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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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Trump : main basse sur le monde - Vos questions sms -
21-01-2025
5.01 MB
du 21 janvier 2025 - Trump : main basse sur le mondeLes experts : - Laurence HAÏM - Journaliste pour L’heure américaine - France Info TV- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance"- Lauric HENNETON - spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université Versailles-Saint Quentin- Laure MANDEVILLE - grand reporter au Figaro, spécialiste des Etats-Unis et de la Russie- Sonia DRIDI (en duplex ) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF
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Trump : main basse sur le monde - L'intégrale -
21-01-2025
59.41 MB
du 21 janvier 2025 - Trump : main basse sur le mondeQuelques minutes seulement après avoir été intronisé 47e président des États-Unis, le nouveau locataire de la Maison Blanche s'est présenté à la Capital One Arena, une arène sportive de Washington, pour son premier discours, au cours duquel il a assuré que "l'âge d'or des États-Unis commence aujourd'hui." Devant un public de 20.000 personnes acquises à sa cause, puis dans le Bureau ovale, l’ancienne star de télévision a mis en scène la signature de ses premiers décrets, visant à mettre en application certaines de ses promesses ou à en donner l’impression.Ainsi, Donald Trump a signé le décret de grâce en faveur des 1 500 personnes condamnées pour leur participation à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, les qualifiant d’"otages". Parmi eux figure Enrique Tarrio, le leader de la milice d’extrême droite "Proud Boys", condamné à la peine la plus lourde, 22 ans de prison. Il s’est également attaqué à l’immigration, signant un décret remettant en cause le droit du sol et déclarant l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique. Le nouvel homme fort de Washington a par ailleurs acté le retrait des États-Unis (une deuxième fois) de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a également ouvert le front des guerres commerciales en confirmant sa volonté d'imposer des droits de douane de 25 % aux produits venant de ses voisins canadien et mexicain, dès le 1er février. Pas de chiffre, ni de date en revanche pour l’Europe mais l’objectif affirmé de redresser le déficit commercial soit par des droits de douane, soit en vendant plus de pétrole et de gaz à l’Union européenne.Donald Trump a aussi réaffirmé ses ambitions sur le Groenland, le territoire danois autonome dont il souhaite prendre le contrôle, estimant que le Danemark finirait par céder. Il a également exprimé son intention de redonner le nom de "Mont McKinley" pour le sommet actuellement connu sous le nom de Denali en Alaska, en hommage à William McKinley, ancien gouverneur de l’Ohio et 25e président des États-Unis. Il a par ailleurs annoncé son souhait de rebaptiser le golfe du Mexique en "golfe de l’Amérique". La réaction du Mexique à cette annonce a été teintée de sarcasme. La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a répondu en suggérant que, selon la même logique, l’Amérique du Nord pourrait être renommée "Amérique mexicaine".Au total, il a signé une centaine de documents à différents moments de la journée, de la création de "DOGE", la commission pilotée par le milliardaire Elon Musk pour réduire drastiquement le budget fédéral, à l’élimination de mesures environnementales prises sous Joe Biden (soutien à l’éolien, interdiction des forages pétroliers dans certaines zones naturelles…) lors d’une première journée de mandat entachée par un geste de Elon Musk. Devant les partisans de Donald Trump et les caméras du monde entier, le milliardaire est accusé d’avoir effectué deux saluts nazis. Le patron de X a dénoncé "un coup tordu" sur sa plateforme, qualifiant cette "attaque" selon laquelle "tout le monde est "Hitler" de "totalement dépassée". Mais pour les historiens, c’est clair, le geste effectué par Elon Musk ne laisse aucune place au doute : il s’agit d’un salut nazi. Un soupçon renforcé par les orientations politiques de l’homme le plus riche du monde qui soutient officiellement l’AfD, ce parti néofasciste allemand dont une part est nostalgique du IIIème Reich et l’ensemble des formations politiques d’extrême droite européennes qui étaient représentées lundi à Washington. Ainsi les Français Marion Maréchal et Éric Zemmour de Reconquête ! ont participé à la cérémonie d’investiture. Jordan Bardella, qui a proposé en septembre dernier Elon Musk pour le prix Sakharov, la plus prestigieuse récompense de l’Union européenne pour les droits humains et Marine Le Pen n’ont pas fait le déplacement mais ils ont envoyé une délégation d’élus du Rassemblement national dont leur bras droit Louis Aliot et le député européen Julien Sanchez. Alors quelles sont les premières décisions prises par Donald Trump ? Comment Trump veut-il remodeler le monde ? Quelles sont ses ambitions territoriales ? Enfin quels sont ses réseaux en France ? Les experts : - Laurence HAÏM - Journaliste pour L’heure américaine - France Info TV- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance"- Lauric HENNETON - spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université Versailles-Saint Quentin- Laure MANDEVILLE - grand reporter au Figaro, spécialiste des Etats-Unis et de la Russie- Sonia DRIDI (en duplex ) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF
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Christine Ockrent - Trump: la revanche, jour 1
21-01-2025
10.43 MB
l'invitée du 20 janvier avec Christine Ockrent, journaliste, spécialiste des États-Unis et de l'Europe, productrice de l’émission "Affaires étrangères sur" France Culture. Elle signe la préface du livre "Une famille américaine", aux éditions du Globe, ouvrage qui a lancé la carrière de J.D. Vance, le nouveau vice-président américain.Aujourd'hui a lieu l'investiture de Donald Trump, comme 47e président des Etats-Unis. Il prêtera serment, rencontrera Joe Biden, et prononcera le discours inaugural au Capitole, comme le veut la tradition politique américaine. L’occasion pour lui de donner les grandes lignes de son mandat. Un mandat qui devrait commencer tambour battant. "J'agirai à une vitesse et avec une force sans précédent", a déclaré hier Donald Trump. "Un déluge de décrets" est attendu pour ce premier jour. L'immigration est le premier thème sur lequel le républicain veut agir rapidement. "Dès que j'aurai prêté serment, je lancerai le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine", a-t-il assuré pendant sa campagne. Autre mesure attendue : des grâces pour les personnes condamnées pour avoir pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021.Sur le plan économique, Donald Trump devrait remettre en route sa politique protectionniste. Il a également promis de s'attaquer à la politique climatique de son prédécesseur démocrate. Son slogan "Drill, baby, drill!", promouvant l'extraction d'énergies fossiles, a été répété à l'envi durant ses meetings de campagne. Christine Ockrent est journaliste, productrice de l’émission "Affaires étrangères" sur France Culture est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur la victoire de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche. Est-il dans une logique de "revanche", par rapport à sa défaite en 2020 ? Quelles seront ses premières décisions, et quelles conséquences sur la géopolitique mondiale, et en particulier sur l'Europe ? Quid de la fameuse garantie de sécurité américaine dont dépendent de nombreux pays en Europe ?
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Trump tout puissant - Vos questions sms -
20-01-2025
4 MB
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du 20 janvier 2025 - Trump tout puissantLes experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter – France Télévisions, ancien correspondant aux Etats-Unis- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro
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Trump tout puissant - L'intégrale
20-01-2025
58.3 MB
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du 20 janvier 2025 - Trump tout puissantDonald Trump de retour à la tête de la première puissance mondiale. Après avoir multiplié les déclarations fracassantes depuis son élection en novembre, Donald Trump sera officiellement investi 47ᵉ président des Etats-Unis ce 20 janvier à 12 heures à Washington (18 heures à Paris). Dans une capitale balayée par un froid polaire, la prestation de serment de Donald Trump ne se fera pas sur les marches du Capitole, comme le veut la tradition, mais sous la rotonde devant une assistance inhabituelle. Pour la première fois des dirigeants étrangers sont invités, la plupart appartenant à la galaxie réactionnaire, de l’argentin Javier Milei à la première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni. Des hommes et femmes politiques de l'extrême droite européenne seront également présents : le Britannique Nigel Farage, un dirigeant de l'AfD allemande, Tino Chrupalla, les Français Marion Maréchal et Éric Zemmour de Reconquête ! ainsi qu’une délégation d’élus du Rassemblement national dont le bras droit de Marine le Pen Louis Aliot et le député européen Julien Sanchez. Ils prendront place à côté des géants de la tech et des cryptomonnaies. Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, les trois hommes les plus riches du monde, seront placés au premier rang, à l’aube d’un mandat où ils ont multiplié les soutiens à l’ancien président, qui a opéré un retour historique au pouvoir.Avec désormais la majorité au Congrès, le soutien de la Cour suprême, des géants de la tech et des réseaux sociaux, Donald Trump a promis un second mandat plus détonant encore que le premier. "J'agirai à une vitesse et avec une force sans précédent", a déclaré dimanche le président élu de 78 ans devant une foule enthousiaste dans les tribunes de la Capital One Arena à Washington, promettant de prendre des décisions radicales en signant une centaine de décrets dès son premier jour dans le bureau ovale. En campagne, il avait assuré plusieurs reprises qu'il pourrait "être un dictateur pour un jour" et fait de l’immigration l'un de ses principaux axes de son programme, envisageant notamment des "déportations massives" d’immigrés clandestins. Donald Trump qui entend relancer la guerre commerciale a également annoncé un décret pour retarder l'interdiction de TikTok, pour donner le temps à la société chinoise de vendre sa filiale américaine et défendu l’augmentation des droits de douanes appliqués au Mexique, au Canada, à la Chine et à l’Europe. La semaine dernière, lors de sa déclaration faite au Sénat américain, Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine choisi par Trump a estimé que "l’ordre mondial d’après-guerre n’est pas seulement obsolète, il est désormais une arme utilisée contre nous".
