fin du rêve américain..
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C dans l'air Spécial: 5 novembre: l'élection de tous les dangers pour la démocratie américaine
15-10-2024
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Les élections américaines approchent à grands pas puisqu'elles auront lieue le 5 noveùbre de 2024. Le trauma de celles de 2020 et de l'attaque du capitole de janvier 2021 par les militants Trumpistes est encore vive dans les mémoires. Que faut-il craindre de cette nouvelle échéance électorale?
C'est le sujet de ce podcast issu du documentaire de diffusé le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5 et intitulé "Europe: la fin du rêve américain..
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Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ? - Vos questions sms -
14-10-2024
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du 14 octobre - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ?Les experts :
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Anne-Sophie BELLAÏCHE - Rédactrice en chef – L’Usine nouvelle - Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste, BDO France - Cabinet d’analyse économique- Sylvie MATELLY (en duplex) - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
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Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ? - L'intégrale -
14-10-2024
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du 14 octobre - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ?Le Doliprane bientôt vendu à un fonds d’investissement américain ? Après l'annonce de Sanofi vendredi dernier, le gouvernement tente de rassurer. Le ministre de l'Economie, Antoine Armand et le ministre délégué chargé de l'Industrie, Marc Ferracci, se sont rendus ce matin à l'usine de production de Doliprane à Lisieux dans le Calvados, pour tenter de rassurer les salariés. Ils ont assuré qu’ils allaient demander des garanties sociales pour les deux sites de Sanofi et promis que le Doliprane continuerait à être fabriqué en France "car ce médicament, plébiscité par les Français, est une réussite industrielle". Une opération déminage lancée par l’exécutif alors que depuis ce week-end le débat est relancé dans la classe politique sur la question de la souveraineté industrielle. Mais jusqu’où l’Etat peut-il aller ? Faute de garanties, le gouvernement laisse entendre qu’il pourrait bloquer la cession. Il faudrait pour cela utiliser le décret Montebourg sur les investisseurs étrangers et faire la preuve que l’offre de ce fonds américain va affaiblir l’emprunte industrielle de la France. Ce que réclament nombre d’élus socialistes, écologistes, MoDem-Horizons-LR. Rappelant qu’après la crise du COVID-19 puis les pénuries récurrentes de médicaments, le président de la République avait annoncé en 2020 la relocalisation de la production de paracétamol en France avec un soutien financier massif de l’Etat, ils appellent le gouvernement à refuser "la vente de cette filiale essentielle à la protection de la santé publique de nos concitoyens".Parallèlement, à la veille du Mondial de l’automobile à Paris, l’avenir du secteur, notamment du véhicule électrique, est au centre des interrogations à l’heure où le gouvernement envisage d’augmenter le malus sur les automobiles les plus polluantes. Mais c’est surtout la concurrence des fabricants chinois de voitures électriques qui inquiète. Les constructeurs européens, qui n’ont pas anticipé suffisamment la montée en puissance de la voiture électrique, sont à la peine face aux BYD, Nio, Geely qui vendent des modèles à batterie 25 % à 30 % moins chers que les autres.Autant de sujets qui soulèvent la question de l’investissement à l’heure où le gouvernement cherche 60 milliards d’économie pour réduire le déficit de l’Etat français à 5 % du PIB en 2025. Une situation budgétaire dégradée "inédite" selon l’ex-ministre socialiste de l’Économie et des Finances Michel Sapin qui pointe dans une interview accordée aux équipes de #cdanslair une dissimulation sur les comptes de la France par Matignon et l'Elysée.
Les experts :
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Anne-Sophie BELLAÏCHE - Rédactrice en chef – L’Usine nouvelle - Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste, BDO France - Cabinet d’analyse économique- Sylvie MATELLY (en duplex) - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
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Spéciale USA - Les grands témoins: Gloria Allred
14-10-2024
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Gloria allred est une avocate américaine, défenseur des droits des femmes. Elle nous aide à comprendre les enjeux des élections à venir dans un pays où le droit des femmes est toujours malmené depuis le 1er mandat Trump.
C'est une interview menée en duplex par CR diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5.
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Spéciale USA - Les grands témoins: Douglas Kennedy
14-10-2024
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C'est le plus francophile des écrivains américains, il passe une partie de son temps en France d'ailleurs. Il constate que le débat est totalement polarisé et que la moitié de ses compatriotes haïe donc l'autre moitié.
C'est une interview menée par CR diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5.
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Spéciale USA - Les grands témoins: Raphaël Glucksmann
14-10-2024
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Le député européen appelle l'Europe à une révolte sécuritaire pour ne plus dépendre de la puissance américaine.
C'est une interview menée par CR diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5.
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Spéciale USA - Les grands témoins: Maurice Lévy
14-10-2024
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Maurice Lévy, ex-président de Publicis Groupe, est un témoin particulier de l'évolution de l'Europe économique par rapport aux Etats- Unis sur les 50 dernières années. Est-ce qu'on peut parler de déclin de l'Europe?
C'est une interview menée par CR diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5.
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Trump/Kamala: Campagne sous haute tension
14-10-2024
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, édition spéciale du 13 octobre 2024 : Europe, la fin du rêve américain.
Dans un monde où les tensions entre les grands blocs s’intensifient et où de nouveaux équilibres se dessinent, l’Occident est-il en danger ? Défense, commerce, valeurs, fondements démocratiques… Face à ces nombreux défis, l’Amérique et son allié historique, l’Europe, vont devoir faire des choix. Mais pourront-ils continuer à compter l’un sur l’autre ? À quelques semaines d’une élection décisive aux États-Unis et d’un retour possible de Donald Trump à la Maison Blanche, C dans l’air vous propose une enquête inédite sur la première puissance mondiale, plus que jamais fracturée et repliée sur elle-même. Avec quelles conséquences pour l’Europe ?6 juin 2024, sur les plages normandes, Emmanuel Macron et Joe Biden commémorent le débarquement des troupes alliées en 1944 et la libération de l’Europe par l’Amérique. Image symbole d’une alliance historique. Quatre-vingts ans plus tard, le monde a changé et la guerre qui frappe à nouveau l’Otan déstabilise les états-majors européens. Le Vieux Continent prend conscience que sa sécurité passe par un réarmement collectif et une défense commune. Mais à quel prix ? Les désaccords entre les pays membres apparaissent de plus en plus nombreux. Stratégie, industrie, équipement, budget… Les défis sont immenses et le temps presse. L'Europe forcée de réagir également sur le plan économique. Le plan d'investissement de 400 milliards de dollars mis en place par Joe Biden au lendemain de la crise sanitaire porte ses fruits. Cumulé à une politique commerciale agressive, à coup d'aides et d'America First, il dope la croissance américaine au détriment du Vieux Continent et attire de plus en plus d'entreprises européennes sur son sol. La fracture entre les États-Unis et l’Europe s'accentue également sur le terrain idéologique : IVG, droits LGBTQ+, immigration… La vague conservatrice qui déferle sur les États-Unis inquiète l’Europe, dont la France, qui vient de constitutionnaliser l’avortement. Parallèlement, l’essor des théories importées des États-Unis sur le genre, la race, l’identité a fait naître de nouveaux clivages au sein de nos sociétés. Est-ce la démocratie tout entière qui est désormais en danger ? La violence et la brutalité incarnées par Donald Trump se banalisent, en témoignent les assaillants du 6 janvier 2020 au Capitol, considérés aujourd’hui comme des héros par une majorité des Républicains. Pire, 25 % des Américains sont persuadés que le FBI est l’instigateur de cette insurrection. La démocratie américaine est-elle encore un modèle pour l’Europe ? Quel avenir pour l’Otan et l’Europe de la défense en cas de désengagement des États-Unis ? Le trumpisme peut-il faire plonger l’Amérique et l’Occident dans le chaos ?Autant de questions au centre de cette édition spéciale présentée par CR, ce dimanche 13 octobre à 21.05 sur France 5 : un documentaire suivi d’un débat en direct avec des experts de C dans l’air, alimenté par vos questions.
Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue- Claude GUIBAL - Grand reporter à la rédaction internationale - Radio France- Laurence HAÏM - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis - France Info TV- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Sonia DRIDI - correspondante aux Etats-Unis (en duplex)
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EUROPE : LA FIN DU RÊVE AMERICAIN
13-10-2024
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Spécial du dimanche 13 octobre 2024
À l'approche de l'élection présidentielle américaine qui opposera le 5 novembre 2024 Kamala Harris à Donald Trump, France Télévisions propose un dispositif éditorial puissant autour de cette actualité internationale cruciale et de ses enjeux, dans un monde en proie à des tumultes et des crises majeures. Nos équipes de l'information, des programmes, du numérique, sont mobilisées, en France et aux États-Unis, pour faire vivre et comprendre les étapes et les heures décisives de cette élection historique.
Sur toutes nos antennes et sur notre plateforme france.tv, éditions spéciales, reportages, magazines, documentaires inédits, prendront le temps du décryptage, de l'enquête, de la pédagogie, de la lutte contre la désinformation, pour raconter, au plus près du terrain, l'état de la société et de la démocratie américaines.
Dans un monde où les tensions entre les grands blocs s’intensifient et où de nouveaux équilibres se dessinent, l’Occident est-il en danger ? Défense, commerce, valeurs, fondements démocratiques… Face à ces nombreux défis, l’Amérique et son allié historique, l’Europe, vont devoir faire des choix. Mais pourront-ils continuer à compter l’un sur l’autre ? À quelques semaines d’une élection décisive aux États-Unis et d’un retour possible de Donald Trump à la Maison Blanche, C dans l’air propose une enquête inédite sur la première puissance mondiale, plus que jamais fracturée et repliée sur elle-même. Avec quelles conséquences pour l’Europe ?
6 juin 2024, sur les plages normandes, Emmanuel Macron et Joe Biden commémorent le débarquement des troupes alliées en 1944 et la libération de l’Europe par l’Amérique. Image symbole d’une alliance historique. Quatre-vingts ans plus tard, le monde a changé et la guerre qui frappe à nouveau l’Otan déstabilise les états-majors européens. Le Vieux Continent prend conscience que sa sécurité passe par un réarmement collectif et une défense commune. Mais à quel prix ? Les désaccords entre les pays membres apparaissent de plus en plus nombreux. Stratégie, industrie, équipement, budget… Les défis sont immenses et le temps presse.
L'Europe forcée de réagir également sur le plan économique. Le plan d'investissement de 400 milliards de dollars mis en place par Joe Biden au lendemain de la crise sanitaire porte ses fruits. Cumulé à une politique commerciale agressive, à coup d'aides et d'America First, il dope la croissance américaine au détriment du Vieux Continent et attire de plus en plus d'entreprises européennes sur son sol. La fracture entre les États-Unis et l’Europe s'accentue également sur le terrain idéologique : IVG, droits LGBTQ+, immigration… La vague conservatrice qui déferle sur les États-Unis inquiète l’Europe, dont la France, qui vient de constitutionnaliser l’avortement. Parallèlement, l’essor des théories importées des États-Unis sur le genre, la race, l’identité a fait naître de nouveaux clivages au sein de nos sociétés.
Est-ce la démocratie tout entière qui est désormais en danger ? La violence et la brutalité incarnées par Donald Trump se banalisent, en témoignent les assaillants du 6 janvier 2020 au Capitol, considérés aujourd’hui comme des héros par une majorité des Républicains. Pire, 25 % des Américains sont persuadés que le FBI est l’instigateur de cette insurrection.
La démocratie américaine est-elle encore un modèle pour l’Europe ?Quel avenir pour l’Otan et l’Europe de la défense en cas de désengagement des États-Unis ?Le trumpisme peut-il faire plonger l’Amérique et l’Occident dans le chaos ?
Un sujet éclairé par les experts de et enrichi par des entretiens exclusifs de CR :
Raphaël Glucksmann, député européenMaurice Lévy, ex président de Publicis groupeGloria Allred, avocate américaine, défenseurs des droits des femmesDouglas Kennedy, écrivain
PRÉSENTATION : CR
PRODUIT PAR: Stéphanie Gillon
RÉALISATION : Romain Besnaiou
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Jean-Rémy Macchia - Quand la voiture devient un luxe -
13-10-2024
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, l'invitée du 12 octobre : Jean-Rémy Macchia, journaliste, spécialisé dans le secteur de l'Automobile. Lundi débute le Mondial de l'Auto, à Paris. Un salon qui s'ouvre dans un contexte morose pour le secteur, marqué par une baisse de 24% des immatriculations en France au mois d'août dernier. Un coup d'arrêt particulièrement marqué pour les voitures électriques. En août 2023, 18% des voitures vendues étaient électriques, contre 15% un an plus tard. Les constructeurs européens, et notamment français, sont donc face à des défis de taille : lancer de nouveaux modèles accessibles, faire face à la concurrence de nouveaux constructeurs chinois, et s'accommoder d'une baisse des aides à l'achat et d'une hausse des malus.
Dans ce contexte, acheter un véhicule pourrait coûter plus cher en 2025, pour des Français toujours très attachés à leur véhicule. 78% d'entre eux considèrent qu'on peut allier plaisir de conduire et environnement, selon une étude Ipsos parue dans le Parisien aujourd'hui. Avec un véhicule au prix moyen de 35.474 euros pour un véhicule neuf en 2023, 75% des Français estiment que la voiture est devenue "un luxe " (source Opinionway pour AramisAuto).
Jean-Rémy Macchia, journaliste spécialisé dans le secteur de l'automobile, reviendra sur les enjeux qui se posent actuellement pour la filière. Entre le prix élevé des véhicules, notamment électriques, la concurrence, et les défis environnementaux, l'édition 2024 du Salon de l'Auto sera un rendez-vous majeur pour les constructeurs européens.
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Tempête Kirk : le bilan des dégâts - vos questions sms -
12-10-2024
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du 12 octobre - Tempête Kirk : le bilan des dégâtsLes experts :FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementalesFRANÇOISE VIMEUX – Climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le DéveloppementESTHER CRAUSER-DELBOURG - Economiste de l’eauSTÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
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Tempête Kirk : le bilan des dégâts - Vos questions sms -
12-10-2024
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du 12 octobre - Tempête Kirk : le bilan des dégâtsLes experts :FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementalesFRANÇOISE VIMEUX – Climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le DéveloppementESTHER CRAUSER-DELBOURG - Economiste de l’eauSTÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
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Tempête Kirk : le bilan des dégâts - L'intégrale -
12-10-2024
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du 12 octobre - Tempête Kirk : le bilan des dégâtsInondations, vents violents, mer déchaînée, ... Ce samedi matin, les restes de la tempête Kirk sont encore bien présents dans plusieurs régions. Pas moins de 34 départements ont été placés en vigilance orange par Météo-France ces derniers jours et pour cause : l'équivalent d'un mois de pluie est tombé sur ces territoires en quelques heures seulement, provoquant de nombreux dégâts et coupures de courant.
Ce genre de phénomène devient monnaie courante dans certaines régions. Un français sur quatre vivrait en zone inondable. Face à ces crues à répétition et au réchauffement climatique de plus en plus palpable, de nombreuses assurances ont fait le choix d'augmenter leurs tarifs.
Particulièrement touchés, certains Français ont décidé de déménager pour se mettre à l'abri. est allé à la rencontré d'un couple de Blendecques (Pas-de-Calais) qui vient de voir leur ancienne maison rachetée par l'Etat. D'autres habitants fustigent en revanche le manque d'entretien de certains cours d'eau, même s'il n'est pas certain que ces inondations exceptionnelles soient causées par un curage insuffisant.