Des déclarations prises très au sérieux en Europe, et notamment en France. "Les Etats-Unis ont décidé d'une politique incroyablement dominatrice par le dollar, par la politique industrielle, par la captation de toute la recherche et la captation des investissements", a déclaré ce lundi François Bayrou à l'occasion des vœux au personnel municipal de Pau, ville dont il est resté maire. "Français et Européens" doivent prendre une décision, "le ressaisissement", a ajouté le Premier ministre, estimant que la France et l’UE seront "dominées, écrasées, marginalisées" s’ils ne réagissent pas. Face à l'Amérique de Trump, "les Européens doivent rester unis" a insisté ce matin sur France Inter Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne à la Prospérité et à la Stratégie industrielle. Des annonces seront faites le 26 février, notamment concernant le secteur automobile.Alors quelles seront ses premières décisions du président américain ? Comment Trump veut-il remodeler le monde ? Quelles conséquences sur l'Europe et la France ? Dès son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a l’intention de mettre fin au Wokisme. Dans certains Etats comme aux Texas et en Floride, dirigés par des républicains, des livres traitant de sujets tels que la sexualité et le racisme disparaissent des rayons des bibliothèques. Élèves, parents, citoyens, contre-attaquent les groupes ultra-conservateurs proches du pouvoir en saisissant la justice.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter – France Télévisions, ancien correspondant aux Etats-Unis- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro
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Walid Berrissoul - Arabie Saoudite: dans les coulisses d'une tyrannie "moderne"
19-01-2025
9.66 MB
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l'invitée du 18 janvier avec Walid Berrissoul, grand reporter, réalisateur du documentaire "MBS, l'Arabie du futur", diffusé demain à 21h05 dans le Monde en face sur France 5Depuis presque dix ans, Mohammed Ben Salmane, surnommé MBS, le prince héritier d'Arabie saoudite, veut transformer son pays, et son image. Le berceau de l'islam, également premier exportateur mondial de pétrole brut, est de facto gouverné par cet homme de 39 ans, qui a une "vision 2030" pour l'Arabie saoudite. Son ambition est immense, celle d'être le leader d'un monde arabe stable, prospère, avec le développement du tourisme, la mise en chantier de projets architecturaux futuristes et la transformation de la société."MBS, l'Arabie du futur", nous emmène dans les coulisses de ce régime. Comment la population vit-elle ces changements ? La condition des femmes, qui ont désormais le droit de conduire, est-elle vraiment en voie d'amélioration ? La modernisation du pays, sa volonté d'ouverture sur l'extérieur, sont-elles des réussites ? Et quelles conséquences de la guerre à Gaza sur le rapprochement avec Israël, annoncé par MBS lui-même le 20 septembre 2023 à une chaîne américaine.Walid Berrissoul, grand reporter, réalisateur du documentaire "MBS, l'Arabie du futur", diffusé demain à 21h05 sur France 5, est notre invité. Il reviendra sur son enquête en Arabie saoudite sur le régime saoudien et la gouvernance de Mohammed Ben Salmane. Il nous donnera les coulisses de ses conditions de tournage. Alors que l'accord de cessez-le-feu avec la Hamas a été accepté très tôt ce matin par Israël, il nous expliquera le rôle que peut et que veut jouer l'Arabie saoudite sur la paix dans la région, et ce que le nouveau président américain Donald Trump attend des relations avec ce pays. Quel rôle également de l'Arabie Saoudite dans la reconstruction de Gaza ?
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Brad Pitt et les "arnacœurs" du web - vos questions sms -
18-01-2025
6.03 MB
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du 18 janvier 2025 - Brad Pitt et les "arnacœurs" du webSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société - France Télévisions- Jérôme NOTIN - Directeur général - Cybermalveillance.gouv.fr- Sophie PETERS - Psychanalyste et psychothérapeute- Emma LEOTY - Avocate au barreau de Paris
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Brad Pitt et les "arnacœurs" du web - L'intégrale -
18-01-2025
59.2 MB
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du 18 janvier 2025 - Brad Pitt et les "arnacœurs" du webSon visage est désormais connu sur internet. Anne, quinquagénaire française, s'est fait escroquer près de 830.000 euros par un escroc en ligne qui s'était fait passer pour l'acteur américain Brad Pitt. Aussi rocambolesque soit-elle, cette affaire révèle l'efficacité du mode opératoire des "brouteurs". Depuis le début des années 2000, ces jeunes d'Afrique de l'Ouest qui profitent de la fragilité de certaines victimes francophones, souvent des femmes de plus de 50 ans, pour leur soutirer jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros. Les fraudeurs opérant depuis l'étranger, il est rare que les enquêtes aboutissent à des arrestations ou à des condamnations. En Espagne, cinq brouteurs ont cependant été arrêtés en septembre pour avoir soutiré plus de 325.000 euros à cinq femmes "vulnérables". Les escrocs avaient une fois de plus usurpé l'identité de Brad Pitt pour déjouer la vigilance de leurs proies.Ce genre d'arnaques rappelle à quel point le développement d'internet et des réseaux sociaux s'est accompagnée de failles pour les escrocs en tout genre. En 2023, 278 703 infractions liées au numérique ont été enregistrées par les forces de sécurité intérieures (contre 255 320 en 2022). L'une des fraudes en vogue consiste à se faire passer pour un conseiller bancaire et ainsi obtenir les coordonnées bancaires de sa victime ou la pousser à effectuer des opérations. Les meilleurs escrocs parviennent même à usurper le numéro de téléphone de la banque ou à répliquer le site de la banque pour crédibiliser leur discours. Selon la Banque de France, le montant dérobé à l'aide de ce genre de fraudes a atteint 340 millions d'euros en 2022. Face à cette crainte, les banques multiplient les alertes vis-à-vis de leurs clients mais semblent parfois dépassées par l'ingéniosité des malfrats et rechignent à rembourser leurs clients tombés dans le piège. Face à cette impasse, la cour de Cassation, plus haute instance juridique française, a rendu un arrêt en octobre, obligeant la BNP à rembourser un client victime d’une arnaque au faux conseiller bancaire. Une décision qui devrait aider les prochaines victimes en conflit avec leur banque.Face à l'augmentation des arnaques en ligne, certains élus ont décidé de s'en prendre directement aux écrans, quitte à passer par la controverse. À Seine-Port (Seine-et-Marne), le maire LR Vincent Paul-Petit a proposé un référendum aux habitants pour interdire l'utilisation de smartphone dans certains espaces publics de la ville, qui l'ont voté à 54%. Un arrêté municipal a donc été promulgué en mars 2024, même si l'usage d'écrans ne fait pas l'objet d'amende. "On voit bien que les conséquences pour les enfants, pour la relation entre les parents et les enfants était dégradée par cet intrus permanent", expliquait-il alors sur BFMTV. L'arrêté municipal a finalement été annulé par le tribunal administratif de Melun mais le sujet suscite de plus en plus de débats au niveau national. En avril 2024, un rapport d'experts commandé par Emmanuel Macron, préconisait d’interdire l’usage des écrans aux enfants de moins de 3 ans pour ne pas entraver le développement du cerveau. Deux députés LR ont d'ailleurs déposé une proposition de loi proposant de réguler l'usage des écrans pour les enfants en bas âge.Qui sont les "brouteurs" à l'origine de ces escroqueries sur internet ? Comment lutter contre les escroqueries bancaires ? Et pourquoi l'usage des écrans inquiète de plus en plus les pouvoirs publics ?Les experts : - Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société - France Télévisions- Jérôme NOTIN - Directeur général - Cybermalveillance.gouv.fr- Sophie PETERS - Psychanalyste et psychothérapeute- Emma LEOTY - Avocate au barreau de Paris
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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INTERNET : francetv.fr
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Clotilde Champeyrache - Cocaïne: qui sont les nouveaux consommateurs?
18-01-2025
9.8 MB
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l'invitée du 17 janvier avec Clotilde Champeyrache, économiste, criminologue, professeure au Cnam et autrice de "Géopolitique des mafias", aux éditions Le Cavalier bleu.La consommation de cocaïne n'a jamais été aussi forte en France : 1,1 million de personnes en ont consommé au moins une fois dans l'année en 2023 en France, selon la dernière étude de l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), publiée cette semaine. C'est presque deux fois plus que lors du précédent rapport, qui dénombrait 600.000 usagers dans l'année 2022.Plusieurs facteurs expliquent cette hausse. La production mondiale n'a jamais été aussi élevée, avec 2.700 tonnes de cocaïne en 2022 contre 1.134 tonnes en 2010, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Autre facteur : "l'évolution des conditions de travail, avec des actifs qui l'utilisent pour 'tenir au travail', soit pour supporter des cadences intensives (restauration), soit pour faire face à la pénibilité des conditions de travail (marins pêcheurs)", a souligné Ivana Obradovic, directrice adjointe de l'OFDT, interrogée par l'AFP. Il y a enfin la "diversification des formes de consommation, avec la diffusion de la cocaïne base (crack) et la banalisation de l'image de la cocaïne", selon Mme Obradovic. Les chiffres restent relativement stables sur le cannabis, drogue la plus consommée en France, avec 5 millions d'usagers dans l'année en 2023, et 900.000 consommateurs quotidiens. L'usage de MDMA/ecstasy a lui bondi, passant de 400.000 à 750.000 personnes entre 2019 et 2023. Clotilde Champeyrache, économiste, criminologue, et professeure au Cnam, est notre invitée. Elle décryptera avec nous la hausse de la consommation de drogues, et ses raisons. Elle nous expliquera aussi qui sont les nouveaux consommateurs de drogues et pourquoi la France est désormais classée 7e en Europe en terme de consommation de cocaïne.