Ces pluies diluviennes sont aussi néfastes pour les récoltes, notamment celles de céréales. Des champs entiers sont parfois sous l'eau, et dans un contexte de colère agricole encore réelle, les mauvaises moissons à venir risquent d'accentuer l'amertume dans ce secteur.
Alors, comment s'explique ces tempêtes à répétition ? Comment l'Etat peut prévenir des dégâts à venir ? Est-on au bord d'une nouvelle crise agricole ?
Les experts :FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementalesFRANÇOISE VIMEUX – Climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le DéveloppementESTHER CRAUSER-DELBOURG - Economiste de l’eauSTÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
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Anne-Elisabeth Moutet - Boris Johnson règle ses comptes avec E.Macron
12-10-2024
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, l'invitée du 11 octobre : Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph.Cette semaine, l'ancien Premier ministre Boris Johnson publie "Unleashed" ("Déchaîné"), dans lequel il raconte son expérience en politique. Il y revient sur son passage au 10, Downing Street, de 2019 à 2022, mais aussi sur ses négociations avec l'Union européenne sur le Brexit, ou encore sa gestion (très critiquée) de la pandémie de Covid-19. Un ouvrage dans lequel le président Emmanuel Macron est particulièrement ciblé. "Bien que Macron soit personnellement charmant, et bien que nous ayons souvent été d'accord sur des sujets importants, il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni. Sur certains sujets, je crains de l'avoir soupçonné d'être une vraie nuisance", affirme-t-il. Il lui reproche particulièrement son attitude dans le dossier des migrants qui traversent la Manche depuis la France, un sujet très sensible côté britannique. Il évoque aussi la colère d'Emmanuel Macron quand AstraZeneca a mis au point l'un des premiers vaccins contre le Covid-19.Boris Johnson revient aussi sur les scandales dont il a fait l'objet, en particulier le "partygate", l'organisation de fêtes durant le confinement lié au Covid. Des fêtes illégales qu'il qualifie de "plus minuscules de l’histoire des festivités humaines". On en apprend aussi un peu plus sur la santé de la reine Elisabeth II, atteinte selon lui d'un cancer des os lors de sa dernière année de règne. Une information jamais communiquée jusque-là. Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph, reviendra avec nous sur la personnalité atypique de Boris Johnson, cet ancien maire de Londres, Premier ministre du Royaume-Uni entre juillet 2019 et septembre 2022, avait démissionné sur les mots "hasta la vista, baby !" . Elle évoquera aussi la situation du Royaume-Uni après le Brexit, et notamment sur les dossiers que doit traiter Keir Starmer, l'actuel Premier ministre.
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Santé, électricité...on va tous payer - Vos questions sms -
11-10-2024
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du 11 octobre - Santé, électricité...on va tous payerLes experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune dimanche- Valérie LECASBLE - Editorialiste politique – LeJournal.info - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Santé, électricité...on va tous payer - L'intégrale -
11-10-2024
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du 11 octobre - Santé, électricité...on va tous payerMichel Barnier a dévoilé son projet de budget 2025 hier soir et le message est clair : il va falloir se serrer la ceinture. 60 milliards d’euros d’économies sont au programme dont un tiers d’augmentations d’impôts et deux tiers de baisse des dépenses publiques. Comme annoncé depuis plusieurs jours, la hausse de la fiscalité touchera en grande partie les ménages les plus fortunés et les grandes entreprises florissantes. Sont aussi confirmés le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, la hausse de la taxe sur l’électricité, l’augmentation du malus sur les véhicules polluants et une taxe sur les billets d’avion. La TVA pour l’installation d’une chaudière va également être relevée à 20 % (contre 5,5 % ou 10 % actuellement).Le budget 2025 prévoit aussi une baisse de la prise en charge de la consultation chez le généraliste et chez la sage-femme : de 70 % actuellement, l'Assurance maladie ne devrait plus rembourser que 60 % du tarif de la consultation. Il incombera aux mutuelles de traiter le reste. Un coût qui sera probablement répercuté sur les cotisations des assurés. Une baisse du plafond des indemnités versées en cas d’arrêt maladie est également envisagée.Un coup de rabot presque généralisé est prévu sur les dépenses publiques, avec une vague de suppressions de postes de fonctionnaires en vue. Et c’est l’Education nationale qui supportera l’essentiel des suppressions de postes : 4.000 enseignants en moins l’année prochaine essentiellement dans le primaire en raison, selon le ministère, de la baisse démographique. Un projet de budget qui reste néanmoins incomplet et qui pourrait évoluer pendant les débats à l’Assemblée nationale. Le Nouveau front Populaire dénonce une cure d’austérité et propose deux mesures pour augmenter les recettes de l'Etat et de la Sécurité sociale de 49 milliards d'euros, le Rassemblement national se dit opposé au report de la revalorisation des pensions et les macronistes aux hausses d’impôts. Alors que contient le budget 2025 présenté par le gouvernement Barnier ? Qui est concerné par les hausses d’impôt et les coupes budgétaires ? Facture d’électricité, mutuelles, retraites, véhicules… Qu’est-ce qui pourrait changer prochainement ?
Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune dimanche- Valérie LECASBLE - Editorialiste politique – LeJournal.info - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Anne Toulouse - Les confidences de Melania Trump -
11-10-2024
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, l'invitée du 10 octobre : Anne Toulouse, journaliste franco-américaine, ancienne correspondante aux États-Unis pour RFI et auteure de "L’art de 'trumper', ou comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde" (éditions du Rocher)Depuis qu’elle a quitté la Maison Blanche, Melania Trump est quasi invisible. L’ancienne première dame publie en pleine campagne présidentielle ses mémoires. Un exercice de style où la discrète Melania Trump se livre sans qu’on puisse totalement la saisir.Épouse modèle, soutien sans faille, Melania Trump vient-elle vraiment de jeter un pavé dans la mare en prenant position pour le droit à l'avortement ?Pendant la promotion de ses mémoires, l'ex-Première dame des Etats-Unis vient de publier cette vidéo. "Il n'y a pas de place pour le compromis quand on parle du droit que toutes les femmes ont à leur naissance." Dans le livre lui-même, paru mardi 8 octobre, elle précise sa pensée. "La liberté individuelle dont dispose une femme lui donne l'autorité d'interrompre sa grossesse si elle le souhaite", explique-t-elle.Cette publication peut-elle avoir un impact sur l'élection ? Notre invitée, Anne Toulouse, décryptera avec nous le phénomène littéraire et le moment politique en pleine campagne présidentielle.
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Impôts : c'est encore pire que prévu… - Vos questions sms -
10-10-2024
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du 10 octobre - Impôts : c'est encore pire que prévu…Les experts :- Caroline Michel-Aguirre - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- Nicolas Bouzou - Économiste, directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L’Express- Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique - France Télévisions- Anne Sophie Alsif, chef économiste au cabinet d'analyse BDO France
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Impôts : ce sera encore pire que prévu… - L'intégrale -
10-10-2024
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du 10 octobre - Impôts : ce sera encore pire que prévu…Fin du suspense. Michel Barnier dévoile ce jeudi son projet de loi de finances, en Conseil des ministres, avec pour objectif de faire baisser le déficit public à 5 % en 2025 puis 3 % d'ici 2029. Ambitieux programme quand on sait que le déficit a de nouveau dérapé fin septembre, à plus de 6 % du PIB. "Ce sera un budget difficile, sérieux et responsable", a promis le Premier ministre. Pour ne pas devenir la risée de l'Europe et des marchés financiers, qui scrutent attentivement la situation économique française, Michel Barnier a donc pressé ses ministres de trouver des pistes, et vite. Le budget prévoit 60 milliards d'économie, dont 40 de réductions de dépenses publiques et 20 issues de hausses d'impôts. Les premières pistes s'orientent vers le report de janvier à juillet de l'indexation des retraites, la fusion de certains services publics et une baisse du nombre de fonctionnaires. Au niveau de la fiscalité, 65 000 foyers devraient être imposés à hauteur de 2 milliards d'euros supplémentaires, tandis que 300 entreprises, dont le chiffre d'affaires dépasse le milliard d'euros, devraient être amenées à contribution par le gouvernement pendant "un an, et peut-être deux". Le projet de budget de Michel Barnier s'attire déjà les critiques de cadres de la majorité, à l'instar de Gabriel Attal qui dénonce "trop d'impôts" et "pas assez de réformes". À gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste dénonce une volonté de taxer les grandes entreprises de manière trop "limité[e] et temporaire".Parmi les 40 milliards d'économies sur les dépenses publiques, plus d'un tiers devraient provenir de la Sécurité sociale, soit 15 milliards d'euros. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé que le prochain projet de loi finance de la sécurité sociale devrait geler temporairement l’indexation des retraites à l’inflation. Un effort sur les personnes âgées qui devrait rapporter 4 milliards d'euros à l'État. "Pour un retraité qui bénéficie d'une pension de retraite de 1 500 euros, l'effort sera de 15 euros par mois pendant les six mois de janvier à juin", calcule sur Franceinfo le président du Conseil d'orientation des retraites (COR), Gilbert Cette qui assure que le niveau de vie des retraités a "très fortement progressé" au cours des cinq dernières décennies. Pour autant, la mesure à de quoi faire grincer des dents, surtout quand on sait qu'Emmanuel Macron doit en partie sa réélection en 2022 aux plus âgés : 41% des plus de 70 ans avaient voté pour lui à l'époque. À gauche, on s'indigne : "Alors que 2 millions de retraités vivent en France sous le seuil de pauvreté, le gouvernement va leur prendre 150 euros en moyenne. La honte absolue", écrit le député LFI Manuel Bompard sur X.Concernant les collectivités territoriales, Michel Barnier a annoncé prévoir 5 milliards de baisses de dépenses des communes, départements et régions pour 2025 tout en promettant de ne jamais mettre "les collectivités locales en accusation". Une promesse que n'a pas digéré le président de l’Association des maires de France, David Lisnard : "Une fois de plus, l’État demande aux autres d’assumer ses propres turpitudes, et ce n’est pas acceptable". Accusées de gaspiller l'argent public, certaines communes ont pourtant brillé ces dernières années dans la gestion budgétaire. C'est le cas de la ville de Lèves, en Centre-Val de Loire, qui a baissé ses impôts pour la dixième année de suite, en faisant la chasse aux dépenses et en taillant dans les effectifs. Une équipe de est allé rencontrer le maire, Rémi Martial.Que prévoit le nouveau budget du gouvernement ? Comment les retraités vont-ils être impactés par le gel temporaire de leur pension ? Et comment certaines communes se battent pour faire des économies ?
Les experts :- Caroline Michel-Aguirre - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- Nicolas Bouzou - Économiste, directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L’Express- Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique - France Télévisions- Anne Sophie Alsif, chef économiste au cabinet d'analyse BDO France
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Marie Dupin: Scandale des pesticides: les fleurs aussi...
10-10-2024
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, l'invitée du 9 octobre : Marie Dupin, journaliste à France info.La cellule investigation de Radio France et Le Monde ont recueilli le témoignage des parents d’une enfant décédée d’une leucémie, dont la mère fleuriste était exposée aux pesticides lors de sa grossesse. La petite fille, décédée d’un cancer le 12 mars 2022, est le premier enfant dont le décès est reconnu par le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP). L’exposition de Laure Marivain aux pesticides alors qu’elle était fleuriste pour un grossiste a été reconnue comme cause de la maladie de l’enfant. Le FIVP admet "le lien de causalité entre la pathologie d’Emmy et son exposition aux pesticides durant la période prénatale". Avant de mourir, Emmy a fait promettre à sa maman, Laure Marivain, de "faire savoir au monde" ce qui lui est arrivé. Un moment "hors du temps" pour Laure. "Elle m’a dit : 'maman tu dois te battre, parce qu’on n’a pas le droit de faire ça à des enfants. On n’a pas le droit de les empoisonner'. Alors je lui ai promis que je ferais tout ce que je peux pour prouver le lien entre sa maladie et mon métier de fleuriste".Marie Dupin, journaliste à France info, reviendra sur son enquête menée en collaboration avec le journal le Monde et la cellule investigation de Radio France.
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Netanyahou / Macron : la rupture ? - Vos questions sms -
09-10-2024
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du 9 octobre - Netanyahou / Macron : la rupture ?Les experts :- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Petites leçons de diplomatie"- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs, auteur de "Une terre doublement promise".- Raphaëlle BACQUé - Grand reporter - Le Monde - Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Carnegie Europe
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Netanyahou / Macron : la rupture ? - L'intégrale -
09-10-2024
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du 9 octobre - Netanyahou / Macron : la rupture ?La France hausse le ton contre le Premier ministre israélien. Hier soir le ministre des Affaires étrangères a dénoncé une "provocation" de Benyamin Nétanyahou après son message adressé aux Libanais les menaçant de "destructions et (de) souffrances comme celles que nous voyons à Gaza" s'ils ne se débarrassent pas du Hezbollah. "Si cette provocation était suivie d'effet, cela entraînerait le Liban, pays ami de la France déjà si fragile, dans le chaos. Et cela poserait pour Israël des problèmes de sécurité plus importants encore que ceux qui prévalaient avant les opérations militaires au Liban", a affirmé Jean-Noël Barrot.
Cette mise en garde du chef de la diplomatie française survient après un week-end où la tension est montée d’un cran entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou. Samedi, le président de la République a lancé un appel à cesser les livraisons d’armes à Israël qui sont utilisées dans la guerre contre le Hamas à Gaza. La France est "en solidarité avec la sécurité d’Israël", a-t-il assuré, "néanmoins, nous essayons aussi d’être cohérents. On ne peut pas appeler au cessez-le-feu et livrer les armes de la guerre". La France, avait souligné Emmanuel Macron, "ne livre pas" d’armes à l’Etat hébreu, et ces propos étaient un message adressé aux alliés de Paris, à commencer par les Etats-Unis, plutôt que d’un changement de stratégie militaire. Ils n’en ont pas moins provoqué la colère du Premier ministre israélien. "Alors qu’Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l’Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d’Israël. Pourtant, le président Macron et d’autres leaders occidentaux appellent maintenant à des embargos sur les armes pour Israël. Honte à eux !", s’est-il insurgé.Le lendemain, lors d’un entretien téléphonique, les deux dirigeants ont assumé leurs "différences" a fait savoir l’Elysée dans un communiqué. La présidence française a indiqué avoir exprimé "à la veille du premier anniversaire de l’offensive terroriste du Hamas contre Israël la solidarité du peuple français avec le peuple israélien", mais également rappelé "sa conviction que le temps du cessez-le-feu est désormais venu".Les Etats-Unis et la France, rejoints par des pays arabes et européens avaient déjà appelé dans la nuit du 25 au 26 septembre, à un cessez-le-feu temporaire de vingt-et-un jours entre Israël et le Hezbollah pour éviter une situation hors de contrôle. Depuis au Liban comme à Gaza, l’intensité des bombardements ne faiblit pas mais les discussions diplomatiques se poursuivent et plusieurs propositions de cessez-le-feu sont sur la table.Alors pourquoi la diplomatie ne parvient-elle pas à faire cesser les guerres au Proche-Orient ? Quelle est la position de Paris ? Après avoir longtemps eu une parole qui porte dans la région, y a-t-il une perte d’influence de la France au Moyen-Orient ? Enfin après sa démission fracassante, l’ancien commissaire européen Thierry Breton a dit voir une "dérive" dans le poids croissant de l’Allemagne dans les institutions communautaires et a estimé que la "voix de la France porte moins" en Europe. L’influence française est-elle en perte de vitesse sur la scène européenne ?