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10
Budget : qui va payer la facture ? - Vos questions sms -
17-01-2025
7.77 MB
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du 17 janvier 2025 - Budget : qui va payer la facture ?Les experts : - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
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Budget : qui va payer la facture ? - L'intégrale -
17-01-2025
59.15 MB
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du 17 janvier 2025 - Budget : qui va payer la facture ?Le nouveau ministre François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure. Le texte, déposé à l’initiative des Insoumis, des Écologistes et des communistes, a échoué à renverser son gouvernement, avec seulement 131 voix sur les 288 nécessaires. Le maintien du Premier ministre ne faisait guère de doute, la droite et le Rassemblement national ayant annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte, rendant son adoption numériquement impossible. L’incertitude portait davantage sur l’attitude du Parti socialiste, divisé depuis la déclaration de politique générale, et qui a finalement tranché en dernière minute pour ne pas le censurer."Nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire parce qu’elle peut conduire à la pire des politiques : l’arrivée de l’extrême droite", lance, à la tribune, le patron des socialistes, sous les vives interpellations de ses camarades mélenchonistes. "Nous sommes dans l’opposition et nous y resterons", a expliqué Olivier Faure, avant de lister la totalité des points qui ont motivé ses troupes à ne pas voter cette motion. Parmi lesquels l'ouverture de concertations avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites, la création ou le maintien de 12000 postes de personnels soignants, la non-suppression des 4000 postes dans l’éducation nationale, l’annulation du ticket modérateur sur les consultations médicales, l’abandon du projet de passage de 1 à 3 jours de carences dans la fonction publique, l'augmentation de l'enveloppe budgétaire allouée aux l'hôpitaux…En comptant la réindexation des retraites au 1er janvier, le coût de ces mesures est estimé 6,5 milliards d'euros. Mais si on l’enlève, la facture est plutôt de l’ordre de 2,5 milliards d'euros, sur lesquels Bercy compte récupérer 1 milliard auprès des mutuelles qui ont augmenté leur tarif en vue de la hausse du ticket modérateur, finalement annulé.Reste 1,5 milliards d’euros qui viennent s’ajouter aux 32 milliards d’euros d’économies déjà fixées. Point sur lequel François Bayrou est resté jusqu’à présent très sobre concernant les moyens d’y parvenir. Dans son discours de politique générale mardi, le Premier ministre a dénoncé une "bureaucratie trop lourde" et s’est interrogé sur la nécessité d'avoir 1 000 agences et autres établissements publics. Mais cette volonté de simplification administrative n'est pas nouvelle. Ainsi, dans le gouvernement sortant, l'ancien ministre de la Fonction publique de Michel Barnier, Guillaume Kasbarian, souhaitait supprimer "plusieurs dizaines" de ces "comités Théodule". Alors qui est visé ? Quelles seront ces économies ? Qui va payer la facture ?Les experts : - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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Arthur Herlin - Le pape livre ses secrets
17-01-2025
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l'invité du 16 janvier avec Arthur Herlin, reporter à Paris Match , spécialiste du Vatican.À travers 400 pages, le Pape François livre ses mémoires, dans Espère. L'ouvrage, paru le 15 janvier aux éditions Albin Michel, a été publié simultanément dans plus de quatre-vingts pays, et traduit dans seize langues. Il est "inspiré par le désir sincère de transmettre un message d’espoir aux générations futures", résume la maison d'édition, et le pape François n’y masque rien de sa jeunesse, de ses passions, de ses hésitations et de ses échecs. Il évoque également les enjeux majeurs de son pontificat et les valeurs qui guident son action : la paix, la justice et la fraternité". Décryptage avec notre invité à 17.25 sur France 5 !
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Trêve Israël / Hamas - Vos questions sms -
16-01-2025
5.57 MB
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du 16 janvier 2025 - Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, la fondation pour la Recherche Stratégique, conseiller géopolitique à l’institut Montaigne, auteur de l’atlas des frontières publié aux éditions des arènes- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient, autrice Le Livre noir de Gaza , publié au Seuil.- Nicole BACHARAN - Politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Pierre HASKI - Journaliste, chroniqueur en politique internationale pour Le Nouvel Obs et France Inter
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14
Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ? - L'intégrale -
16-01-2025
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du 16 janvier 2025 - Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ?Après quinze mois de guerre, un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour cesser les bombardements sur Gaza et programmer la libération progressive des otages israéliens. 33 d’entre eux seraient libérés à partir de dimanche en échange d'un millier de prisonniers palestiniens. Avec le cessez-le-feu, l'armée israélienne est censée se replier vers l'Est et permettre à davantage d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave palestinienne. Voilà ce que prévoit la première phase de l'accord annoncée mercredi soir par les médiateurs qataris, égyptiens et américains qui doit durer 42 jours. Une trêve qui marquerait la fin du calvaire pour les Gazaouis, comme pour les otages israéliens enlevés au cours de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.Mais de nombreux points restent à régler et l’accord semble encore loin d’une mise en œuvre effective dès dimanche 19 janvier. En cause ? En Israël, le Premier ministre a accusé ce jeudi le Hamas de provoquer "une crise de dernière minute" en revenant sur certains points de l’accord et refuse de donner son feu vert immédiat à la trêve. La veille, son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, avait dénoncé publiquement cet accord qu’il qualifie de "capitulation" et avait appelé son collègue d’extrême droite, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à se joindre à lui pour faire tomber le gouvernement. De son côté, le Hamas a, par la voix d’un de ses dirigeants cités par l’AFP, assuré que le mouvement s’en tenait à l’accord négocié hier, rejetant ainsi les accusations d’Israël.L’État hébreu devait initialement réunir un cabinet de sécurité ce jeudi pour valider les termes de l’accord. Alors que va décider Israël ? Que prévoit cet accord ? Quel a été le rôle des présidents américains dans ces négociations ? Les Etats-Unis ont affirmé être "confiants" pour résoudre les "problèmes de dernière minute" soulevés par les Israéliens. La veille Joe Biden n'a pas caché sa satisfaction, saluant "des mois de diplomatie intense" pour aboutir à l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Le président américain en fonction pour quelques jours encore a souligné aussi que son administration a "parlé comme une seule équipe" avec celle de Donald Trump qui s’apprête à reprendre les manettes dès lundi 20 janvier. Donald Trump, de son côté, s’est félicité de cet accord, jugeant qu’ "il n’a été possible que parce qu’il a été élu en novembre dernier". Lui qui voulait un succès diplomatique avant son entrée à la Maison-Blanche avait promis récemment "l'enfer" à la région si un accord n'était pas noué avant son arrivée au pouvoir, le 20 janvier prochain. Son futur secrétaire d'État a également prôné une "diplomatie audacieuse" pour mettre un terme à la guerre menée en Ukraine par la Russie. Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, la fondation pour la Recherche Stratégique, conseiller géopolitique à l’institut Montaigne, auteur de l’atlas des frontières publié aux éditions des arènes- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient, autrice Le Livre noir de Gaza , publié au Seuil.- Nicole BACHARAN - Politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Pierre HASKI - Journaliste, chroniqueur en politique internationale pour Le Nouvel Obs et France Inter
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ? - vos questions sms -
15-01-2025
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du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche
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Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ? - L'intégrale -
15-01-2025
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du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?La dette. Le candidat François Bayrou l’avait mise au cœur de ses campagnes présidentielles, le Premier ministre l’a placé comme premier thème de sa déclaration de politique générale hier devant les députés, la comparant à une "épée de Damoclès" pour la France. "J’affirme qu’aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de notre surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de le contenir et de le réduire", a débuté le Premier ministre qui a néanmoins revu à la baisse les ambitions de réduction du déficit. Ainsi alors que son prédécesseur voulait ramener le déficit public de 6,1 % du PIB fin 2024 à 5 % cette année, François Bayrou vise toujours moins de 3 % en 2029, comme la France s’y est engagée auprès de la Commission européenne, mais entend le ramener à 5,4 % cette année – soit un moindre effort d'environ 12 milliards d'euros par rapport au projet de loi de finances présenté à l'automne dernier.Néanmoins il faudra tout de même trouver de l'ordre de 50 milliards d'euros. L’objectif confirmé ce matin par la ministre des Comptes publics serait de faire 21 milliards d’euros d’augmentation des recettes, donc d’impôts et de taxes, et 32 milliards de réductions de dépenses au total. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques", a expliqué Amélie de Montchalin, indiquant que le gouvernement travaille "pour qu'il y ait un accord sur le budget à l'Assemblée à la fin janvier".Mais comment compte-t-il faire ? Et quelle est la position du gouvernement sur la réforme des retraites ? Lors de son discours de politique générale François Bayrou a décidé de mettre ce sujet entre les mains des partenaires sociaux sommés de s’accorder sur une nouvelle réforme en trois mois, sous peine d’un retour à la case départ. Le PS a prévenu qu’il censurera le gouvernement demain avec les écologistes et les communistes et les insoumis sauf s'il obtient "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu'il en soit au Parlement la question.Pendant que les discussions et les tractations se poursuivent, sur le front économique depuis plusieurs mois un vent de délocalisation souffle sur l’industrie européenne. De plus en plus d’entreprises du Vieux Continent choisissent de transférer leurs investissements de l’autre côté de l’Atlantique, attirées par les conditions avantageuses mises en place par le gouvernement américain. Cette tendance, qui s’accélère depuis l’adoption de l’Inflation Reduction Act (IRA) par l’administration Biden, suscite des inquiétudes. Nous avons suivi une entreprise française, spécialisée dans les batteries électriques qui a fait ce choix.Nos journalistes ont également interviewé Yann Algan, professeur d’économie à HEC, qui vient de dévoiler une analyse inédite de l’évolution des débats à l’Assemblée nationale entre 2007 et 2024. Avec ses collègues Thomas Renault et Hugo Subtil, il a publié une note intitulée "La Fièvre parlementaire : ce monde où l’on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l’Assemblée nationale". Pour lui, nous sommes désormais confrontés à une "Assemblée spectacle", où les députés ne s’adressent plus aux autres députés ou aux journalistes pour les convaincre, mais à leur public sur les réseaux sociaux, à leurs followers.Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche
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Fabrice d'Almeida - France/Algérie: Histoire d'une crise
15-01-2025
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l'invité du 14 janvier avec Fabrice d'Almeida,historien, vice-président université Paris Panthéon Assas , auteur de Génies du mal, publié aux éditions.Cette semaine, de nouvelles tensions sont survenues entre la France et l’Algérie, à cause du refus d’accueil d’un influenceur propagandiste pour ce pays. Les ministres Bruno Retailleau et Jean-Noël Barrot ont haussé le ton. La classe politique s’est agitée. Le gouvernement de François Bayrou a dénoncé "une posture d'escalade" après qu'un influenceur algérien expulsé vers l'Algérie jeudi a été renvoyé vers la France. Plusieurs mesures, sur les plans migratoire et économique, sont envisagées.Jusqu'où la tension entre Paris et Alger va-t-elle monter ? Déjà dégradées, les relations entre la France et l'Algérie ont viré à la crise diplomatique ouverte depuis le début d'année.