Les experts :- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Petites leçons de diplomatie"- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs, auteur de "Une terre doublement promise".- Raphaëlle BACQUé - Grand reporter - Le Monde - Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Carnegie Europe
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Patricia Tourancheau - Affaire Grégory: 40 ans de mystère
09-10-2024
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, l'invitée du 8 octobre : Patricia Tourancheau, journaliste spécialiste des affaires criminelles, co-réalisatrice de la série Netflix “Grégory” et autrice de "Le récit complet de l’affaire Grégory" aux éditions du Seuil. Le 16 octobre 2014, le corps sans vie de Grégory âgé de 4 ans est repêché dans une rivière des Vosges. Son bonnet est rabattu sur son visage et ses pieds et mains sont liés. Le lendemain, une lettre anonyme arrive au domicile des parents. Le meurtrier appelle Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, “le chef” comme il est surnommé depuis déjà de nombreuses années par des membres de sa famille qui ne supportent pas son ascension sociale. Les Villemin subissaient déjà à l'époque du harcèlement téléphonique et ont reçu, entre 1981 et 1983, 4 lettres anonymes. Rapidement, Bernard Laroche, cousin germain de Jean-Marie Villemin, est le premier suspect. Pour le défendre, ses avocats détournent l’attention vers Christine Villemin, la mère du petit Grégory. À quelques jours des 40 ans de la mort du petit Grégory, Jean-Marie Villemin s’exprime pour la première fois depuis 30 ans en signant la préface de la BD “Grégory” signée Pat Perna et Christophe Gaultier. Il revient sur la responsabilité de ceux qu'il nomme "les intouchables" : avocats, policiers, journalistes qui ont soutenu la thèse selon laquelle Catherine Villemin avait assassiné son enfant. Pour lui, "ce sont leurs manipulations qui ont entraîné tant de retard dans la recherche de la vérité et tant de malheurs qui n'auraient jamais dû avoir lieu". 40 années plus tard, l'instruction est toujours en cours, ce qui en fait l'une des plus vieilles affaires criminelles françaises toujours non élucidée. C'est désormais la Cour d'appel de Dijon qui instruit le dossier et son nouveau procureur général Philippe Astruc entend poursuivre l'enquête et compte sur le développement des différentes technologies, notamment en matière d'identification d'ADN pour faire la lumière dans affaire connue de tous.Patricia Tourancheau, journaliste spécialiste des affaires criminelles, auteure de "Le récit complet de l’affaire Grégory" aux éditions du Seuil reviendra sur les quarante années de mystère autour de la mort du petit Grégory Villemin et sur les dernières avancées de l’enquête.
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Gouvernement Barnier : 1ère motion de censure - Vos questions sms -
08-10-2024
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du 8 octobre - M.BARNIER : PREMIERE MOTION DE CENSURELes experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
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Gouvernement Barnier : 1ère motion de censure - L'intégrale -
08-10-2024
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du 8 octobre - M.BARNIER : PREMIERE MOTION DE CENSURE"Je sais que je suis dans la main du Parlement. S’il y a conjonction de la gauche et du Rassemblement national [sur une motion de censure], je quitterai mon poste", a rappelé le Premier ministre dans un entretien à La Tribune Dimanche du 6 octobre. Ce mardi après-midi, une semaine après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, les députés vont examiner la première motion de censure contre son gouvernement, déposée par le Nouveau Front Populaire et visant à mettre fin à ce qui représente, selon la coalition de gauche, "une négation du résultat des dernières élections législatives". Il s’agit d’un "gouvernement tournant le dos au Front populaire mais surtout au Front républicain, et au vote des électeurs", a expliqué le socialiste Olivier Faure, qui montera, aux alentours de 16h30, à la tribune du Palais Bourbon pour défendre la motion. Mais le Premier secrétaire du PS le reconnait lui-même. Il est "vraisemblable" que cette motion échoue, "le RN a décidé de soutenir sans participer à ce gouvernement". Ce vote, en tout cas, sera "l'occasion de dire qui est dans l'opposition et qui ne l'est pas" a-t-il estimé.Michel Barnier devrait en effet sans trop de difficultés survivre à cette première motion de censure contre son gouvernement, la 35e du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Car même si les 192 députés signataires du NFP votaient pour, avec certains indépendants de Liot, la barre des 289 voix semble inatteignable sans celles des 141 députés de l'alliance RN-Ciotti. Or les élus d’extrême droite n'ont pas l'intention de renverser le gouvernement à ce stade. "On a choisi de ne pas verser dans le chaos, de ne pas censurer immédiatement Michel Barnier pour lui donner la possibilité de développer un projet (...) si ça ne nous convient pas on censurera", a fait valoir lundi sur RMC le président-délégué du groupe Sébastien Chenu.Alors qu’est-ce qu’une motion de censure ? Quels sont les enjeux derrière le texte déposé par la gauche ? Enfin à quoi peut aboutir la réunion de crise organiser ce mardi au ministère de l'Intérieur ? Bruno Retailleau a réuni ce mardi matin, 21 préfets place Beauvau pour une réunion de travail sur l’immigration. Avec l’objectif d’améliorer le nombre d’exécutions d’obligations de quitter le territoire français (OQTF), dont le taux d’exécution demeure très faible (moins de 10 %). Mais dans nombre de cas, Paris peine à obtenir un "laissez-passer consulaire", délivré par le pays d’origine de la personne expulsée.
Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
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Delphine Horvilleur - 7 octobre: le souvenir et l'onde de choc
08-10-2024
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, l'invitée du 7 octobre : Delphine Horvilleur, philosophe et première femme rabbine de France, auteure de “Comment ça va pas ? : Conversations après le 7 octobre” publié aux éditions Grasset. Il y a un an jour pour jour, Israël subissait une attaque menée par des commandos du Hamas. Après le tir de milliers de roquettes, près de 2 000 combattants ont franchi la barrière de sécurité supposée inviolable, établie sur la frontière entre Gaza et Israël. 1200 personnes sont mortes dont 815 civils, 101 sont encore aux mains du Hamas et 31 ne seraient plus en vie.L’année a été marquée par les sourires des libérations, les visages de ceux qui ne sontpas revenus, mais aussi par l’émergence d’un antisémitisme décomplexé. Au premier trimestre 2024, l'État a enregistré une hausse de 300 % des faits antisémites sur tout le territoire par rapport aux 3 premiers mois de l'année 2023. Ce week-end sur France Inter, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’arrêter de livrer des armes à Israël pour mener les combats sur Gaza. Il a aussi affirmé ce week-end que "plusieurs initiatives" seraient prises "pour montrer que nous n'oublions rien du 7-Octobre" et va recevoir les familles des victimes franco-israéliennes.Delphine Horvilleur est philosophe, première femme rabbine de France et auteure de "Comment ça va pas ? : Conversations après le 7 octobre" aux éditions Grasset. Elle reviendra sur cette date anniversaire du 7 octobre où il y a tout juste un an, le Hamas lançait une série d’attaques terroristes sur le territoire israélien.
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ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C’EST NON ! - Vos questions sms -
07-10-2024
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du 7 octobre - ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C’EST NON !Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions- MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point
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ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C’EST NON ! - L'intégrale -
07-10-2024
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du 7 octobre - ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C’EST NON !À l’approche de la présentation du projet de budget par le Premier ministre ce jeudi, Gabriel Attal et Gérald Darmanin montent au créneau pour rappeler leur opposition à des hausses d’impôt et estiment qu’il faut tout miser sur les économies.Dans une interview aux Échos, l’ancien ministre des Comptes publics défend ainsi la "fin" de "35 heures", la suppression d’un "deuxième jour férié", la mise en place d’un "deuxième jour de carence pour les arrêts maladie dans la fonction publique", la vente des participations de l’État dans plusieurs entreprises comme "Orange, la FDJ, Stellantis ou Engie" ainsi qu’une réforme de l’audiovisuel public. De son côté, l’ancien Premier ministre a demandé dimanche soir sur TF1 que l’on reprenne la réforme de l’assurance-chômage préparée lorsqu’il était à Matignon. En ce qui concerne les 35 heures, Gabriel Attal s’est montré moins radical, appelant à faire en sorte que les fonctionnaires soient "vraiment aux 35 heures" et pas en dessous. Interrogé ce lundi matin sur TF1 sur ces 35 heures, l’ancien président de la République et député NFP François Hollande a estimé qu’il ne s’agit pas "d’une politique en adéquation avec la volonté des Français". "Darmanin était ministre pendant sept ans (…) voilà qu’il se réveille, c’est quand même ce gouvernement qui a créé la situation dans laquelle nous sommes", a-t-il ajouté.Après un dérapage attendu à 6,1 % cette année, le gouvernement entend ramener le déficit public à 5 % 2025, pour revenir en 2029 sous la limite de 3 % tolérée par Bruxelles, deux ans plus tard que promis par le précédent gouvernement. La dette, à 3 228,4 milliards d’euros fin juin (112 % du PIB), a gonflé d’un millier de milliards depuis 2017, quand Emmanuel Macron est devenu président. Elle frôlera 115 % l’an prochain, presque le double du maximum fixé à 60 % par Bruxelles.C’est donc en 2025 60 milliards d’euros que le gouvernement Barnier entend trouver pour renflouer les caisses de l’Etat, sous l’œil de Bruxelles et des agences de notation. Un budget qui sera "pleinement" inscrit dans les règles européennes, a expliqué ce lundi Bercy. Pour cela, l’exécutif souhaite que plus de 40 milliards d’euros, soit les deux tiers de l’effort prévu, proviennent de réductions des dépenses de l’État, avec une baisse des effectifs de fonctionnaires. Côté sécurité sociale, les retraités devront attendre le 1er juillet, au lieu de janvier, pour voir leur pension revalorisée - mais face aux "préoccupations" soulevées, Michel Barnier s’est dit "ouvert" à d’autres solutions parlementaires. Enfin côté économies, l’exécutif prévoit aussi 6 milliards d'euros de coupes budgétaires sur les collectivités locales qui sont épinglées dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Dans ce document, les magistrats proposent notamment de supprimer progressivement 100 000 emplois dans les collectivités locales, sur les deux millions d'agents publics qui y travaillent, pour économiser 4,1 milliards d'euros par an. Nos équipes se sont rendues dans un conseil départemental qui après avoir embauché 30 personnes supplémentaires il y a peu notamment dans le domaine de la petite enfance, va devoir supprimer 60 postes.Alors comment boucler le budget 2025 ? Quels postes de fonctionnaires pourraient être supprimés ? Enfin que s’est-il passé à Marseille ce week-end ?
Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions- MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
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RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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Julie Neveux - Le Français, toujours la langue de Molière?
06-10-2024
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, l'invitée du 5 octobre : Julie Neveux,linguiste à Sorbonne université, et chroniqueuse à France Inter. Auteure du livre "Le langage de l'amour" (Points), et coauteure avec un collectif de linguistes du tract "Le français va très bien, merci".Ce week-end a lieu le 19e sommet de la Francophonie. Hier à Villers-Cotterêts, à la Cité internationale de la langue française, Emmanuel Macron a salué une langue "d'invention et de réinvention". 343 millions de personnes parlent français dans le monde, et avec la démographie, on estime les francophones à 715 millions en 2050. L'occasion de se demander comment se porte la langue française.
Selon Julie Neveux, "Si vous voulez qu'une langue aille mal, il ne faut plus la parler. On entend très souvent des discours qui laissent penser que le français est en perte de vitesse, qu'il serait mal parlé. Mais pourquoi figer le français?". La présence de plus en plus d'anglicismes dans notre quotidien, les fautes dans les mails, dans les textos, sont autant de motifs d'inquiétude pour bien des défenseurs de la langue de Molière. Pour d'autres, certaines règles d'orthographe et de grammaire seraient illogiques et nécessiteraient d'être revues.
Dans son discours d'ouverture du sommet de la Francphonie, le président Macron a affirmé :"Le Français est un formidable levier d'opportunités (...) Je le dis pour tous nos jeunes, tous ceux qui s'orientent vers le commerce, ne pensez pas qu'anglais". Une façon de défendre le français comme faisant partie de notre identité, notre culture, mais aussi une forme de diplomatie du français. Alors la langue est-elle un outil d'influence ?
Julie Neveux, linguiste à Sorbonne Université, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur la vitalité du français, et sur l'attachement que nous avons tous à notre langue.
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Israël: Le nucléaire Iranien dans le viseur? - Vos questions sms -
05-10-2024
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Les experts :
Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur D’un monde à l’autre (Robert Lafont) Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient, auteure du Livre noir de Gaza (Seuil) Agnès VAHRAMIAN - Directrice de la radio Franceinfo, ancienne correspondante au Moyen-Orient Mariam PIRZADEH - journaliste à France 24, ancienne correspondante à Téhéran
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Israël: Le nucléaire Iranien dans le viseur? - L'intégrale -
05-10-2024
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du 5 octobre - Proche-Orient : un an d'escaladeLe Liban, désormais soumis aux bombardements israéliens du nord au sud. La nuit dernière, Tel Aviv a frappé près de Tripoli, tuant l’un des commandants du Hamas et sa famille. Un an après l'ouverture par le Hezbollah d'un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, Tsahal poursuit donc son intensification du conflit au Liban, entamée le 23 septembre. Plus d'un millier de Libanais sont morts depuis cette date, et 1,2 million d'entre eux ont été déplacés, selon les autorités libanaises.
Mardi, deux cents missiles iraniens avaient été lancés sur l'Etat hébreu. Une attaque justifiée par les Gardiens de la révolution comme une réaction « à la mort des chefs du Hezbollah et du Hamas ». Un an après le massacre du 7 octobre, l'escalade est donc bien réelle dans la région. La communauté internationale s'inquiète d'une guerre totale.
La capacité militaire de l'Iran pose aussi question. Car si son armée est vieillissante, celle-ci a su démontrer sa force cette semaine avec son arsenal de missiles. Mais l’attaque a aussi mis en lumière les limites de la capacité de riposte d’une armée sans aviation, et sans défense antiaérienne ni antibalistique. Selon les renseignements américains, Téhéran ne serait aussi qu'à quelques semaines de disposer de l'arme atomique. Une option possible pour Israël serait donc d'essayer de détruire les installations du programme nucléaire iranien.
Pendant ce temps, en Israël, certains citoyens jusque-là pacifistes soutiennent dorénavant la politique guerrière de Benjamin Netanyahu. est allé à la rencontre d'un avocat israélien dont les convictions ont été bouleversées depuis les événements du 7 octobre 2023.
Alors, est-on au bord d'une guerre totale au Proche-Orient ? Quelle est la santé réelle de l'armée iranienne ? Un an après les attentats du 7 octobre, comment les événements en cours sont-ils perçus par la société israélienne ?
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Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur D’un monde à l’autre (Robert Lafont) Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient, auteure du Livre noir de Gaza (Seuil) Agnès VAHRAMIAN - Directrice de la radio Franceinfo, ancienne correspondante au Moyen-Orient Mariam PIRZADEH - journaliste à France 24, ancienne correspondante à Téhéran
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Charlotte Lipinska - Michel Blanc: un "Splendid" nous a quitté.