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Bayrou: pari réussi? - Vos questions sms -
14-01-2025
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du 14 janvier 2025 - Bayrou: pari réussi?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique – Le Parisien-Aujourd’hui en France
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Bayrou: pari réussi? - L'intégrale -
14-01-2025
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du 14 janvier 2025 - Bayrou: pari réussi?Près de trois semaines après la nomination de son gouvernement, François Bayrou expose ce mardi à partir de 15 heures sa vision aux députés, lors de son discours de politique générale. L’occasion pour le Premier ministre de préciser ses choix, sur le budget mais également sur les retraites, au cœur des négociations avec la gauche ces derniers jours. Au PS, Olivier Faure, qui a fait une proposition dans la nuit, a dit dans la matinée croire "un accord possible". Les socialistes demandent depuis plusieurs jours des "concessions remarquables" du gouvernement sur le budget 2025 et réclament comme les syndicats la suspension de la réforme des retraites dès l’ouverture d’une renégociation. Mais dans la matinée François Bayrou aurait écarté toute "abrogation" ou "suspension" immédiate de la réforme lors d’une réunion avec les chefs du socle gouvernemental. Il devrait charger les partenaires sociaux de proposer des évolutions et des ajustements à cette réforme, avant septembre, date à laquelle l’âge de départ doit être rehaussé de 3 mois.Alors suspension, gel ou pause ? Au-delà de la réforme retraites, le sujet du budget 2025, et notamment des impôts, sera scruté. "Nous sommes en train d'obtenir un certain nombre de concessions que je trouve remarquables, parce qu'elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré nous-mêmes les uns et les autres, c'est-à-dire le budget Barnier" a déclaré ce matin le premier secrétaire du PS. Coup de bluff ou vrai dénouement ? Quels sont les choix budgétaires de François Bayrou ? Quelle politique veut-il mener ? Et avec quels alliés ?Réponse ce mardi après-midi et décryptage à partir de 17.45 dans #cdanslair sur France 5.Les experts : - Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique – Le Parisien-Aujourd’hui en France
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Denis Olivennes - "Français: il faut travailler plus"
14-01-2025
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l'invité du 13 janvier avec Denis Olivenneschef d’entreprise, président d’un groupe de presse, d’édition et de télévision et auteur de "La France doit travailler plus" aux éditions Albin Michel.Les socialistes sont prêts à valider le budget en échange d’une suspension de la réforme des retraites. Le premier ministre doit encore rendre un arbitrage définitif, après d’ultimes tractations, dimanche à Bercy, avant d’officialiser ses choix dans sa déclaration de politique générale, mardi devant les parlementaires.Dans son livre Denis Olivennes dénonce une France prisonnière d’un logiciel périmé consistant à dépenser et à taxer plus tout en travaillant moins, et préconise d’alléger la fiscalité pesant sur le travail, pour redonner aux Français l’envie de se retrousser les manches.
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La droite se braque... - Vos questions sms -
13-01-2025
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du 13 janvier 2025 - Retraites, impôts...La droite se braque...Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune
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Retraites, impôts...La droite se braque... - L'intégrale -
13-01-2025
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du 13 janvier 2025 - Retraites, impôts...La droite se braque...L’heure des choix est venue. À la veille de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, François Bayrou poursuit ses tractations afin d'éviter la censure de la gauche et sans froisser ses alliés de LR qui haussent le ton. Au cœur des discussions : la réforme des retraites qui prévoit notamment de repousser progressivement de 62 à 64 ans l’âge légal de départ, "à raison de trois mois par génération". Ainsi, depuis le 1er septembre 2023, les personnes nées entre début septembre 1961 et fin décembre 1961 doivent (sauf exception) avoir au moins 62 ans et trois mois pour obtenir le versement de leur pension. Celles nées en 1962 sont tenues d’avoir atteint l’âge minimal de 62 ans et six mois. Et ainsi de suite jusqu’aux personnes nées à partir de début 1968 qui devront travailler au moins jusqu'à 64 ans. Le patron des socialistes Olivier Faure a réclamé "la suspension" de cette réforme adoptée en 2023 après que le gouvernement Borne ait eu recours à un 49.3. Laurent Wauquiez pour les LR a jugé ce lundi dans les colonnes du Parisien que ce serait "irresponsable". La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a estimé, de son côté, sur France Inter que si la réforme des retraites est suspendue, "la droite ne peut plus participer à ce gouvernement". La veille, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), avait également mis en met en garde le Premier ministre, soulignant que "sur le régalien et sur le budget, il y a des choses auxquelles la droite ne renoncera pas". Il doit être reçu cet après-midi à Matignon. Alors que va décider le Premier ministre ? Est-il prêt à suspendre, à abroger ou à corriger la réforme des retraites ? En même temps que François Bayrou rédige son discours, les discussions se poursuivent pour tenter d’arracher un accord de non-censure sur le budget. Des tractations en coulisse qu’a bien connu Antoine Armand, l’ancien ministre de l’Economie du gouvernement Barnier, et dont il a accepté de nous parler. Pendant ce temps la question du budget est également centrale pour les collectivités locales à qui le gouvernement demande un effort budgétaire de cinq milliards d’euros. Pour trouver de nouvelles recettes, certaines font le choix de vendre une partie de leur patrimoine. Ainsi le Département du Loiret a décidé de se séparer du couvent des Minimes à Orléans, un site du XVIIe siècle classé Monument historique, où étaient installées les Archives départementales jusqu'à leur récent déménagement. Dans le Maine-et-Loire, c’est la gendarmerie de la ville de Candé qui a été vendue. La préfecture de Montpellier et les sous-préfectures ont également été mises en vente pour trouver des recettes au Département de l'Hérault.Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune
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Gérald Kierzek - La grippe: comment l'éviter?
12-01-2025
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l'invité du 11 janvier avec Gérald Kierzek, médecin urgentiste, chroniqueur et directeur médical de Doctissimo..L'épidémie de grippe hivernale, qui dure habituellement dix à douze semaines, s'est intensifiée début janvier et provoque des hospitalisations d'un niveau "exceptionnellement élevé" comparé aux saisons précédentes, a observé mercredi Santé publique France. Face à l'épidémie de grippe, 87 hôpitaux ont déclenché le plan blanc, dispositif qui permet de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.
Pour s'en prémunir, les autorités rappellent que la vaccination reste le plus efficace en particulier contre les formes graves de la grippe et du Covid-19. Elle est recommandée aux personnes âgées de 65 ans et plus, les immunodéprimés, les nourrissons atteints de comorbidités, les femmes enceintes et les résidents d'établissements médico-sociaux. D'après Catherine Vautrin, ministre des Solidarités interrogée hier sur Europe 1, "Quand on regarde les arrivées aux urgences et notamment les cas de complications, ce sont pour plus de 70% des gens qui ne sont pas vaccinés et qui sont éligibles". Les gestes barrières, comme le lavage des mains, le fait de tousser dans son coude, l'aération régulière des locaux, ou l'utilisation de mouchoirs à usage unique sont aussi importants.
Gérald Kierzek, médecin urgentiste, chroniqueur, et directeur éditorial de Doctissimo est notre invité. Il reviendra avec nous sur la situation actuelle à l'hôpital, avec des services submergés par la hausse brutale des cas de grippe. Il abordera avec nous la question des gestes barrières, mais aussi de la vaccination. Il commentera aussi avec nous les propos du ministre de la Santé Yannick Neuder, lors de sa visite à l'hôpital Cochin à Paris : "Je ne suis pas en train de vous dire qu’on relance le port du masque pour tout le monde, mais dans les lieux confinés. Je pense aux transports en commun, ou quand on est plusieurs dans une réunion".
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une planète inhabitable ? - Vos questions sms -
11-01-2025
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du 11 janvier 2025 - Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ?Les experts : FRANÇOISE VIMEUX, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement
Lieutenant-Colonel DAVID ANNOTEL, Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de France
OLIVIER MOUSTACAKIS, directeur général de Assurland.com
MARINE LAMOUREUX, grand reporter à La Croix Hebdo
Corinne LESNES (via Skype), grand reporter au Monde
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Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ? - L'intégrale -
11-01-2025
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du 11 janvier 2025 - Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ?Quatre jours que des incendies font rage autour de Los Angeles. Onze personnes ont trouvé la mort, 130.000 ont été évacuées, et des pans entiers de la deuxième plus grande ville des Etats-Unis sont dévastés. Face aux pillages qui se multiplient, un couvre-feu est entré en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin dans les secteurs de Pacific Palisades et Altadena, les plus ravagés. Depuis hier soir, le vent qui attise les flammes a toutefois commencé à faiblir, favorisant l'action des pompiers.
Les critiques se multiplient cependant sur la gestion de la crise, notamment sur le manque d’approvisionnement en eau. Donald Trump pointe du doigt le gouverneur démocrate de Californie, et celui-ci déplore que le président élu « politise » la situation. Joe Biden, de son côté, estime que "beaucoup de démagogues" tirent profit de la désinformation autour de ce drame.
En France, les catastrophes naturelles se multiplient aussi. Un an après les épisodes de grandes crues dans les Hauts-de-France, la vigilance est de retour dans plusieurs départements. Quatre ont été placés en alerte ce samedi. Avec ces catastrophes et les dégâts engendrés, les assurances augmentent dans les régions à risque. est allé à la rencontre du maire de Gier (Loire), ville inondée l'an dernier. Celui-ci fustige l'irresponsabilité de ces augmentations, un point de vue partagé par l'édile de Brey-sur-Roya (Alpes-Maritimes), ville touchée en 2020 par la tempête Alex.
Pendant ce temps, Mayotte est de nouveau en alerte orange à l'approche du cyclone Dikeledi, moins d’un mois après Chido, qui a causé des dommages colossaux. Le passage de ce cyclone tropical intense a fait au moins 39 morts et plus de 5 600 blessés dans le département le plus pauvre de France. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a pour sa part détaillé cette semaine un plan d’attaque pour soutenir l’archipel.
Alors, où en est-on de la situation à Los Angeles ? Comment les villes à risque peuvent-elles couvrir les dégâts des catastrophes naturelles ? Que faire pour Mayotte après les cyclones Chido et Dekeledi ?
Les experts : FRANÇOISE VIMEUX, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement
Lieutenant-Colonel DAVID ANNOTEL, Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de France
OLIVIER MOUSTACAKIS, directeur général de Assurland.com
MARINE LAMOUREUX, grand reporter à La Croix Hebdo
Corinne LESNES (via Skype), grand reporter au Monde
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Mireille Weinberg - Épargne : quels placements en 2025 ?
11-01-2025
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l'invitée du 10 janvier avec Mireille Weinberg, journaliste, rédactrice en chef adjointe au magazine Capital, qui fait sa Une sur les "Placements en 2025 : tous nos conseils pour épargner malin".
En 2025, le taux du livret A va baisser de 3% à 2,5%. Une baisse qui suit le cours de l'inflation, pour le placement préféré des Français. Des Français qui sont de grands épargnants, avec un taux d'épargne record en ce début 2025 (hors période de Covid), de 18,2%. L'assurance-vie, qui représente une manne de 1.985 milliards d'euros, est un des placements privilégiés en France. Alors où placer ses économies, faut-il prendre des risques ou pas, selon sa situation financière ?
Dans le même temps, et compte-tenu de l'incertitude géopolitique, le cours de l'or est au plus haut actuellement. Une situation classique lorsque les tensions sont importantes dans le monde. Une incertitude qui se couple à l'instabilité politique en France, notamment depuis la dissolution. Alors même que la peur du chômage revient, en raison des centaines de plans de licenciement en cours ou à venir.
Mireille Weinberg, journaliste spécialiste des placements, et rédactrice en chef à Capital, est notre invitée. Elle nous expliquera pourquoi le taux du livret A va baisser en 2025, et quels sont les placements les plus intéressants pour les Français. Elle décryptera aussi le taux d'épargne très élevé des Français, et les conséquences de l'incertitude géopolitique, politique et économique sur les réflexes de placements.
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Budget 2025 - Vos questions sms -
10-01-2025
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du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
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Budget : taxer les plus riches…et les retraités ? - L'intégrale -
10-01-2025
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du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Depuis la nomination de François Bayrou à Matignon, c'est l'un des grands défis du gouvernement : faire adopter prochainement au Parlement le budget 2025, avec comme objectif 50 milliards d'euros d'économies. Alors pour éviter toute censure, le nouveau ministre de l’Economie, Éric Lombard et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin bouclent ce vendredi une première semaine de consultations avec les principales forces politiques en vue d’amender le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, dont l’examen est sur le point de reprendre au Sénat où il a été suspendu plus d’un mois après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Toute la question pour Bercy est de savoir où sont les lignes rouges pour chaque camp, et notamment une partie de la gauche avec qui le gouvernement cherche à sceller un accord de non-censure. Une stratégie qui crée la division au sein du Nouveau Front populaire.Ainsi après une première rencontre lundi, Éric Lombard, a reçu ce mercredi pour la seconde fois, et ensemble les représentants du Parti socialiste, du parti Les Écologistes et du Parti communiste. "Nous avançons sur tous les sujets", a commenté le patron des socialistes, Olivier Faure à l'issue de cette rencontre, ajoutant que "pour qu’il n’y ait pas de censure, ça suppose qu’il y ait une inflexion forte sur la politique qui est conduite jusqu’ici". De son côté, la France insoumise, qui a refusé d’assister à ces rendez-vous, a fustigé le comportement de ses alliés du Nouveau Front populaire. "Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d’un irrespect total pour notre alliance", s’est emporté sur X Jean-Luc Mélenchon. Dans un article de blog, publié jeudi 9 janvier, il accuse Olivier Faure d’avoir entamé "un revirement complet du PS sur la question des retraites" et de "se substituer aux syndicats" pour la renégocier. "Les retraites, ce sont nos salaires, pas un jouet entre les mains de la finance ou des macronistes", a conclu le leader insoumis.La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien", a cinglé en retour le premier secrétaire du parti au poing et à la rose, sur TF1. Avant de justifier sa stratégie : "Moi, ce que je veux c’est arracher des victoires, faire en sorte que la politique conduite depuis sept ans puisse connaître une inflexion." Et de mettre en avant la nécessité de parvenir à un "compromis", faute de majorité à l'Assemblée nationale. Selon des informations de Libération, les socialistes ont formulé plusieurs demandes au gouvernement, dont la suspension de la réforme des retraites, le fait de renoncer à la suppression de 4.000 postes d'enseignants prévue par le précédent gouvernement ou encore le maintien de l'Aide médicale d'État dans sa version actuelle.Les consultations se poursuivent ce vendredi. Une délégation de députés RN – sans Marine Le Pen, endeuillée depuis la mort de père – est reçu ce vendredi à Bercy pour porter ses revendications sur le budget. Au menu : refus de hausses d’impôts, économies sur le "train de vie de l’État" et nouveau tour de vis sur l’immigration.Alors que les échanges s’intensifient entre les chefs de partis et le gouvernement, le patron du Medef Patrick Martin s’est dit "inquiet". Il craint que les compromis pour éviter la censure se fassent « sur le dos » des entreprises, et ce alors que nombre d’entre elles connaissent des difficultés. Plus de 66 000 entreprises ont ainsi faillite en 2024, soit un niveau record depuis au moins 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire. Au total, 260 000 emplois ont été menacés en 2024 par ces défaillances. Le patron du Medef Patrick Martin, a appelé ce jeudi à la suppression de l'abattement pour frais professionnels dont bénéficient les retraités dans leur déclaration de revenus, qu'il juge "aberrant".Alors où en sont les négociations après une première semaine de consultations ? impôts, taxes, économies… Quelles sont les pistes du gouvernement pour le budget 2025 ? Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
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Noémie Kohler - Iran: "La torture" pour l'otage française
10-01-2025
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l'invitée du 9 janvier avec Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler, otage d'État détenue depuis mai 2022 en Iran.Cécile Kohler, professeure agrégée de français et enseignante en lettres modernes dans les Yvelines, a été arrêtée le 7 mai 2022 en Iran avec son compagnon Jacques Paris, un ancien professeur de mathématiques de 69 ans, alors qu'ils étaient venus faire du tourisme dans le pays. Le couple est soupçonné d'espionnage par l'État iranien.Narges Mohammadi, qui a reçu en 2023 le prix Nobel de la paix pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran et pour la promotion des droits humains, a donné des nouvelles de Cécile Kohler via les co-détenues de la Française. "Moi aussi j’étais en isolement, vous savez. Et ce sont des conditions terribles, une vraie torture", a-t-elle assuré.Noémie Kohler reviendra sur son combat et sa mobilisation pour faire libérer sa sœur détenue en Iran.