05-10-2024
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, l'invitée du 4 octobre : Charlotte Lipinska, chroniqueuse à Télématin.L'acteur Michel Blanc est mort cette nuit à l'âge de 72 ans d’un malaise cardiaque. Emmanuel Macron a salué un "monument du cinéma français" qui "nous a fait pleurer de rire et émus aux larmes". Les hommages se sont multipliés ces dernières heures. Gérard Jugnot a fait part de son émotion et évoqué un "coup de massue", "Michel mon pote mon frère mon partenaire", a écrit l’actrice Josiane Balasko, une autre figure de cette troupe phare des années 1970-1980. "La Troupe du Splendid -Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot - s’associent d’une seule et unique voix pour exprimer leur douleur immense suite au décès de leur ami et compagnon Michel Blanc", a-t-elle ensuite fait savoir à la mi-journée.Devenu célèbre grâce à son rôle culte de Jean-Claude Dusse dans la saga "Les Bronzés", personnage comique aux répliques inoubliables, Michel Blanc avait entamé un tournant dans sa carrière à la fin des années 80, pour incarner des rôles dramatiques dans "Tenue de soirée", ou "M. Hire". Pour "L'Exercice de l'Etat", de Pierre Schoeller, il reçoit un César en 2012 et affirme "c'est un rôle dont je rêvais mais je n'étais pas sûr que le public m'accepte dans ces rôles-là". Acteur reconnu, Michel Blanc est aussi un réalisateur de talent, de "Marche à l'ombre", à "Embrassez qui vous voudrez".Charlotte Lipinska, chroniqueuse à Télématin réagira à ce décès brutal de Michel Blanc et reviendra sur l’ensemble de sa carrière des années "Bronzés", aux derniers films, comme "Mary-Line et son juge", sorti l'année dernière.
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M.Barnier : l'alerte à la "crise financière" - Vos questions sms -
04-10-2024
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du 4 octobre - M.Barnier : l'alerte à la "crise financière"Les experts :
- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - JEFF WITTENBERG - Journaliste politique - France Télévisions- ANNE DE GUIGNÉ- Grand reporter Le Figaro Economie
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M.Barnier : "la crise financière est devant nous" - L'intégrale
04-10-2024
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du 4 octobre - M.Barnier : l'alerte à la "crise financière""Cela va être très dur" a prévenu hier soir le Premier ministre dans l’émission L'Evènement sur France 2. "Dans l’effort que nous allons faire pour réduire la dette, 60 milliards (d’euros), il y aura deux tiers de réduction des dépenses publiques" et un tiers de recettes fiscales a expliqué Michel Barnier. Mais "il n’y aura pas de choc fiscal" a-t-il affirmé. Seules "les 300 entreprises" qui font plus "d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires" et "les 65 000 foyers" fiscaux les plus riches paieront plus temporairement.C’est, en revanche, sur les économies, 40 milliards d'euros, que "ça va être très dur". Avec des services publics en première ligne : "On va fusionner des services publics. On va sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires quand ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens, tous les fonctionnaires qui partent en retraite", a-t-il affirmé.Une pilule amère pour les syndicats qui l’avaient rencontré dans l’après-midi. "C'est de la pure démagogie de penser que seuls les fonctionnaires qui seraient en contact direct avec les usagers seraient utiles" a dénoncé le secrétaire général de la FSU ajoutant : "L'argument qui consiste à dire que la France serait suradministrée est démagogique, il est faux". "Je pense que les prochaines semaines vont être tendues", a assuré, de son côté, Mylène Jacquot de la CFDT fonction publique.Parmi les autres pistes évoquées ces derniers jours par Matignon et Bercy figurent le report de six mois de l’indexation des pensions des retraites sur l’inflation, qui n’interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l’an prochain. Le gouvernement compte également limiter à 2,8 % la progression de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. L’exécutif prévoit aussi 6 milliards d'euros de coupes budgétaires sur les collectivités locales qui sont épinglées dans leur dernier rapport par la Cour des comptes. Dans ce document, les magistrats proposent notamment de supprimer progressivement 100 000 emplois dans les collectivités locales, sur les deux millions d'agents publics qui y travaillent, pour économiser 4,1 milliards d'euros par an.Pour l’heure, le Premier ministre n’a pas précisé comment celles-ci allaient participer à la réduction du déficit public mais il avait affirmé dans son discours de politique générale vouloir un "nouveau contrat de responsabilité" avec elles. Il avait également indiqué vouloir encourager "les expérimentations telles que les Territoires zéro chômeur de longue durée qui donnent des résultats".Enfin sur l’immigration, "c’est moi qui fixe la ligne" a déclaré hier soir Michel Barnier après les propos de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. "Il y aura des mesures rigoureuses pour (la) maîtriser" a-t-il ajouté se défendant de négocier avec Marine Le Pen. La leader du parti d’extrême droite avait salué ces derniers jours l’"envolées lyriques sur le rétablissement de l’ordre" du nouveau locataire de la place Beauvau et des propositions qui "ne sont pas sans me rappeler un certain programme présidentiel". A la suite du discours de politique générale, la cheffe des députés RN - qui est jugée depuis le 30 septembre et pour deux mois dans l’affaire dite des assistants parlementaires européens du FN - avait confirmé qu’elle n’entendait pas censurer a priori le Premier ministre, tout en conditionnant ce soutien à trois exigences.
Alors 40 milliards d’économies, 20 milliards de recettes fiscales, que prévoit le gouvernement Barnier ? Quelles conséquences sur les services publics ? Qu’est-ce que les territoires zéro chômeur de longue durée ? Enfin quels sont les enjeux du procès des assistants parlementaires européens du Front national (devenu le RN) ? Que reproche la justice au parti et à Marine Le Pen ?
Les experts :
- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - JEFF WITTENBERG - Journaliste politique - France Télévisions- ANNE DE GUIGNÉ- Grand reporter Le Figaro Economie
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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François-Xavier Pietri - Automobiles: Malus pour tous?
04-10-2024
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, l'invité du 3 octobre : François-Xavier Pietri, journaliste et auteur de Rendez-nous la liberté de rouler ! publié aux éditions de l'Observatoire. Alors que l’exécutif commence à dévoiler ses pistes dans le but de combler le déficit, le gouvernement envisage de toucher au bonus-malus écologique. Ce bonus-malus écologique s’applique aux véhicules dépassant un seuil de 118 g de CO2 par kilomètre ou pesant plus de 1 600 kg. Selon les informations du journal Le Monde, le premier seuil serait progressivement abaissé jusqu’à atteindre 99 g/km en 2027. Et le "malus masse" serait lui fixé à 1 500 kg.
L’enquête d’OpinionWay pour Le Parisien est sans appel : 63 % des Français veulent le report ou l’annulation de la décision européenne qui interdit la vente des véhicules neufs thermiques dès 2035. Parmi eux, 37 % souhaitent même qu’elle soit supprimée et seul un peu plus d’un tiers souhaite la maintenir ou l’avancer. Le résultat de ce sondage prouve, selon Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem, la fin de la lune de miel entre les Français et le moteur électrique. "Depuis deux ou trois ans, le message s’est brouillé et a fait naître un doute sur le véhicule électrique. L’augmentation du prix de l’électricité depuis la guerre en Ukraine, le coût à l’achat, l’autonomie des véhicules ou encore le besoin de subventions publiques sont autant de facteurs qui freinent l’adoption massive des automobilistes". Pour l’instant, seule une minorité de Français, souvent les plus hauts revenus, s’offre un moteur électrique. La prix est un facteur important puisque l’achat d’une voiture électrique est plus élevé de 30 % en moyenne par rapport à un véhicule thermique. Pour accélérer l’adhésion des ménages, des aides publiques ont été mises en place, partout en Europe. En France, la voiture électrique à 100 euros, le leasing social, a séduit des milliers de ménages modestes.François-Xavier Pietri, journaliste économique et auteur de "Rendez-nous la liberté de rouler !" publié aux éditions de l'Observatoire reviendra sur la piste du gouvernement de Michel Barnier qui pourrait généraliser le malus à l’achat pour les véhicules thermiques.
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Après les retraités, qui va payer? - Vos questions sms -
03-10-2024
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du 3 octobre - Budget: Après les retraités, qui va payer?Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Editorialiste - Les Echos et France Inter - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - CÉLINE ANTONIN - Économiste - OFCE, professeure à Sciences Po - LISA THOMAS-DARBOIS - Directrice des études France à l’Institut Montaigne
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Budget: Après les retraités, qui va payer?
03-10-2024
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du 3 octobre - Budget: Après les retraités, qui va payer?40 milliards d’économies, 20 milliards de recettes supplémentaires soit 60 milliards d’euros à trouver l’année prochaine pour réduire le déficit à 5 % du PIB. Jamais la France n’a prévu un tel effort sur un seul budget. Comment le gouvernement Barnier compte-t-il y parvenir ? Pour l’instant peu de détails sur les économies envisagées si ce n’est que les retraités vont devoir attendre 6 mois pour voir leurs pensions revaloriser en fonction de l'inflation. Juillet plutôt que janvier 2025 ce qui permettra de récupérer 3 milliards d’euros.Côté recettes, Matignon et Bercy ont confirmé des impôts temporaires sur les grandes entreprises profitables et sur les personnes les plus fortunées. Si les modalités des prélèvements sur les sociétés ne sont toujours pas précisées, ils représenteraient 8 milliards d’euros. Sur les ménages les plus fortunés, le gouvernement réfléchirait à une manière de corriger ce qui a été expliqué par l’Institut des politiques publiques l’an dernier, à savoir que, proportionnellement, les gigariches paient moins d’impôts que les autres contribuables. Sans dévoiler la piste retenue, le nouveau ministre de l’Économie, Laurent Saint-Martin, a précisé ce jeudi matin qui serait concerné : les 0,3 % les plus aisés, à savoir un "ménage sans enfant qui touche des revenus d’à peu près 500 000 euros par an" a-t-il expliqué. Son cabinet a ensuite indiqué qu’il s’agit de 65 000 ménages. Parmi les recettes supplémentaires, figurent également des mesures de fiscalité verte à hauteur de 1,5 milliard d’euros, assurent Bercy et Matignon, concernant notamment les voitures polluantes et le transport aérien.Mais ces pistes font déjà vivement réagir à l’Assemblée nationale au sein de la coalition gouvernementale. L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a jugé ce jeudi "inacceptable" le projet de budget esquissé critiquant les augmentations d'impôts qui ne sont pas accompagnées, selon lui, de propositions de réformes structurelles. "Il faut expliquer ce qu'on va faire du pays", a affirmé celui qui a également été ministre des Comptes publics entre 2017 et 2020. "Je ne voterai pas une augmentation d'impôts", a-t-il menacé sur franceinfo. Au sein de la commission des finances du Sénat, des élus se disent également "interrogatifs" voire inquiets, en l’absence d’éléments plus précis."Certains ont des lignes rouges, parfois très rouges d'ailleurs" avait ironisé lors de son discours de politique générale Michel Barnier. Le Premier ministre fustigeait ainsi la liste à la Prévert déroulée par les oppositions sur les sujets qui fâchent - et qui pourraient conduire à de vifs débats lors de l’examen du budget 2025 voire une censure du gouvernement.Alors que prépare le gouvernement Barnier pour boucler le budget 2025 ? Pourquoi la France emprunte-t-elle désormais à un taux plus élevé que le Portugal et l'Espagne ? Comment la péninsule espagnole est-elle redevenue une des locomotives de la zone euro ? Alors qu’en France l’INSEE prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,1 %, la Banque d'Espagne anticipe une croissance de 2,8 % d'ici la fin de l'année, soit un niveau bien supérieur à la moyenne de la zone monétaire (0,8 %, selon la BCE). Une croissance poussée par la consommation dans un pays qui a fait le choix d’augmenter le salaire minimum de 54 % en six ans. En parallèle, les pays d'Europe du Sud ont pris des mesures pour assainir les comptes publics. En 2010, le Portugal affichait un déficit budgétaire à 10 % de son PIB, depuis il a remonté la pente en opérant des coupes budgétaires drastiques avec des conséquences profondes sur le tissu économique et social du pays.En France pour faire face aux dérapages budgétaires, l'État vend depuis plusieurs années ses biens immobiliers. En 2023, 645 biens publics ont été vendus "pour une valeur de 280 millions d'euros".
Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Editorialiste - Les Echos et France Inter - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - CÉLINE ANTONIN - Économiste - OFCE, professeure à Sciences Po - LISA THOMAS-DARBOIS - Directrice des études France à l’Institut Montaigne
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102
Héloïse Fayet - Les conséquences de la frappe de l'Iran sur Israël
03-10-2024
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, l'invitée du 2 octobre : Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’IFRI et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération.Hier soir, l’Iran a lancé 200 missiles contre Israël, dont pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques. Les gardiens de la révolution ont affirmé que "90 % des missiles" avaient "atteint leurs cibles". Le chef d'état-major iranien a affirmé que les missiles avaient visé "les trois principales bases aériennes militaires du régime sioniste, le Mossad (les services secrets israéliens), la base aérienne de Nevatim pour les avions F-35 et la base aérienne de Hatzerim, qui a été utilisée pour assassiner le martyr Nasrallah".Pour Benyamin Netanyahou, "l’Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix". Israël, qui a assuré que la quasi-totalité des missiles avait été interceptée, menace de répliquer. Une riposte qui en appellerait une nouvelle, a averti Téhéran. Alors que les États-Unis ont fait part hier de discussion avec Israël sur la réponse à apporter, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence aujourd’hui. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, a "condamné l’élargissement du conflit" dans la région et l’Élysée a "mobilisé" "ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne".Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’IFRI et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération, reviendra sur la situation au Proche-Orient et sur le risque d'escalade.
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103
Retraites, entreprises...ceux qui vont payer! - Vos questions sms
02-10-2024
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du 2 octobre - Pensions de retraite, impôts... Le tournant de la rigueur ?Au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Matignon et Bercy ont finalisé le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Il sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 10 octobre en même temps que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Mais une partie du texte a été transmise mardi soir au Haut Conseil des finances publiques qui rendra son avis sur son contenu la semaine prochaine, et un chiffre retient l’attention : le montant, inédit, du redressement des finances publiques ambitionné pour 2025 qui s'élève à 60 milliards d'euros, dont un peu plus de 40 milliards liés à des économies et un peu moins de 20 milliards à des augmentations de recettes.Pour l’heure, aucun détail n'a été donné sur les hausses d'impôts envisagées, mais le Premier ministre a confirmé hier devant les députés qu’un effort fiscal sera bien demandé aux grands groupes et grandes entreprises ainsi qu'aux Français les plus fortunés, au nom de la "justice fiscale". Bercy, de son côté, a insisté sur son caractère "exceptionnel et donc transitoire".Du côté des économies, plus de la moitié d’entre elles vont être prises en charge par l’Etat. Cinq milliards d'euros d'économies supplémentaires vont ainsi être demandés, en plus des 15 milliards d'euros figurant déjà dans les lettres plafond. Sans que l’on sache pour l’instant quelles politiques publiques seront concernées. 14 milliards d’euros seront par ailleurs pris en charge par la Sécurité sociale. Le gouvernement prévoit notamment de repousser de six mois l’indexation des pensions des retraites sur l’inflation, qui n’interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l’an prochain. Il compte également limiter à 2,8 % la progression de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. Enfin 6 milliards d'euros viendraient des collectivités locales.Des coupes massives qui auront un effet sur l’ensemble de l’activité économique. Le gouvernement indique l’avoir pris en compte dans les hypothèses macroéconomiques retenues, en baissant la croissance du PIB pour l’an prochain de 0,3 point (de 1,4 % à 1,1 %).Indexation des retraites reportée, dépenses de santé réduites, fiscalité… Comment le gouvernement Barnier compte-t-il boucler le budget 2025 ? Comment les grandes entreprises pourraient-elles y contribuer ? Quelles conséquences sur l’économie ? Et pourquoi le groupe Lactalis vient-il d’annoncer une diminution de sa collecte de lait en France d'ici la fin de l'année ? Dans les campagnes, l'inquiétude monte chez les producteurs. Les agriculteurs parlent d'un "coup de tonnerre", "d'inquiétudes" mais aussi de "colère."
Les experts :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
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Retraites, entreprises...ceux qui vont payer! - L'intégrale
02-10-2024
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du 2 octobre - Pensions de retraite, impôts... Le tournant de la rigueur ?Au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Matignon et Bercy ont finalisé le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Il sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 10 octobre en même temps que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Mais une partie du texte a été transmise mardi soir au Haut Conseil des finances publiques qui rendra son avis sur son contenu la semaine prochaine, et un chiffre retient l’attention : le montant, inédit, du redressement des finances publiques ambitionné pour 2025 qui s'élève à 60 milliards d'euros, dont un peu plus de 40 milliards liés à des économies et un peu moins de 20 milliards à des augmentations de recettes.Pour l’heure, aucun détail n'a été donné sur les hausses d'impôts envisagées, mais le Premier ministre a confirmé hier devant les députés qu’un effort fiscal sera bien demandé aux grands groupes et grandes entreprises ainsi qu'aux Français les plus fortunés, au nom de la "justice fiscale". Bercy, de son côté, a insisté sur son caractère "exceptionnel et donc transitoire".Du côté des économies, plus de la moitié d’entre elles vont être prises en charge par l’Etat. Cinq milliards d'euros d'économies supplémentaires vont ainsi être demandés, en plus des 15 milliards d'euros figurant déjà dans les lettres plafond. Sans que l’on sache pour l’instant quelles politiques publiques seront concernées. 14 milliards d’euros seront par ailleurs pris en charge par la Sécurité sociale. Le gouvernement prévoit notamment de repousser de six mois l’indexation des pensions des retraites sur l’inflation, qui n’interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l’an prochain. Il compte également limiter à 2,8 % la progression de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. Enfin 6 milliards d'euros viendraient des collectivités locales.Des coupes massives qui auront un effet sur l’ensemble de l’activité économique. Le gouvernement indique l’avoir pris en compte dans les hypothèses macroéconomiques retenues, en baissant la croissance du PIB pour l’an prochain de 0,3 point (de 1,4 % à 1,1 %).Indexation des retraites reportée, dépenses de santé réduites, fiscalité… Comment le gouvernement Barnier compte-t-il boucler le budget 2025 ? Comment les grandes entreprises pourraient-elles y contribuer ? Quelles conséquences sur l’économie ? Et pourquoi le groupe Lactalis vient-il d’annoncer une diminution de sa collecte de lait en France d'ici la fin de l'année ? Dans les campagnes, l'inquiétude monte chez les producteurs. Les agriculteurs parlent d'un "coup de tonnerre", "d'inquiétudes" mais aussi de "colère."
Les experts :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
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Elena Volochine - Poutine: l'appel à la mobilisation générale?
02-10-2024
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, l'invitée du 1er octobre : Elena Volochine, grand reporter, ancienne correspondante en Russie et auteure de "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine".Dans une vidéo publiée hier, Vladimir Poutine a assuré que "tous les objectifs fixés seront atteints" en Ukraine, estimant que "la vérité est de notre côté". Il s’est d’ailleurs félicité de l'annexion de 4 régions ukrainiennes et a salué un "événement fatidique" qui s'est imposé il y a 2 ans pour protéger, selon lui, les habitants russophones de ces régions ukrainiennes contre une "dictature néonazie" et un "nationalisme radical".Elena Volochine s’est penchée sur cette "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine”, dans son nouvel ouvrage publié aux éditions Autrement. Grand reporter, vidéaste et réalisatrice, elle a été, entre 2012 et 2022, correspondante en Russie et revient justement aux origines de cette propagande qui imprègne aujourd’hui l’espace public et infiltre tous les domaines de la société. Elle évoque la propagande à l'école, comment Vladimir Poutine réécrit l’histoire de la Russie et réhabilite Saline pour en faire aux yeux des Russes non pas le tyran mais un héros. À l’école, on apprend à la jeunesse que la Russie serait victime d’un complot de l’Occident dans le but de valoriser le sentiment patriotique et d’empêcher toute contestation interne. Elena Volochine, grand reporter, ancienne correspondante en Russie et auteure de "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine", publié aux éditions Autrement, reviendra sur cette propagande, à la fois l’une des causes du conflit et son arme la plus efficace.
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106
Barnier : les chantiers, la méthode... et les recadrages - Vos questions sms
01-10-2024
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du 1er octobre - Barnier : les chantiers, la méthode... et les recadrages Les experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur- Caroline Michel-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France Culture- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune
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Barnier : les chantiers, la méthode... et les recadrages - L'intégrale
01-10-2024
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du 1er octobre - Barnier : les chantiers, la méthode... et les recadrages A partir de 15 heures devant une Assemblée sans majorité, le Premier ministre a pris la parole pour détailler ses priorités et la méthode qu'il compte appliquer depuis Matignon. Un discours de politique générale très attendu près de quatre semaines après sa nomination par Emmanuel Macron. Plusieurs partis, y compris au sein du camp présidentiel, ont déjà mis en garde Michel Barnier contre des "lignes rouges" qu'il ne devrait pas franchir sous peine de perdre leur soutien, voire de déclencher le vote d'une motion de censure. Le chef du gouvernement devait donner des gages à sa coalition hétéroclite et présenter des solutions pour redresser en premier lieu les finances publiques. Le déficit dépasse les 6 % du PIB cette année. Pour tenter de ramener "le déficit à 5 % du PIB en 2025 et sous les 3 % en 2029", Michel Barnier a annoncé "une contribution exceptionnelle" des "Français les plus fortunés" et un "effort ciblé, limité dans le temps" supporté par les "grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants". Le chef du gouvernement a également mis l’accent sur la nécessité de faire des économies. "Le premier remède de la dette, c'est la réduction des dépenses" a-t-il déclaré mettant en avant l’importance de " l'efficacité de la dépense publique" et l’importance de développer "une culture de l’évaluation". En ce sens il souhaite "mutualiser et regrouper des agences", ainsi que "mieux détecter les cas de sur-transposition des normes européennes" pour une "simplification" des normes. Il a par ailleurs annoncé la fusion de "France Stratégie avec le Haut-Commissariat au plan. Il y a dans les services de l’Etat de l’intelligence et de l’expertise, qui peuvent être utilisées sans avoir recours aux cabinets de conseils privés" a-t-il souligné.Le chef du gouvernement a également placé au cœur de son action la "dette écologique". "Nous pouvons et nous devons faire plus pour lutter contre le réchauffement climatique", citant "l'économie circulaire", la "décarbonation des usines", "l'encouragement aux innovations". "Je crois depuis longtemps à une écologie des solutions", a-t-il affirmé, promettant par ailleurs de poursuivre "résolument le développement du nucléaire", "des énergies renouvelables", de "la biomasse".Michel Barnier s’est ensuite dit "prêt à une réflexion" sur "le scrutin à la proportionnelle". Il a évoqué la nécessité de reprendre "dialogue sur les retraites" et a proposé "aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements raisonnables de la loi." En matière de pouvoir d’achat, le SMIC sera revalorisé "de 2 % dès le 1er novembre" a-t-il expliqué.Le Premier ministre a également fixé "cinq grands chantiers prioritaires" pour la France : le niveau de vie, les services publics, la sécurité au quotidien, la fraternité et l’immigration.
Ma politique sera "indissociable du respect de l’État de droit" a enfin assuré le Premier ministre alors que les déclarations de Bruno Retailleau, le nouveau ministère de l'Intérieur, ont déclenché une polémique depuis ce week-end. En affirmant d’abord que "l’immigration n’est pas une chance" et en estimant ensuite que "l’État de droit, ça n’est pas intangible ni sacré". La gauche mais aussi une partie du bloc présidentiel, dont plusieurs membres sont au gouvernement, avaient vivement dénoncé ces déclarations. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a par exemple rappelé que l'Etat de droit "protège[ait] notre démocratie", se disant "inquiète" des propos de l'ancien patron des sénateurs LR. Le député MoDem Erwan Balanant a, de son côté, appelé le chef du gouvernement à "recadrer" son ministre de l’Intérieur. Avant de prévenir : "Le peuple souverain sans l’État de droit, c’est la dérive immédiate vers le populisme et le rêve des extrêmes".Une avalanche de réactions qui a poussé Bruno Retailleau à publier un communiqué ce mardi matin. "Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés. C’est là le fondement de notre République" a-t-il écrit. Avant de marteler, à nouveau, son ambition réformatrice : "Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits - à commencer par le premier d'entre, le droit d’être protégé -, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République". Puis l’ex-chef de file des sénateurs Les Républicains a assuré que c’est "ce que nous ferons sous l'autorité du Premier ministre".
Alors que retenir de ce discours de politique générale ? Qu’est-ce qui se dessine ? Comment l’exécutif compte-t-il boucler le budget 2025 ? Quelle politique en matière d’immigration ?
Les experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur- Caroline Michel-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France Culture- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
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108
Charlotte Gillard - Marine Le Pen: l'heure du procès
01-10-2024
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, l'invitée du 30 septembre : Charlotte Gillard, journaliste à France Télévisions et co-réalisatrice du Complément d’enquête "RN : où sont passés les millions de l’Europe ?"Le procès des assistants présumés fictifs du FN devenu le Rassemblement national s’est ouvert ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris. L’affaire a commencé en 2014 après une enquête de l’Office européen de lutte antifraude, qui a révélé des irrégularités dans l’utilisation des fonds européens pour les salaires des assistants parlementaires. L’enquête a conduit à des soupçons de fraude impliquant plusieurs millions d’euros. Le RN est poursuivi pour des faits de "détournement de fonds publics" et de "complicité de détournement de fonds publics". Il est soupçonné d’avoir eu recours à des emplois fictifs au Parlement européen entre 2004 et 2016.
Marine Le Pen a été mise en examen en juin 2017 pour "abus de confiance" et "complicité", des poursuites requalifiées après en "détournement de fonds publics". Le maire de Perpignan Louis Aliot, l’ex-trésorier du parti Nicolas Bay, le porte-parole du RN Julien Odoul, l’ancien député Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen figurent aussi sur le banc des accusés. Au total, 27 personnes sont accusées : 11 eurodéputés élus sur des listes RN, 12 autres ayant été leurs assistants parlementaires et auxquels s'ajoutent 4 collaborateurs du parti.Charlotte Gillard est journaliste à France Télévisions et co-réalisatrice du magazine de Complément d’enquête : "RN : où sont passés les millions de l’Europe ?". Elle reviendra sur les enjeux de ce procès.
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109
Liban : Israël vers une offensive terrestre ? - Vos questions sms
30-09-2024
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du 30 septembre - Liban : Israël vers une offensive terrestre ?Les experts :
- AGNES VAHRAMIAN - Directrice de la rédaction de France Info, ancienne correspondante au Moyen-Orient- JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense- DAVID RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques, auteur de "La République islamique d’Iran en crise systémique"- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
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Liban : Israël, vers une offensive terrestre ? - L'intégrale
30-09-2024
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du 30 septembre - Liban : Israël vers une offensive terrestre ?Les frappes israéliennes se poursuivent au Liban deux jours après la mort du chef du Hezbollah lors d’un intense bombardement à Beyrouth. Et pour la première fois, cette nuit, c’est un immeuble en plein cœur de la capitale qui a été visé. Trois militants d’un groupe armé palestinien auraient été tués. Une nouvelle étape dans l’escalade qui renforce l’inquiétude de la population libanaise et de la communauté internationale. Quelque 100.000 personnes ont fui vers la Syrie depuis le début des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), un chiffre qui a doublé en deux jours. Depuis hier soir, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est à Beyrouth. Il est le premier diplomate occidental de haut rang à se rendre au Liban depuis l’intensification des frappes israéliennes. Il a remis aux autorités libanaises "12 tonnes de médicaments et de matériels médicaux" pour répondre " à des besoins de médecine d'urgence et générale, notamment pédiatrique". Une équipe de #cdanslair s’est rendue dans un hôpital de Beyrouth. Le ministre des Affaires étrangères a également confirmé le décès d’un deuxième Français depuis le début de l’offensive israélienne. Environ 20 000 ressortissants français résident actuellement au Liban.Après s’être entretenu avec le président du conseil des ministres libanais, ce dernier a appelé à un cessez-le-feu avec Israël. « La clé de la solution est de mettre fin à l’agression israélienne contre le Liban, et de revenir à l’appel lancé par les Etats-Unis et la France avec le soutien de l’Union européenne et de pays arabes et étrangers en faveur d’un cessez-le-feu », a écrit Najib Mikati, dans un message posté sur X. "La priorité est l’application de la résolution 1701" de l’Organisation des Nations unies, qui a mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais, a-t-il ajouté.Paris et Washington, rejoints par des pays arabes, occidentaux et européens, ont appelé la semaine dernière à un "cessez-le-feu immédiat de vingt et un jours" entre Israël et le Hezbollah pour « donner une chance à la diplomatie". Une initiative ignorée pour l’instant par Israël, qui a, à l’inverse, augmenté depuis ce week-end ses frappes au Liban, éliminant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah et le chef de la branche libanaise du Hamas, Fatah Charif Abou al-Amine. Par ailleurs, l'État hébreu a visé les ports de Ras Issa et Hodeïda, contrôlés par les rebelles yéménites houthis, élargissant sa confrontation avec les alliés de l'Iran.L’Iran de son côté a assuré ce lundi qu’il ne va pas déployer des combattants pour affronter Israël. "Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l’agression du régime sioniste, et il n’est pas nécessaire de déployer des forces auxiliaires ou volontaires iraniennes", a expliqué le porte-parole de la diplomatie iranienne au cours de sa conférence de presse hebdomadaire. Pour autant, l’Iran a menacé, dimanche, de venger la mort d’un général des Gardiens de la révolution Abbas Nilforoushan tué comme le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite armé et financé par la République islamique d’Iran. Téhéran a dans le même temps accusé Washington d’être un partenaire "du gang criminel au pouvoir à Tel-Aviv".
Depuis la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, et dans une ambiance houleuse, Benyamin Netanyahou avait averti vendredi l’Iran : "Si vous nous frappez, nous vous frapperons". "Il n’y a aucun endroit en Iran que le long bras d’Israël ne peut atteindre", avait-il martelé à New York.Alors quelle est la situation au Liban ? Jusqu’où ira l’escalade ? Que va faire l’Iran ? Quels sont les objectifs désormais d'Israël ? S’il tente de regagner du crédit politique grâce à l’offensive contre le Hezbollah au Liban, le Premier ministre israélien est toujours très contesté dans son pays après le 7 octobre. Une majorité d’Israéliens, toutes sensibilités politiques confondues, désapprouve la guerre de Gaza tel que la conduit Benyamin Netanyahou. Ils accusent en particulier le Premier ministre de sacrifier délibérément la vie des otages. Nos journalistes ont rencontré le père de l’une des otages.