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Trump, le terrible incendie et les menaces - vos questions sms -
09-01-2025
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du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC’est l’incendie le plus destructeur de l’histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s’alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d’un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d’un point presse mercredi soir. Face à l’ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu’il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu’il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l’une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l’insulte "ordure". Il l’a ensuite accusé d’avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l’eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n’existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c’est de la pure fiction." Et le démocrate d’ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s’assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d’extrême droite, est au centre d’une nouvelle polémique en Italie et dans l’UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d’euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d’un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d’euros de l’argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d’accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l’ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l’agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s’est dit « prêt à fournir à l’Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d’un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l’étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d’Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l’Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l’Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d’extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington
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Trump, le terrible incendie et les menaces - L'intégrale -
09-01-2025
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du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC’est l’incendie le plus destructeur de l’histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s’alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d’un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d’un point presse mercredi soir. Face à l’ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu’il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu’il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l’une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l’insulte "ordure". Il l’a ensuite accusé d’avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l’eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n’existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c’est de la pure fiction." Et le démocrate d’ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s’assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d’extrême droite, est au centre d’une nouvelle polémique en Italie et dans l’UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d’euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d’un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d’euros de l’argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d’accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l’ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l’agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s’est dit « prêt à fournir à l’Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d’un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l’étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d’Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l’Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l’Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d’extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington
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Catherine Nay - Jean-Marie Le Pen: la polémique continue...
09-01-2025
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l'invitée du 8 janvier avec la journaliste et essayiste Catherine Nay, autrice de "Secrets de vies", aux éditions Bouquins. Son article "Jean-Marie Le Pen, tribun et paria", est paru aujourd'hui dans le numéro de Paris-Match consacré à la mort du leader d'extrême droite.Hier, le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen est mort à l'âge de 96 ans. Il s'était brouillé avec sa fille Marine, notamment depuis qu’elle avait repris la tête du parti. L’annonce de la mort de la figure d’extrême droite a provoqué un torrent de réactions en France. Au lendemain de la mort de Jean-Marie Le Pen, sa fille Marine a rendu hommage à ce père avec qui elle entretenait des relations pourtant bien compliquées. La leader du Rassemblement national n’avait pour l’heure pas réagi à la mort de son père. Sur le réseau social X, Marine Le Pen a tenu à rendre hommage à son père. "Beaucoup de gens qu’il aime l’attendent là-haut. Beaucoup de gens qui l’aiment le pleurent ici-bas", a-t-elle fait savoir.Hier soir, des manifestations de joie ont eu lieu en France, suscitant la polémique. Les obsèques de Jean-Marie Le Pen seront célébrées ce samedi à La Trinité-sur-Mer dans le Morbihan. Né dans la commune en 1928, le leader de l’extrême droite française sera enterré dans le caveau familial où reposent ses parents. Catherine Nay reviendra avec nous sur l'héritage politique de Jean-Marie Le Pen.
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Trump veut tout ! - Vos questions sms -
08-01-2025
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du 8 janvier 2025 - Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour L’heure américaine - France Info TV- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- CLAIRE MEYNIAL (en duplex) - Correspondante aux États-Unis – Le Point, autrice de La guerre des Amérique
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Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! - L'intégrale -
08-01-2025
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du 8 janvier 2025 - Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! Pas encore investi, ce sera le 20 janvier prochain, mais déjà président. Alors que Joe Biden n’apparaît plus que sporadiquement, Donal Trump exerce déjà son influence depuis sa résidence de Mar-a-Lago, et multiplie les déclarations fracassantes en matière de politique internationale. Lors d’une conférence de presse décousue et provocatrice, il a répété hier ses ambitions d'annexer le canal de Panama et le Groenland, refusant cette fois d'exclure le recours à la force militaire pour y parvenir.Le président élu a déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit. Il a encore fustigé ce mardi l’accord passé en 1977 par le président d’alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999. "Ils ne nous traitent pas de manière juste. Ils font payer nos navires davantage que les navires d’autres pays", a-t-il lancé. "Ils se moquent de nous parce qu’ils pensent que nous sommes stupides. Mais nous ne sommes plus stupides à présent", a-t-il déclaré.Juste avant Noël, Donald Trump avait également jugé que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde". Mardi, il a exhorté le Danemark à "renoncer" à ce territoire autonome, et ce alors que la Première ministre danoise avait rappelé ces derniers jours que "le Groenland n’est pas à vendre". Le Groenland est "un territoire de l'Union européenne. Il n'est pas question que l'UE laisse d'autres nations du monde quelles qu’elles soient s'en prendre à ses frontières souveraines", a réagi ce matin le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot sur France Inter. La porte-parole du gouvernement a, de son côté, dénoncé "une forme d'impérialisme" et appelé les pays européens à "se prémunir".Le futur président américain a en outre menacé de faire usage de la "force économique" contre le Canada, cet allié du nord "subventionné" par les États-Unis pour sa protection, selon lui. Peu après l’annonce de la démission de la vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland puis de celle ce lundi du Premier ministre Justin Trudeau, tous deux en désaccord sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec le voisin américain, Donald Trump a une nouvelle fois estimé que le Canada devrait "fusionner" avec les États-Unis. Ces dernières semaines, il avait traité Justin Trudeau de "gouverneur du 51ᵉ État" et avait promis d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier. De son côté, l’homme d’affaires et futur ministre américain de l’Efficacité gouvernementale Elon Musk s’est attaqué à Justin Trudeau sur son réseau social X ce mercredi. Sous une publication du Premier ministre canadien démissionnaire qui déclarait que "jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis", le milliardaire a écrit : "Chérie, tu n'es plus le "gouverneur" du Canada, donc ce que tu dis nous importe peu".Cette nouvelle sortie du patron de X et de Tesla n’est pas passée inaperçue après ses ingérences dans la politique intérieure de l’Allemagne et du Royaume-Uni, au profit de l’extrême droite. Lundi, lors de la traditionnelle allocution annuelle du président de la République aux ambassadeurs de la France, Emmanuel Macron a accusé sans le nommer le milliardaire américain, de soutenir " une nouvelle internationale réactionnaire" et ce mercredi sur France Inter Jean-Noël Barrot a critiqué le manque de fermeté de la Commission européenne face aux ingérences d’Elon Musk. "La Commission doit agir avec la plus grande fermeté. Si elle ne le fait pas, il faudra restituer aux États membres la capacité de protéger notre espace public", a-t-il déclaré avant de rappeler que le bannissement de X était une possibilité réelle en Europe.Les déclarations répétées du président-élu sur le Groenland, le canal de Panama et le Canada, dont il veut faire le 51ème État, vont loin. Quelles sont ses motivations ? Pourquoi Elon Musk s’en prend-il à l’Europe ? Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, est-ce le retour de sa politique de "pression maximale" contre l’Iran ? Et sous quelles formes ? Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour L’heure américaine - France Info TV- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- CLAIRE MEYNIAL (en duplex) - Correspondante aux États-Unis – Le Point, autrice de La guerre des Amérique
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Willy Le Devin - Charlie: La menace terroriste toujours présente
08-01-2025
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l'invité du 7 janvier avec WILLY LE DEVIN - Grand reporter – LibérationIl y a dix ans jour pour jour, le 7 janvier 2015, la rédaction de Charlie Hebdo était la cible d’un attentat. Douze personnes – dont huit membres du journal satirique – sont assassinés ce jour-là, victimes du terrorisme islamiste comme le seront les deux jours suivant une policière de Montrouge et les quatre clients de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. 36 heures qui ont bouleversé la France et provoqué les grandes marches du 11 janvier réunissant des millions de personnes. Une mobilisation mémorable pour rendre hommage aux victimes, montrer l’unité du peuple français et soutenir la liberté d’expression.Dix ans plus tard, la France se souvient et rend un nouvel hommage ce mardi aux 17 personnes qui ont perdu la vie, lors de cette série d’attentats, qui ont fait basculer le pays dans une nouvelle période marquée par le terrorisme. Nous en parlerons dans #cdanslair avec notre invité.
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Décès de Jean-Marie Le Pen - Vos questions sms -
07-01-2025
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du 7 janvier 2025 - Jean-Marie Le Pen : quel héritage ?Les experts : - JÉROME JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - RAPHAËLLE BACQUE - Grand reporter - Le Monde - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
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Jean-Marie Le Pen : quel héritage ? L'intégrale
07-01-2025
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du 7 janvier 2025 - Jean-Marie Le Pen : quel héritage ?Jean-Marie Le Pen, l’ancien leader de l’extrême droite en France, est décédé à l’âge de 96 ans. Présent dans la vie politique française depuis le milieu des années 1950, il avait relancé les idées d'extrême droite en France co-fondant le Front national, parti qu’il a légué à sa fille et qui est devenu aujourd'hui le Rassemblement national. Président du FN pendant 38 ans, cinq fois candidat à l'Elysée, plusieurs fois député, il avait atteint le second tour de l'élection présidentielle en 2002. Tout au long de sa longue carrière politique, le leader d’extrême droite a également été la vedette de multiples procès, condamné à plusieurs reprises, notamment pour contestation de crime contre l'humanité. Celui qui était surnommé "Le Menhir" avait été définitivement exclu en 2015 du parti qu'il a contribué à fonder et s'était engagé dans des joutes judiciaires intestines pour contester cette exclusion. Sa fonction de président d'honneur du Front national avait été supprimée en mars 2018, lors d'un congrès au cours duquel a également été acté le processus de changement de nom du parti qui est désormais le Rassemblement national.Retour sur son parcours politique et décryptage de son héritage dans #cdanslair.Les experts : - JÉROME JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - RAPHAËLLE BACQUE - Grand reporter - Le Monde - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
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professeur Amine Benyamina - Dry January: un mois sans alcool...et après?
07-01-2025
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l'invité du 6 janvier - professeur Amine Benyamina, psychiatre-addictologue, président de la Fédération Française d’Addictologie (FFA)Après les potentiels excès pendant les fêtes de fin d'année, certains se lancent le défi de ne pas boire d'alcool pendant un mois. Le "Dry January" (littéralement "janvier sec") nous vient tout droit du Royaume-Uni. Il est arrivé en France en 2020, porté par plusieurs associations de prévention de l'alcoolisme.Le but est de faire le point sur sa consommation d'alcool et son rapport à la boisson. En France, l'alcool est à l’origine de 49 000 décès par an, d'après le ministère de la Santé. En 2024, 4,5 millions de Français ont donc tenté l'expérience d'un mois sans alcool, selon le site de l'opération "Dry January".Mais cette pause a-t-elle réellement un effet bénéfique sur la santé ?
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Budget, retraites : Bercy regarde à gauche... - Vos questions sms -
06-01-2025
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du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
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Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...- L'intégrale -
06-01-2025
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du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Le ministre de l’Économie et des Finances ainsi que la ministre des Comptes publics débutent ce lundi à Bercy les consultations des partis politiques dans l’optique de faire voter rapidement par le Parlement un projet de loi de finances pour 2025. Avec un objectif : ramener le déficit entre "5 et 5,5 %", cette année, ce qui nécessitera un "effort" budgétaire "autour de 50 milliards d’euros", moins que les 60 milliards qu’ambitionnait le gouvernement précédent, et qui passera "essentiellement" par des économies, a affirmé ce matin Éric Lombard sur France Inter.Pour rassurer le monde économique, les marchés qui prêtent à l’Etat mais aussi Bruxelles, il faut "que dans les meilleurs délais, notre pays ait un budget" a expliqué l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts. Pour cela, le nouveau patron de Bercy souhaite obtenir "a minima un accord de non-censure" et lance un appel du pied aux partis de gauche avec qui "il y a plus de perspective d’un dialogue fécond qu’avec le RN". Et le ministre d’embrayer sur ce qu’il dit partager avec le parti socialiste, mais aussi les communistes et les écologistes : la recherche de justice fiscale. "Il y a dans ce pays des mécanismes d’optimisation fiscale qui font que des personnes qui ont des revenus importants ne paient pas leur part d’impôt. Il s’agit que chacun paie sa juste part de l’impôt."Même angle d’attaque sur France 2 ce matin pour la ministre des Comptes publics qui promet "un plan d’action très concret, très ambitieux" concernant l’égalité devant l’impôt, et axé sur la lutte contre la "suroptimisation fiscale". Dans les colonnes du Parisien ce dimanche, Amélie de Montchalin a également indiqué que le gouvernement n’envisage pas de "hausse d’impôts pour les ménages" mais veut garder les éléments qui ont fait consensus lors de l’examen des projets de budget de l’État et de la Sécurité sociale laissés en suspens par la censure du gouvernement Barnier. Parmi les mesures que l’exécutif compte conserver, la ministre a cité la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises, la taxe sur les rachats d’actions et sur les billets d’avion. Quid de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus ? Si celle-ci "ne peut plus s’appliquer" du fait de la censure,"nous réfléchissons à de nouvelles modalités", a fait savoir Amélie de Montchalin. "Il ne s’agit pas de proposer des impôts nouveaux, mais de vérifier que chacun paye sa juste part de l’impôt (...). Pas taxer davantage les très riches mais veiller à ce que leur niveau d’impôt soit homogène à celui que payent les autres Français", a relevé de son côté Éric Lombard qui a reçu ce matin le MoDem et les socialistes.À la sortie de Bercy, le PS s’est dit favorable à "une négociation où chacun est responsable, où chacun fait des pas vers l’autre. Nous sommes prêts à en faire", a lancé Olivier Faure, mais également à censurer le gouvernement s’il n’y a de "concessions remarquables". Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a par ailleurs fait état de la part du gouvernement d'"une proposition de modification, d'évolution de la réforme de la retraite"."La négociation du PS avec le gouvernement Macron-Bayrou n'engage que lui" a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon. "Le NFP n'a été ni informé ni saisi auparavant. LFI ne sera donc pas concernée par le plat de lentilles servi à O. Faure. Les insoumis ne sont pas engagés par la non-censure négociée par le PS" a écrit le le leader de La France insoumiseDu côté du RN, Marine Le Pen poursuit ce lundi son déplacement à Mayotte trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido. Présente sur place depuis hier, la figure de proue du Rassemblement national a appelé l’exécutif à ne pas oublier "les promesses faites aux Mahorais" et a déploré que la stratégie du gouvernement "n’aille pas assez loin". "Sans régler le problème de l’immigration clandestine, rien ne sera utile", a-t-elle estimé dimanche, en référence notamment au droit du sol, qui est déjà largement encadré sur le sol mahorais, et ce à l’heure où le gouvernement est divisé sur ce point. Une façon pour la leader du parti d’extrême droite de mettre la pression sur l’exécutif. C’est également pour la cheffe de file des députés RN qui dans les colonnes du Parisien du 18 décembre déclarait se préparer à une élection présidentielle anticipée "par précaution", de montrer sa popularité sur place. En 2022, les Mahorais l’ont placé en tête du second tour de la présidentielle avec 59 % des voix. Deux ans plus tard, la liste de Jordan Bardella aux européennes a recueilli 51 % des suffrages.Alors quel budget pour la France en 2025 ? Le gouvernement vise 50 milliards d'euros d'économies pour 2025, avec des promesses de ne pas augmenter les impôts pour les ménages. Comment compte-t-il faire ? Enfin le remboursement des Prêts Garantis par l'État, est-il le grand oublié du débat sur le budget ? Environ un tiers de ces PGE, accordés à 700 000 TPE et PME entre 2021 et 2022, doit encore être remboursé, selon la Banque de France, qui indiquait par ailleurs, le mois dernier, que les défaillances d'entreprises ont battu un nouveau record sur l'année écoulée. Nous avons rencontré le patron de l’un d’entre elles. Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
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41
Nina Métayer - Comment bien choisir sa galette des rois?
05-01-2025
9.69 MB
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l'invitée du 4 janvier - Nina Métayer, cheffe pâtissière, élue meilleure pâtissière du monde en 2024.A la veille de l'Epiphanie, 92% des Français ont l'intention de manger une galette des rois au mois de janvier, selon une enquête Ifop pour la Fédération des entrepreneurs de la boulangerie. Une période de l'année très importante pour les boulangers, puisque la galette représente en moyenne 15% de leur chiffre d'affaires annuel. Si 60 millions de galettes devraient s'écouler en 2025 en France, leur prix risque d'augmenter un peu, notamment en raison de la hausse des prix des matières premières. Le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a par exemple augmenté de 40% sur un an, selon FranceAgriMer.
Nina Métayer, cheffe pâtissière et entrepreneure, élue meilleure pâtissière du monde en 2025, est notre invitée. Elle nous révélera les secrets d'une bonne galette des rois, et nous aidera à la cuisiner ou à bien la choisir en boutique. Classique à la frangipane, ou revisitée, elle évoquera avec nous les tendances. Elle nous parlera de ses créations 2025, et nous expliquera aussi son parcours exceptionnel, dans un secteur de la boulangerie-pâtisserie qui offre beaucoup d'opportunités. "Entrepreneure, ce n'est pas un métier, c'en est 25", témoigne cette passionnée, qui a à coeur de faire rayonner l'excellence française à travers le monde.
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Darmanin et Retailleau face au narcotrafic - Vos questions sms -
04-01-2025
6.08 MB
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du 4 janvier 2025 - Darmanin et Retailleau face au narcotraficSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de sociétéClotilde CHAMPEYRACHE – Économiste-criminologue, Maîtresse de conférences - CNAMLou FRITEL - Journaliste politique à Paris MatchJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
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Sécurité, trafics: darmanin et Retailleau peuvent-ils réussir?