Les experts :
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Dr Delphine Loirat - Cancer du sein: les progrès et l'espoir
29-09-2024
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, l'invitée du 28 septembre : Dr Delphine Loirat, oncologue médicale à l’Institut Curie, spécialiste du cancer du sein.Mardi débute l'opération Octobre rose, qui depuis plus de 20 ans vise à sensibiliser la population au cancer du sein. Une femme sur huit aura un cancer du sein au cours de sa vie, et 60.000 nouveaux cas sont détectés chaque année en France. C'est le type de tumeur le plus courant chez la femme, et la première cause de mortalité par cancer. Un cancer qui touche particulièrement la France, qui occupe désormais la première place mondiale pour l'incidence du cancer du sein. D'où l'importance d'un dépistage efficace et précoce, car on sait qu'en cas de dépistage précoce, 9 femmes sur 10 guérissent d'un cancer du sein.Pourtant, seulement une femme sur deux de plus de 50 ans se fait dépister. Un manque d'information, une difficulté d'accès au soin, ou l'absence de symptômes sont parmi les raisons les plus souvent invoquées. Selon le Dr Delphine Loirat, spécialiste du cancer du sein, un autre phénomène constaté au quotidien est qu'"il y a des femmes qui ne veulent pas savoir". "Il y a des patientes qui savent qu'il y a un cancer, elles voient qu'il y a une modification du sein, elles savent clairement que c'est un cancer, mais la peur de rentrer dans la machine des traitements les retient", témoigne-t-elle.Le Dr Delphine Loirat, oncologue à l’Institut Curie, reviendra avec nous sur la nécessité de promouvoir un meilleur dépistage du cancer du sein, sur les facteurs de risques à connaitre et sur les avancées en matière de traitement, et de recherche sur la maladie.
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Liban : Israël décapite le Hezbollah - Vos questions sms
28-09-2024
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du 28 septembre - Liban : Israël décapite le HezbollahLes experts :
- Général Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Institut international pour les études stratégiques (IISS)- Soulayma MARDAM BEY - Journaliste – « L’Orient-Le jour »- Patricia ALLÉMONIÈRE - Ancienne grand reporter - Spécialiste des questions internationales - Auteure de « Au coeur du chaos »
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Liban : Israël décapite le Hezbollah - L'intégrale
28-09-2024
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du 28 septembre - Liban : Israël décapite le HezbollahHassan Nasrallah est mort. L’armée israélienne a annoncé avoir éliminé le tout puissant chef du Hezbollah lors d’un intense bombardement à Beyrouth la nuit dernière. Elle a affirmé sur X qu’il "ne serait plus en mesure de terroriser le monde". La milice chiite libanaise a confirmé aujourd’hui la mort de celui qui la dirigeait depuis 1992. Sa mort est un coup de tonnerre, mais ses conséquences restent encore incertaines. La réaction de l'Iran, principal soutient du Hezbollah, ne s'est pas faite attendre : "La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra", a affirmé Téhéran. Sa mort "rend le monde plus sûr", a pour sa part commenté l'armée israélienne.Pour parvenir à éliminer l’un de ses pires ennemis, l’Etat hébreu n’a fait de détail. La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été intensément bombardée.Dans la capitale du Liban, comme ailleurs dans le pays, les jours se suivent et se ressemblent, marquée par les nombreuses frappes de l’armée israélienne.Si Tsahal annonce prendre pour cible le centre de commandement de son ennemi et ses dépôts d’armes, les dommages sont très conséquents et le bilan humain est lourd. Les frappes israéliennes ont fait plus de 700 morts depuis lundi, selon un décompte des autorités libanaises. Sur place, les habitants ne peuvent que constater les dégâts. Face au péril, certains ont dû être déplacés. Ils n’ont pas de mot assez dur contre leur ennemi juré. Leur colère, immense, n’a d’égale que leur détresse alors que, comme à Gaza, ils estiment que la communauté internationale ferme les yeux.Qu’importe l’émotion suscitée. Pour le gouvernement de Benyamin Netanyahou, le coup porté au Hezbollah justifie la stratégie militaire employée. L’armée de l’Etat hébreu a tué la quasi-totalité des dirigeants politiques et militaires de son grand ennemi du Nord. Le Hezbollah est-il encore capable d'une réplique d'ampleur.On estime que le Hezbollah dispose de dizaines de milliers de combattants entraînés et armés. L'organisation a le soutien de l’Iran, qui la finance et qui l’arme de dizaines de milliers de roquettes. Mais que pèse militairement la milice aujourd’hui ?Nulle doute qu’elle est très affaiblie après la mort de celui qui était son chef charismatique depuis 1992. Il faisait l’objet d’un véritable culte de la personnalité parmi ses fidèles. Considéré comme l'homme le plus puissant du Liban, il vivait dans la clandestinité depuis des années.Pour les quelque 60 000 Israéliens évacuées de Galilée, au nord de leur pays, sa mort est une victoire. Ils ont quitté leur foyer sous la menace des tirs de roquettes du Hezbollah.Une équipe de C dans l’air s’est rendue dans un hôtel de Tel Aviv, où des déplacés soutiennent l’offensive en cours au Liban. Car l’Etat hébreu, en attaquant la milice libanaise, s’est donné pour mission de permettre leur retour en sécurité. Beaucoup d’entre eux, qu’ils aiment ou pas Netanyahou, le soutiennent dans sa stratégie d’aller jusqu’à l’éradication du Hezbollah, tout comme du Hamas. C’est pour eux une question de survie. Le traumatisme du 7 octobre est toujours présent.Quelles seront les conséquences de la mort d'Hassan Nasrallah ?Quelle est aujourd'hui la force militaire du Hezbollah ?Que pensent les Israéliens de l'offensive en cours au Liban ?
Les experts :
- Général Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique - Institut international pour les études stratégiques (IISS)- Soulayma MARDAM BEY - Journaliste – « L’Orient-Le jour »- Patricia ALLÉMONIÈRE - Ancienne grand reporter - Spécialiste des questions internationales - Auteure de « Au coeur du chaos »
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Valentine Arama - Affaire Jubilar: Ni corps ni aveux
28-09-2024
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, l'invitée du 27 septembre : Valentine Arama, journaliste justice au Point, auteure de "Delphine Jubillar, une disparition" aux éditions du Rocher.Delphine Jubillar, alors infirmière et mère de 2 enfants, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines près d'Albi, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19. Cédric Jubillar est poursuivi pour le meurtre de sa compagne et est incarcéré depuis sa mise en examen le 18 juin 2021.
Ce jeudi, la cour d’appel de Toulouse s’est prononcée en faveur du renvoi aux assises de Cédric Jubillar, accusé d’avoir tué sa compagne Delphine en décembre 2020 et d’avoir fait disparaître son corps. Il sera jugé pour “homicide volontaire sur son épouse”. Le renvoi devant les assises de Cédric Jubillar a été requis en juin par le parquet général après une instruction suite à un supplément d'information ordonné en février à la suite de nouveaux éléments.Selon une source judiciaire, le procès devrait se tenir devant la cour d'assises du Tarn courant 2025. Pour la défense, l'objectif est de voir les magistrats de la cour revenir sur l'affirmation de culpabilité de Cédric Jubillar contenue dans l'Ordonnance de mise en accusation, un "acte de procédure qui est contraire à tout" selon Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar. "Sans cadavre, sans preuves, sans scène, sans aveux, ça va être un procès avec beaucoup de suppositions" estime la défense de Cédric Jubillar qui clame son innocence depuis le début.
De l’autre côté, Malika Chmani, avocate des enfants du couple estime que "ce procès est une bonne décision pour la famille car il est important que Cédric Jubillar ait à rendre des comptes et qu’il donne enfin les explications qu’il doit à ses enfants".
Valentine Arama reviendra sur la décision de la cour d'appel de Toulouse qui a confirmé cette semaine le renvoi de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, devant une cour d'assises.
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Déficit : où trouver l'argent ? - Vos questions sms
27-09-2024
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du 27 septembre - Déficit : où trouver l'argent ? Les experts :
- Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne DE GUIGNÉ - Journaliste économique – Le Figaro - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Hélène KOHL (en duplex de Berlin) - Journaliste, correspondante en Allemagne.
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Budget: taxer les riches suffira-t-il? - L'intégrale
27-09-2024
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du 27 septembre - Déficit : où trouver l'argent ? Le Premier ministre réunit tous ses ministres ce vendredi après-midi à Matignon pour un séminaire gouvernemental. L’occasion pour le chef du gouvernement de ressouder son équipe et rappeler ses "méthodes de travail" après une première semaine pour le moins agitée mais aussi de définir les priorités de ces prochains mois. Un conseiller ministériel a expliqué que Michel Barnier aurait demandé à chacun de venir avec ses propositions pour l'aider à construire sa déclaration de politique générale, prévue le 1er octobre. Avec en haut des dossiers : le budget 2025 qui doit être présenté à l’Assemblée le 9 octobre prochain.Une première équation particulièrement difficile à résoudre pour le Premier ministre et son gouvernement, aussi bien sur le plan politique que sur le plan financier. "Le budget pour 2025 sera sans doute le plus délicat, ou un des plus délicats de la Ve République", a déclaré le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, en insistant sur la situation des finances publiques lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n’est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, soit deux fois le seuil autorisé par Bruxelles et près de deux points de plus que les prévisions de la précédente équipe. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d’euros, les recettes publiques de 220 milliards d’euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d’euros. Economies, coups de rabot, hausses des impôts pour le plus fortunés et les grandes entreprises… Toutes les pistes seraient sur la table pour trouver les 30 milliards nécessaires en 2025 afin de maîtriser notre dépense publique selon une note du Trésor. Mais dépenser moins pour combler le déficit, c'est l'objectif assumé depuis quelques jours par le gouvernement Barnier. Alors quelles coupes budgétaires ? Qui va payer ? Autre dossier sur la table, celui de la réindustrialisation de la France. "Nous devons redevenir une terre de production industrielle avec des ouvriers, avec des ingénieurs, avec des chercheurs. Nous devons redevenir une terre de production agricole, il s’agit d’une question de souveraineté" avait déclaré le 12 septembre dernier le Premier ministre lors de l'un de ses premiers déplacements en Savoie. Mais comment compte-t-il faire ? Outre le contexte budgétaire particulièrement tendu, l'état des forces en présence au Palais-Bourbon, sans majorité claire, rend l'exercice incertain et périlleux pour le gouvernement Barnier, déjà menacé par le dépôt d’une motion de censure du NFP. Les chefs des quatre groupes de la coalition de gauche à l’Assemblée, LFI, PS, Ecologiste et social et Gauche démocrate et républicaine (GDR, communistes et ultramarins), se sont entendus pour qu’elle soit déposée après la déclaration de politique générale du Premier ministre et qu’elle soit défendue par un membre du groupe socialiste.Une question budgétaire qui se pose également au Royaume-Uni où le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, est en chute libre dans les sondages après avoir évoqué des finances publiques dans un état "pire" qu’imaginé et un budget, présenté fin octobre, qui sera "douloureux", "Il n’y a pas de décisions faciles à prendre quand on a 22 milliards de livres sterling à trouver", a-t-il dit à The Observer, pointant les gouvernements conservateurs successifs qui ont laissé ce "trou noir" dans les finances publiques. Il a néanmoins promis dimanche lors de l’ouverture du congrès travailliste de protéger les services publics "à genoux" et écarté la mise en œuvre d’une politique d’austérité.
Les experts :
- Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne DE GUIGNÉ - Journaliste économique – Le Figaro - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Hélène KOHL (en duplex de Berlin) - Journaliste, correspondante en Allemagne.
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Ingrid Kragl - Scandale de l'eau, ça continue!
27-09-2024
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, l'invitée du 26 septembre : Ingrid Kragl, directrice de l’information chez l'ONG Foodwatch.Après avoir porté plainte contre Nestlé en janvier pour avoir purifié illégalement de l’eau contaminée pour continuer de la vendre, le tribunal d’Epinal s’est prononcé le 10 septembre dernier : la multinationale est contrainte de payer une amende mais ne sera pas jugée. Malgré cette décision, l'ONG Foodwatch a déposé 2 nouvelles plaintes ce mercredi pour obtenir qu’un juge d’instruction se penche sur les pratiques présentées comme frauduleuses du géant Nestlé et du groupe Sources Alma concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles.
L’association s’interroge aussi sur "la complaisance de l’État dans cette affaire" qui "pose la question de sa responsabilité". Déjà en janvier suite aux premières plaintes de Foodwatch, Nestlé avait demandé au gouvernement de lui accorder la permission d’utiliser les filtres les plus puissants qui lui avait alors accordé une forme de dérogation en affirmant que “l’absence de norme interdisant explicitement ce niveau de filtration”. L’ONG a donc publié en juillet dernier un rapport d’audit à l’égard des autorités françaises. Le rapport pointe du doigt leur manque de transparence à l’égard des consommateurs et consommatrices mais aussi des pays voisins et de la Commission.
Ingrid Kragl, directrice de l’information chez l'ONG Foodwatch reviendra sur le scandale des eaux minérales en bouteille.
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6 % de déficit... l'alerte rouge - Vos questions sms
26-09-2024
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du 26 septembre - 6 % de déficit... l'alerte rougeLes experts :- DOMINIQUE SEUX - Editorialiste - Les Echos - LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche, La Tribune - CORINNE LHAÏK - Journaliste – L’Opinion - STÉPHANIE VILLERS - Économiste- ISABELLE ORY (duplex) - correspondante à Bruxelles - L’Express et RTS
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6 % de déficit... l'alerte rouge - L'intégrale
26-09-2024
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du 26 septembre - 6 % de déficit... l'alerte rouge -Cela dérape encore. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n’est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, contre 5,6 % encore estimés en juillet par le Trésor. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d’euros, les recettes publiques de 220 milliards d’euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d’euros. La dette, elle, s’est alourdie de plus de 1000 milliards d’euros depuis 2017 et avec la remontée des taux d'intérêt son remboursement sera bientôt le premier poste de l’Etat devant l’Education nationale. Sous la Ve République un tel dérapage des comptes publics, hors période de crise et de récession, ne s’est jamais produit. Alors comment l’expliquer ? Pourquoi de tels écarts entre les prévisions et la réalité ? En 2023, le déficit public était déjà sorti des clous, à 5,5 % du PIB contre 4,9 % anticipés. L'Etat avait attribué en début d'année ce dérapage à des recettes fiscales de 21 milliards d'euros plus faibles qu'espéré l'an dernier. Ce qui a valu à la France d'être épinglée, ainsi que six autres pays européens, pour déficit excessif par Bruxelles. Après avoir obtenu ces derniers jours un report, la France est désormais tenue de présenter un plan de réduction du déficit public fin octobre. Et la tâche promet d'être ardue. Pour renouer avec la règle des 3 % de déficit maximum d’ici 2029, il va falloir trouver au moins 20 milliards d’économies par an. Que compte faire le nouveau gouvernement ? Auditionné jeudi devant la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, le ministre du Budget a confirmé qu'il présenterait le projet de budget pour 2025 "dans deux semaines" devant le Parlement, soit le 9 octobre prochain. Il a par ailleurs indiqué que le rétablissement des comptes publics passera "prioritairement" par une baisse des dépenses. Se disant néanmoins ouvert à un débat sur une hausse de la fiscalité s’"il répond à une problématique de justice fiscale", il a exclu une "augmentation d'impôts généralisée", car "on ne touche pas aux gens modestes et au travail et aux classes moyennes". Après sept années de baisses d’impôts, le Premier ministre Michel Barnier avait évoqué dimanche de possibles hausses d'impôts ciblées sur les contribuables les plus fortunés et les grandes entreprises.Alors quels impôts ont été supprimés ou baissés sous la présidence Macron ? quelles entreprises pourraient être mises à contribution ? Comment l’exécutif compte-t-il faire des économies ? Michel Barnier présentera les pistes privilégiées pour redresser les comptes le 1er octobre lors de son discours de politique générale, son premier test politique devant le Parlement avant celui du budget. Mais d’ores et déjà les tractations vont bon train. Le nouveau garde des Sceaux Didier Migaud a affirmé lundi soir qu’il allait «se battre » contre une coupe de 500 millions d’euros. "Il est nécessaire qu’on ait une justice qui ait les moyens de fonctionner" a affirmé le ministre confronté à plusieurs dossiers sensibles, à commencer par la questions des OQTF ou la justice des mineurs. Les agents de la protection judiciaire de la jeunesse manifestaient encore, il y a quelques jours, pour dénoncer leur manque cruel de moyens. Si le budget de la Justice a été en constante augmentation ces dernières années (9,3 milliards d’euros en 2023), avec 0,21 % de son PIB consacrée au système judiciaire, la France demeure dans le bas du classement de l’Europe dont la médiane européenne se situe à 0,3 %. Le pays avec 11,2 juges professionnels pour 1 000 habitants est très en dessous de la moyenne européenne (17,6). L’Allemagne en compte 2 fois plus avec 25 juges.
Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Editorialiste - Les Echos - LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche, La Tribune - CORINNE LHAÏK - Journaliste – L’Opinion - STÉPHANIE VILLERS - Économiste- ISABELLE ORY (duplex) - correspondante à Bruxelles - L’Express et RTS
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Sophie Cluzel - Handicap: toujours pas de ministre
26-09-2024
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, l'invité du 25 septembre : Sophie Cluzel, ancienne ministre chargée des personnes handicapées.Samedi soir, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a été annoncé avec 39 ministres dont 19 de plein exercice, mais pour la première fois depuis plus de 40 ans, aucun ministère ni secrétariat d'État n'est consacré au handicap. Depuis l'annonce de la composition du gouvernement samedi, de nombreuses associations s'étaient indignées de l'absence du handicap dans les intitulés de ministères et pourtant présent au précédent gouvernement sous la forme d'un ministère délégué, chargé des Personnes âgées et des Personnes handicapées, avec à sa tête Fadila Khattabi. Cet oubli a été corrigé ce midi. Une ministre déléguée aux personnes en situation de handicap sera nommée dans la journée d’après une information de France Inter auprès de Matignon.Sophie Cluzel, ancienne ministre chargée des personnes handicapées de 2017 à 2022 reviendra sur la mobilisation des associations qui a poussé le Premier ministre Michel Barnier à revenir sur ce manquement.
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Meurtre de Philipinne: Le drame et la polémique - Vos questions sms
25-09-2024
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du 25 septembre - Meurtre de Philipinne: Le drame et la polémiqueLes experts :
- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point- AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- IVANNE TRIPPENBACH - Grand reporter - Le Monde - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La France d’après"
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Meurtre de Philipinne: Le drame et la polémique - L'intégrale
25-09-2024
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du 25 septembre - Meurtre de Philipinne: Le drame et la polémiqueUn suspect a été arrêté après le meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans, retrouvée morte samedi dans le bois de Boulogne. Elle avait disparu la veille en sortant de la faculté de Paris-Dauphine. Grâce à la vidéosurveillance, les enquêteurs sont remontés jusqu’à un homme, interpellé mardi en Suisse. Il est âgé de 22 ans, est ressortissant marocain, a déjà été condamné pour viol lorsqu’il était mineur et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le profil et le parcours du suspect ont immédiatement faire réagir la classe politique et ravivé les tensions, déjà présentes depuis lundi, entre le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, partisan d’un durcissement de la politique pénale, et le garde des Sceaux Didier Migaud, qui a rappelé que la justice est "indépendante" et que le taux d’exécution des peines "n’a jamais été aussi élevé". Un bras de fer entre le très droitier ministre de l’Intérieur et la garde des Sceaux, unique recrue issue du PS, dont se tient pour l’instant à distance le Premier ministre, déjà occupé à recadrer le ministre de l’Economie, Antoine Armand, coupable à ses yeux d’avoir considéré mardi que le RN ne faisait pas partie de "l’arc républicain". Dans la foulée, Marine Le Pen a estimé que le Premier ministre devait aller expliquer à ses ministres la philosophie de son gouvernement, car il semblerait que certains n’aient pas encore totalement compris. Ce dernier a appelé la patronne du groupe d’extrême droite et le patron de Bercy a été contraint de se rétracter. Une attitude qui "révèle ce que l’on sait déjà", a estimé François Hollande. À savoir : "le gouvernement de monsieur Barnier dépend de madame Le Pen. C’est elle qui a fait en sorte d’intervenir auprès du président de la République pour donner un quitus à monsieur Barnier. Et c’est madame Le Pen qui fixe la règle". "Vous pouvez faire ce que vous avez à faire pour fixer une discipline dans le gouvernement sans qu’il soit besoin d’aller demander pardon, c’est de ça dont il s’agit", a encore affirmé l’ancien locataire de l’Élysée, à l’unisson de la gauche, qui dénonce un gouvernement dépendant de l’extrême droite.Et ils ne sont pas les seuls. Dans l’ancienne majorité aussi certains sont ulcérés par ce basculement. C’est le cas de Sacha Houlié qui a rompu avec le groupe macroniste à l’Assemblée nationale. "Tout le monde a décrété le front républicain (…) Aujourd’hui Monsieur Barnier explique qu’il faudrait travailler avec le RN, c’est un problème. Compter sur le RN pour que M. Barnier ne soit pas censuré, c’est un problème" a affirmé le député de la Vienne qui appelle à constituer un groupe social-démocrate dans l’Hémicycle. D’autres sont montés au créneau sur X pour défendre leur collègue de Bercy. "Un gouvernement soucieux d’appeler d’emblée Marine Le Pen pour la rassurer à la moindre contrariété ne représente pas mes valeurs. Faire barrage au RN pour au final lui être soumis ?" s’est notamment indigné le député du Maine-et-Loire Denis Masséglia.En revanche, ce rétropédalage du gouvernement est on ne peut plus normal pour le député du Rassemblement national Kevin Mauvieux, qui salue la réaction rapide de Michel Barnier. "On a toujours dit que le gouvernement Barnier était sous surveillance du RN, des électeurs, du peuple français", souligne-t-il. "Pour l’instant, on n’est que sur des paroles malheureuses. Mais s’il y a des actes malheureux derrière, on l’a déjà à plusieurs reprises, on ne se privera pas d’une censure."La menace plane donc toujours du côté du RN. Mais pour l’heure la formation de Marine Le Pen semble vouloir profiter de sa position pour arracher quelques victoires, même symboliques, à un Premier ministre qui ne devra son sursis qu’aux concessions faites à l’extrême droite et prépare son rendez-vous avec la justice. Le 30 septembre va s’ouvrir le procès de l’affaire dite des assistants parlementaires européens. Le NFP promet lui de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, dès l'ouverture de la session parlementaire à l'Assemblée nationale, soit le 1er octobre. Une coalition de gauche secouée par la mise en examen de la députée LFI Sophia Chikirou dans l’affaire des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017.Alors quel est l’avenir du gouvernement Barnier ? Que vont faire le RN et le NFP ?
Les experts :
- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point- AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- IVANNE TRIPPENBACH - Grand reporter - Le Monde - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La France d’après"
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Pierre Moscovici: Impôts ou économies? Que peut faire Barnier?
25-09-2024
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, l'invité du 24 septembre : Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.Le gouvernement Barnier, qui a été nommé ce samedi, se retrouve confronté au mur de la dette et des déficits. Selon le rapport de la Cour des comptes, l’année 2023 aura été "une très mauvaise année pour les finances publiques", avec un dérapage du déficit à 5,5 % du PIB, supérieur à celui de 2022 de 0,7 point, alors que la conjoncture était plutôt favorable. La hausse du déficit public pourrait atteindre 5,6 % du PIB en 2024 et 6,2 % du PIB en 2025.Selon Pierre Moscovici, le Premier président de la Cour des comptes, "nous avons perdu le contrôle de nos finances" et affirme que le budget 2025 sera "sans doute le plus compliqué à élaborer depuis le début de la Ve République". Les premières pistes sont avancées avant la présentation du budget le 9 octobre. Michel Barnier a expliqué dimanche soir qu'il demanderait aux contribuables et entreprises les plus riches un effort pour redresser les finances publiques, mais pas à l'ensemble des Français. "Je ne vais pas alourdir encore l'impôt sur l'ensemble des Français qui payent déjà le plus d'impôts de tous les partenaires européens, ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes". En revanche, il a indiqué "ne pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l'effort national", via des "prélèvements ciblés" qui toucheraient aussi "certaines grandes entreprises".
Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, reviendra sur le nouveau gouvernement de Michel Barnier nommé ce week-end et sur l'état des finances publiques françaises.
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Israël/Liban : la guerre est déclarée - Vos questions sms
24-09-2024
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du 24 septembre - Israël/Liban : la guerre est déclaréeLes experts :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend"- Hélène SALLON (en duplex de Beyrouth) - Correspondante au Liban – Le Monde
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Israël/Liban : "La guerre est déclarée" - L'intégrale
24-09-2024
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du 24 septembre - Israël/Liban : "Nous sommes au bord d'une guerre totale"Le Liban sous les bombes israéliennes. Ce mardi, Tsahal poursuit ses frappes dans le sud du pays, au lendemain de l'offensive la plus meurtrière depuis la guerre de 2006. Le bilan de ces dernières 48 heures au Liban fait état de 550 morts, dont 50 enfants, près de 1 830 blessés et dizaines de milliers de personnes obligées de fuir sur les routes. Un nombre qui "ne cesse d’augmenter", a alerté ce mardi l’ONU.Depuis l'explosion de milliers de bipeurs et talkies-walkies piégés la semaine dernière au Liban, le conflit entre Israël et le Hezbollah a pris un nouveau tournant, suscitant l'inquiétude dans la région, comme dans le monde. A l’Assemblée générale de l’ONU, la crainte d’une "guerre totale" est dans toutes les têtes. "Ce qui m’inquiète (c’est) la possibilité que le Liban ne se transforme (en) un autre Gaza !" a mis en garde le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. "Nous sommes au bord d’une guerre totale", a averti le chef de la diplomatie européenne. La France qui a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité a appelé "les partis et ceux qui les soutiennent à la désescalade" pour "éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous". En Israël, le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est félicité, en revanche, d’avoir "inverser le rapport de forces" dans le nord d’Israël, encore frappé cette nuit par des missiles du Hezbollah. "Nous détruisons l’infrastructure militaire que le Hezbollah a construite depuis 20 ans. Nous allons accélérer les opérations offensives aujourd’hui et renforcer tous les dispositifs. La situation exige une action intensive continue sur tous les fronts", a- déclaré de son côté le chef d’état-major de l’armée israélienne ce mardi matin. Un message adressé au Hezbollah mais aussi aux Israéliens dont le traumatisme du 7 octobre s'est doublé d'une crise de confiance vis-à-vis des forces de sécurité israéliennes qui n'ont pas su anticiper l'attaque du Hamas et y répondre rapidement. Depuis les services de renseignement se retrouvaient mis au défi de rétablir la confiance en prouvant leur efficacité et leur supériorité technologique. Beaucoup d’experts voient dans l’assassinat du chef de la branche politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au cœur de Téhéran, le 31 juillet, et la double attaque ayant touché les bipeurs et talkies-walkies du Hezbollah, une revanche du Mossad, bien que ces opérations n’aient pas été revendiquées par Israël.Au Liban, le Hezbollah dit être entré dans une "nouvelle phase" dans la bataille qu’il mène contre Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Le président iranien Massoud Pezeshkian a, de son côté, affirmé ce mardi que son allié le Hezbollah ne pouvait "pas rester seul" face à Israël. "Nous ne devons pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a-t-il également déclaré.Tous les regards se tournent désormais vers New-York où se tient l’Assemblée générale de l’ONU, et vers les deux alliés des belligérants : l’Iran et les Etats-Unis. Alors jusqu’où ira l’escalade militaire entre le Hezbollah et Israël ? Que se passe-t-il au Liban ? Quels sont les objectifs des bombardements lancés par Israël au Liban ? Que sait-on de l’ "opération bipeurs" ? Et quelle est la situation à Gaza ? Actuellement, une dizaine d'enfants palestiniens blessés sont hospitalisés en France. Nos journalistes ont rencontré la maman de l'un d'entre eux. Pour l'accompagner, elle a dû laisser ses autres enfants dans la bande de Gaza.
Les experts :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, autrice de "Ce qui nous attend"- Hélène SALLON (en duplex de Beyrouth) - Correspondante au Liban – Le Monde
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Mariam Pirzadeh - Liban, Israël: la guerre totale?
24-09-2024
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, l'invitée du 23 septembre : Mariam Pirzadeh, journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24. Ce matin, l'armée israélienne a prévenu qu'elle allait mener "des frappes plus importantes et plus précises" contre le Hezbollah, au Liban. Tsahal a dirigé une dizaine de frappes dans l'est et le sud du pays et l’agence de presse officielle libanaise a indiqué que "les avions de guerre ennemis avaient lancé plus de 80 frappes aériennes en une demi-heure." Dans un message vidéo, Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que les frappes au Liban allaient "se poursuivre dans un avenir proche" contre le Hezbollah. Il conseille aux civils des villages libanais situés à l’intérieur ou à proximité de bâtiments et de zones utilisées par le Hezbollah à des fins militaires de se mettre immédiatement à l’abri pour leur propre sécurité. Depuis l'attaque du 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens entre Tsahal et le groupe terroriste, soutien du Hamas et allié de l'Iran. Mais les tensions entre les deux parties se sont particulièrement accrues ces derniers jours. Cette semaine a été marquée par d'importantes explosions de bipeurs et de talkies-walkies appartenant à des membres du Hezbollah, causant la mort de 37 personnes mardi et mercredi.Hier, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s'est inquiété de la montée des tensions entre Israël et le Hezbollah et que le Liban devienne "un autre Gaza" à mesure que s'intensifie le conflit armé entre Israël et l'organisation chiite libanaise pro-iranienne Hezbollah.Mariam Pirzadeh, journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24, reviendra sur la tension accrue entre Israël et le Hezbollah et sur les récentes déclarations de l'Organisation des Nations unies qui a averti ce week-end que la région était "au bord d'une catastrophe imminente", alors que les craintes d'une guerre totale s'intensifient.
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39 ministres...et des urgences ! - Vos questions sms
23-09-2024
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du 23 septembre - Gouvernement Barnier : 39 ministres...et des urgences !Les experts :- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique à France Télévisions- Caroline MICHEL-AGUIRRE - grand reporter au service France du magazine Le Nouvel Obs, autrice de "Michel Barnier à Matignon : une cohabitation en trompe-l’œil" - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef de la Tribune Dimanche - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges
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Gouvernement Barnier : 39 ministres...et des urgences ! - L'intégrale -
23-09-2024
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du 23 septembre - Gouvernement Barnier : 39 ministres...et des urgences !Après seize jours de tractations, et plus de deux mois sans gouvernement, la France a désormais un nouvel exécutif : 39 ministres et secrétaires d’Etat qui se sont retrouvés à Matignon ce matin à la demande du Premier ministre. L’occasion pour Michel Barnier d’évoquer sa méthode et de distiller quelques consignes. "Pas d’esbroufe, s’il vous plaît", a insisté le chef du gouvernement, appelant son équipe à "agir plus que communiquer" et "agir avant de communiquer". Chacun a ensuite pris possession de son ministère, avant un premier Conseil des ministres autour d’Emmanuel Macron cet après-midi."Il n’y aura pas de polémique avec le président de la République" avait assuré dimanche soir sur France 2 Michel Barnier. "Nous ne sommes pas en cohabitation. L'essentiel du socle parlementaire qui va accompagner le gouvernement est constitué de députés et de sénateurs qui ont, pour beaucoup, soutenu et accompagné le président de la République depuis sept ans" a expliqué le Premier ministre, avant de donner sa feuille de route en commençant par rassurer les macronistes sur les sujets sociétaux. Les grandes lois" de "progrès social ou sociétal" comme celles sur l’IVG, la PMA ou le mariage pour tous "seront "préservées" a-t-il affirmé, en réponse aux doutes exprimés après la nomination de plusieurs ministres ayant voté contre ces lois. Et pour pour boucler le budget 2025, Michel Barnier a assuré qu’il n’augmenterait pas les impôts sur le plus modestes, les gens qui travaillent, les classes moyennes mais n’a pas exclu que "les plus fortunés participent à l’effort national" ainsi que "les grandes sociétés, les multinationales".Un nouveau gouvernement et une feuille de route qui promettent des débats intenses au Parlement. Sitôt les noms des ministres dévoilés, de nombreuses critiques ont fusé sur cette "droitisation" du gouvernement, et des rangs de la gauche jusqu’à l’extrême droite, plusieurs personnalités ont déjà menacé de poser des motions de censure pour faire pression. Son discours de politique générale va être très attendu, suivi du premier gros dossier : le budget 2025.Le Premier ministre a pour l’heure évoqué des économies dans les administrations et les collectivités locales ainsi que des prélèvements ciblés, mais sous quelles formes ? Michel Barnier a également expliqué qu’il souhaitait travailler avec les partenaires sociaux pour "améliorer" la réforme des retraites adoptée par le gouvernement Élisabeth Borne. Plusieurs organisations syndicales, la CGT, la FSU, Solidaires, et des organisations de jeunesse ont appelé à faire grève le mardi 1er octobre prochain pour obtenir son "abrogation". "C’est le match retour contre la réforme des retraites (…) Le rapport de force est de notre côté. Il faut pousser notre avantage", a martelé Sophie Binet.Les collectivités, qui redoutent de faire les frais de mesures d'économies dans le budget 2025, sont également très remontées depuis que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, les ministres sortants de l'Economie et des Comptes publics, les ont tenus responsables il y a quelques semaines du dérapage de la dépense publique. Des collectivités locales qui pour certaines ont dû faire le choix d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires pour boucler leurs budgets.
Les experts :- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique à France Télévisions- Caroline MICHEL-AGUIRRE - grand reporter au service France du magazine Le Nouvel Obs, autrice de "Michel Barnier à Matignon : une cohabitation en trompe-l’œil" - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef de la Tribune Dimanche - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges
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Éric Crubézy - Notre-Dame de Paris: la dépouille de Joachim du Bellay retrouvée?
22-09-2024
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, l'invitée du 21 septembre :Éric Crubézy, médecin, archéologue, professeur d'anthropologie biologique à l'université Paul Sabatier de Toulouse III. Il est chargé d’étudier les corps retrouvés début 2022 dans des sarcophages de plomb à la croisée du transept de Notre-Dame de Paris.Suite à l’incendie de la cathédrale en 2019, des fouilles y ont été entreprises, et viennent de révéler de nouveaux secrets. L’occupant d’un des deux sarcophages de plomb exhumés pourrait être Joachim du Bellay. On savait que le célèbre poète, mort à 37 ans en 1560, et auteur du célèbre sonnet “Heureux qui comme Ulysse”, était enterré à Notre-Dame. Mais on ne l'avait jamais retrouvé. Or cet homme découvert sous Notre-Dame, mort entre 30 et 40 ans, cavalier depuis son jeune âge, atteint de tuberculose osseuse et de méningite chronique… pourrait bien être du Bellay. Un faisceau d’indices pointe vers lui.Eric Crubézy, qui mène l’enquête sur ces mystérieuses sépultures de Notre-Dame, nous expliquera comment il fait parler les corps, près de cinq siècles après leur enterrement. Un travail qui mêle analyses scientifiques, et recherches sur le contexte historique et politique. De plus amples investigations doivent encore être menées pour prouver cette identité.
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Gouvernement Barnier : les heures décisives - Vos questions sms -
21-09-2024
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du 21 septembre - Gouvernement Barnier : les jeux sont faits ?Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture- CÉCILE CORNUDET- Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Gouvernement Barnier : les heures décisives - L'intégrale -
21-09-2024
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du 21 septembre - Gouvernement Barnier : les jeux sont faits ?Bientôt la fin du suspsense ? Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier touche au but et devrait enfin pouvoir dévoiler son gouvernement. L'annonce officielle pourrait même avoir lieu dans l'après-midi. Hier soir, "l’architecture et la composition du gouvernement finalisées ont été transmises à l’Élysée", a indiqué Matignon. Le binôme exécutif s'est ensuite entretenu au téléphone autour de la composition du gouvernement.La presse annonce, depuis plusieurs jours, les contours de la future équipe gouvernementale. Mais le casting fut bien difficile à finaliser. De nombreux ajustements ont dû avoir lieu, en raison des polémiques autour de certains noms, jugés trop conservateurs par les membres de la coalition présidentielle.C'est notamment le cas de Bruno Retailleau, figure de la droite conservatrice, auquel aurait été proposé le ministère de l’intérieur. Le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat représente la droite la plus dure. Ses positions, en matière d'immigration notamment, sont très proches de celles défendues par le RN. Il n'hésite pas à parler de “Français de papier”. Son nom hérisse bien des macronistes.Cette droitisation pressentie de l'exécutif a donc beaucoup interrogé. C'est le MoDem de François Bayrou qui s'est montré le plus réticent à entrer au gouvernement. Le parti, qui regrettait également l'absence de la gauche, a toutefois fini par donner son accord. Il aurait obtenu en échange l'octroi d'un portefeuille ministériel supplémentaire, celui des Relations avec le parlement.Bien loin des tractations d'appareil qui ont lieu dans la capitale, la France des sous-préfectures continue de perdre un à un ses services publics. C'est le cas de Lure, que ses habitants décrivent comme une « ville morte ». Et pour cause, on ne trouve plus dans la sous-préfecture de Haute-Saône ni tribunal de grande instance, ni commissariat, ni maternité… Depuis vingt-cinq ans, la cité a vu son offre de services publics se réduire comme peau de chagrin, au plus grand désarroi de la population.Des habitants s'en vont et parmi ceux qui restent, le RN séduit de plus en plus. Sur la principale artère commerçante, on ne compte plus les magasins fermés ou à vendre.De l'autre côté de l'Atlantique, en Martinique, les commerces sont bien ouverts mais les prix des produits flambent. A neuf euros le pack d’eau, ou encore quatre euros la plaquette de beurre, les habitants ne parviennent plus à se nourrir.Un collectif, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens, se mobilise contre la vie chère et organise des actions de blocage sur l’île. Mais en marge de cette mobilisation, des violences urbaines se multiplient depuis quelques jours. La police a même été ciblée par des tirs à balles réelles.Quelle sera la composition finale du gouvernement de Miche Barnier ?Comment financer le retour des services publics partout sur le territoire ?Comment expliquer le niveau des prix en Martinique ?
Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture- CÉCILE CORNUDET- Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Isabelle Steyer - Viols de Mazan - la colère de Gisèle Pelicot
21-09-2024
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, l'invitée du 20 septembre : Isabelle Steyer, avocate au barreau de Paris et spécialisée dans la défense des femmes et enfants victimes de violences. Entre 2011 et 2020, Dominique Pelicot a proposé à des dizaines d’hommes de venir abuser sexuellement de sa femme dans son sommeil. Le père de 3 enfants les a contactés sur le site de rencontres en ligne Coco, fermé par les autorités en juin dernier. Sur les 83 suspects potentiels, 54 ont été identifiés et 51 comparaissent aujourd’hui et pour 4 mois de procès. La victime principale, Gisèle Pelicot a demandé que les débats soient publics afin que la honte change de camp.
Au tribunal d'Avignon ce mardi, Gisèle Pelicot s'est exprimée sur les viols qu'elle a subis et s'est émue des arguments de la défense qui visent à la faire passer pour "complice" des accusés. "Depuis que je suis arrivée dans cette salle d'audience, je me sens humiliée. On me traite d'alcoolique. Je serais la complice de M. Pelicot. Il faut avoir un degré de patience pour supporter ce que j'ai pu entendre". "Entre 'j'ai appâté', 'j'ai fait semblant', 'j'étais ivre', 'j'étais complice', maintenant on cherche à diffuser des photos prises par monsieur Pelicot pour me faire passer pour coupable. Qui est la coupable dans cette salle d'audience?". "J'ai l'impression d'être la coupable et les 50 victimes sont derrière moi", a-t-elle affirmé. Gisèle Pelicot a été interrogée par des avocats de la défense sur d'éventuels "penchants exhibitionnistes" ou encore par le Président de la Cour qui lui a demandé si elle avait "été en mesure de consentir à un acte sexuel". La semaine dernière, Guillaume de Palma, avocat de plusieurs présumés accusés, avait expliqué qu'il y avait "viol et viol" et le maire de Mazan Louis Bonnet a déclaré dans une interview à la BBC que l’affaire "aurait pu être plus grave" et qu’il "n’y a pas mort d’homme".
Isabelle Steyer, avocate au barreau de Paris et spécialisée dans la défense des femmes et enfants victimes de violences reviendra sur le procès des viols de Mazan, sur le retentissement mondial de cette affaire et sur l’attitude de la Cour et des accusés.
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Gouvernement Barnier : à droite toute ? - Vos questions sms -
20-09-2024
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du 20 septembre - Gouvernement Barnier : à droite toute ?Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture- CÉCILE CORNUDET- Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
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Gouvernement Barnier : à droite toute ? - L'intégrale -
20-09-2024
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du 20 septembre - Gouvernement Barnier : à droite toute ?Le gouvernement ne sera pas présenté ce vendredi mais "avant dimanche" le temps d’effectuer les vérifications déontologiques. C’est ce qu’a annoncé Matignon ce vendredi à la suite d’une journée marathon, avec une dernière réunion autour de Michel Barnier et toutes les forces politiques susceptibles de rejoindre son équipe gouvernementale, puis sa présentation à Emmanuel Macron jeudi soir à l’Elysée. Deux semaines après la nomination du nouveau Premier ministre, et alors que les tractations ne semblaient jamais pouvoir aboutir, ça accélère, désormais, et avant même l'annonce officielle, on en sait plus sur cette liste validée dans les grandes lignes par le chef de l’Etat : 38 ministres, dont 16 de plein exercice, qui comprendront 7 macronistes, 3 LR, 2 Modem, un Horizons, un centriste, un divers droite et un divers gauche.Le camp présidentiel conserverait ainsi l’Economie (Antoine Armand et Mathieu Lefevre), l’Education nationale (Violette Spillebout), le Travail, les Affaires étrangères (Jean-Noël Barrot), la Santé (Geneviève Darrieussecq), et le poste de porte-parole (Maud Bregeon). Cinq sortants seraient également reconduits : Rachida Dati à la Culture, Sébastien Lecornu aux Armées, et d’autres changeraient de poste comme Catherine Vautrin aux Territoires ou Agnès Pannier-Runacher à l’Ecologie. Parmi les entrants, les noms de plusieurs ténors des Républicains circulent : le président de leur groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau pourrait ainsi s’installer à l’Intérieur. Annie Genevard, cadre historique, est proposée pour l’Agriculture. La droite qui prendrait aussi l’Enseignement supérieur, l’Outre-mer (François-Noël Buffet pressenti), la Famille et le Commerce. Enfin, le nom de l’ancien élu socialiste Didier Migaud, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), est évoqué avec insistance pour succéder à Éric Dupond-Moretti au ministère de la Justice.Mais alors que les contours du nouveau gouvernement se précisent, les réactions se multiplient à gauche. À commencer par l’ancien président socialiste, redevenu député, François Hollande. "Pourquoi y a-t-il eu une dissolution si c’est pour avoir à peu près les mêmes, plus à droite encore ? (...)Non seulement il n’y a pas un gouvernement qui correspond au front républicain mais c’est pire encore : on devait avoir un changement, on a une Restauration", a-t-il cinglé ce matin au micro de France Bleu. "(Je perçois), dans les noms qui sont donnés pour l'instant, une extrême droitisation de la Macronie, qui est très inquiétante", a tancé de son côté la cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot. "On est passé du front républicain à l’affront républicain" a regretté pour sa part la cheffe de file des Verts Marine Tondelier.Du côté de l’exécutif, on fait savoir que si la liste des ministres a bien avancé, des "derniers ajustements" sont en cours concernant certains noms. Une nouvelle équipe gouvernementale qui va devoir s’atteler à de nombreux dossiers, à commencer par le budget. Michel Barnier a laissé entendre qu’il ressemblerait à celui préparé par Gabriel Attal cet été. Mais aussi l’immigration, le nouveau locataire de Matignon en fait une priorité et se sait attendu sur cette question par le RN.Alors gouvernement Barnier, qui rentre, qui sort ? Quelle est la feuille de route édictée par le Premier ministre ? Que veut-il faire en matière d’immigration ? Enfin quelle sera la stratégie du RN ces prochaines semaines ?
Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture- CÉCILE CORNUDET- Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Anne-Isabelle Tollet - Iran: 853 exécutions...
20-09-2024
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, l'invitée du 19 septembre : Anne-Isabelle Tollet, grand reporter pour le groupe Canal+, spécialisée depuis 2007 dans les zones sensibles telles que l’Afghanistan, le Pakistan et l’Iran, autrice de “Le Voyage interdit”. Il y a deux ans, Masha Amini était tuée par la police des mœurs en Iran pour un voile mal porté. Depuis, la jeunesse iranienne se mobilise chaque jour, bravant les interdits, les femmes sortant sans porter le voile, manifestant leur rage et leur volonté de changement. Le régime applique la terreur et 853 exécutions capitales ont eu lieu.Anne-Isabelle Tollet est grand reporter pour le groupe Canal+, spécialisée depuis 2007 dans les zones sensibles telles que l’Afghanistan, le Pakistan et l’Iran. Elle publie "Le Voyage interdit", aux éditions du Cherche-Midi, un récit de son séjour clandestin dans la République islamique d'Iran, en octobre 2023. Les plateformes de r