04-01-2025
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du 4 janvier 2025 - Darmanin et Retailleau face au narcotraficDarmanin durcit le ton face aux narcotrafiquants. En déplacement à Marseille, le ministre de la Justice a dévoilé une série de propositions pour intensifier la lutte. Il souhaite notamment isoler les principaux dealers en prison en s'inspirant des conditions de détention appliquées aux condamnés pour terrorisme. Gérald Darmanin veut aussi améliorer la coopération judiciaire internationale, notamment à Dubaï, où se cachent toujours des barons de la drogue.
Le nouveau gouvernement poursuit donc son offensive autoritaire. La nomination de Darmanin à la Justice permet de s’aligner à la politique répressive de son homologue à l’Intérieur, Bruno Retailleau. « Les problèmes de la police, ce sont les moyens de la justice », a déclaré Darmanin. Parmi leurs cibles : la DZ mafia, organisation criminelle marseillaise structurée, entreprenante, devenue un label arrivant à transformer en quelques heures des très jeunes en tueurs.
Ce ne sont pas que les métropoles qui sont gangrenées par ces trafics. Certaines villes moyennes de province souffrent de l'activité et de la rivalité de certains gangs dans leurs quartiers. Anne Vignot, maire écologiste de Besançon, en appelle à l'Etat pour « un travail à mener de manière systémique ». L'édile souhaite plus de sévèrité avec les consommateurs, tout en posant la question de la dépénalisation de certaines drogues.
Justement, depuis le 1er avril dernier, l'usage récréatif du cannabis est autorisé en Allemagne. Cette légalisation reste toutefois encadrée et continue de diviser la société allemande. Aux Pays-bas, l'usage et la revente de cannabis sont quant à eux réglementés mais non légalisés. Le marché noir reste donc la principale source d'approvisionnement du pays. Une législation encore loin de celle du Portugal qui, en 2001, est devenu le premier pays au monde a décriminaliser l'usage de toutes les drogues.
Alors, les mesures annoncées par Gérald Darmanin seront-elles efficaces ? Comment les villes moyennes de province peuvent-elles lutter contre le narcotrafic ? Où en est-on de la dépénalisation des drogues en Europe ?
Les experts : Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de sociétéClotilde CHAMPEYRACHE – Économiste-criminologue, Maîtresse de conférences - CNAMLou FRITEL - Journaliste politique à Paris MatchJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Peer de Jong - 2025: Ce qui pourrait arrêter Poutine
04-01-2025
9.61 MB
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l'invité du 3 janvier - Peer de Jong, ancien colonel de la Marine, vice-président de l'institut Themiis. Auteur de "Poutine, Lord of War", aux éditions Mareuil.Le colonel Peer de Jong est ancien colonel de la Marine, vice-président de l'institut Themiis. Il publie "Poutine, Lord of War", aux éditions Mareuil. Un livre très documenté sur la stratégie du président russe, nouveau "Seigneur de guerre".
Désormais au pouvoir en Russie depuis 25 ans, Vladimir Poutine a adressé ses voeux à la Nation, sur un ton triomphaliste,comme chaque année.Saluant un pays « indépendant, libre et fort », il est apparu d’autant plus sûr de lui que son armée a conquis près de 4.000 kilomètres carrés de territoire ukrainien au cours des douze derniers mois. Alors que son armée reste à l'offensive en Ukraine, près de trois ans après le début de la guerre, les signes d’une brusque dégradation de la situation économique se multiplient.
Le colonel Peer de Jong, ancien colonel de la Marine, et co-fondateur de l'institut Themiis, est notre invité. Celui qui publie "Poutine, Lord of War", aux éditions Mareuil, décryptera avec nous la stratégie du "seigneur de guerre" Poutine. Il reviendra sur ses 25 années au pouvoir, lui qui, au début du siècle, envisageait un rapprochement avec l'Otan. Une époque qui paraît bien lointaine aujourd'hui, pour celui qui a ouvert le pays à de nouveaux espaces d'influence en Afrique ou en Asie prônant un monde "multipolaire" face à l'hégémonie occidentale.
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Les nouveautés de 2025 - Vos questions sms -
03-01-2025
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du 3 janvier 2025 - Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L’Usine NouvelleCorinne JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierGéraldine HOUDAYER - Journaliste spécialiste de la consommation à France BleuMathieu PLANE – Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision à OFCE
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Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025 - L'intégrale -
03-01-2025
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du 3 janvier 2025 - Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025Comme chaque année, de nouvelles lois sont entrées en vigueur le 1er janvier et les changements sont nombreux en 2025. À commencer par les retraites : les pensions de base ont augmenté de 2,2 %. Faute d’adoption du budget de la Sécurité sociale, cette revalorisation a été indexée sur l’inflation. Elle est supérieure à ce que proposait le gouvernement censuré de Michel Barnier qui avait évoqué une augmentation de 1,6 %.
À cela s'ajoutent notamment la hausse du prix des mutuelles (6% en moyenne), du prix du tabac (le paquet de vingt cigarettes avoisine les treize euros), du timbre, ou encore de l'électricité. Côté immobilier, l'interdiction de louer des logements de classe énergétique G est aussi entré en vigueur. Enfin, le RSA est maintenant conditionné sur tout le territoire à quinze heures d’activités hebdomadaires d’accompagnement et d’insertion.
Pendant ce temps, la ville de Senlis, dans l'Oise, a été classé parmi les meilleures communes en termes de qualité de vie de prix pour les cadres. Proche de Paris et de l’aéroport de Roissy, la ville au riche patrimoine historique attire de plus en plus de Franciliens avides d'espace et de tranquillité.
Dans cette période compliquée pour le pouvoir d'achat, un autre phénomène peut faire perdre de l'argent : celui des arnaques aux colis. Fréquentes, ces escroqueries tentent recevoir de l'argent des consommateurs via des textos parfois trompeurs. De nombreuses autres arnaques se développent en ligne, comme celles qui proposent des placements alléchants.
Alors, l'année 2025 sera-t-elle noire sur le plan du pouvoir d'achat ? Pourquoi de nombreux franciliens quittent l'Ile-de-France pour des villes en périphérie ? Comment se protéger des arnaques ?
Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L’Usine NouvelleCorinne JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierGéraldine HOUDAYER - Journaliste spécialiste de la consommation à France BleuMathieu PLANE – Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision à OFCE
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Flavien Neuvy - Automobile: rien ne va plus!
03-01-2025
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l'invité du 2 janvier - Flavien Neuvy, économiste spécialiste du monde automobile et directeur de l'observatoire Cetelem.L'année 2024 a confirmé un ralentissement du marché automobile français. 1.718.417 voitures particulières neuves ont été immatriculées entre janvier et décembre, soit une baisse 3,2%, annonce dans un communiqué ce mercredi la Plateforme de la filière automobile (PFA).
Le groupe Stellantis (Citroën, Fiat, Opel, Peugeot) enregistre la plus forte baisse (-7%) avec 452.900 voitures particulières neuves vendues. Pour groupe Renault (Dacia, Renault, Alpine), les immatriculations ont baissé de 2,7% en 2024 (425.116 immatriculations en 2024). Ces deux constructeurs se partagent la moitié du marché automobile français, avec respectivement 26,4% et 24,7% de parts de marché.
L'hybride gagne du terrain et s'impose sur le marché automobile en France… Parallèlement : Le marché des voitures électriques stagne… Les ventes de véhicules électriques neufs reculent légèrement : 291.143 immatriculations en 2024 contre 298.525 en 2023.
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Nouvelle-Orléans : américain, vétéran...et terroriste
02-01-2025
7.24 MB
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du 2 janvier 2025 - Nouvelle-Orléans : américain, vétéran, terroristeSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter à France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour "L’heure américaine" à Franceinfo TV- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur D’un monde à l’autre
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Nouvelle-Orléans : américain, vétéran...et terroriste
02-01-2025
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du 2 janvier 2025 - Nouvelle-Orléans : américain, vétéran, terroristeAu moins quinze morts, et des dizaines de blessés. C'est le bilan provisoire de l’attaque à la voiture bélier à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) durant le réveillon du Nouvel an. L'assaillant, tué lors d'un échange de feu avec la police, est un Américain ayant servi dans l'armée, Shamsud-Din Jabbar, 42 ans. Il avait laissé une vidéo dans laquelle il prêtait allégeance à l’organisation Etat islamique. « Nous ne pensons pas qu’il était le seul responsable », a indiqué le FBI.
Au lendemain de ce drame, à Las Vegas, un véhicule Cybertruck de la marque Tesla a quant à lui explosé devant un hôtel appartenant à Donald Trump, provoquant la mort du conducteur. Cette voiture est le symbole de la puissance d’Elon Musk, patron de Tesla, et allié politique de Donald Trump. Les autorités enquêtent sur la possibilité d'un second acte terroriste, et son éventuel lien avec celui de Louisiane.
Pendant ce temps, l'Etat islamique se réorganise en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad. La prise de pouvoir à Damas par le groupe armé Hayat Tahrir Al-Cham et son chef Ahmed Al-Charaa ont bouleversé les rapports de force dans la galaxie djihadiste. Opposé au nouvel homme fort de Syrie, l’EI espère reconstituer ses troupes et ses moyens. Récemment, les Etats-Unis et la France ont quant à eux frappé des positions du groupe en Syrie.
Aux Etats-Unis, un vif débat a lieu entre Elon Musk et les partisans anti-immigration du clan Trump. L'entrepreneur défend en effet l'embauche de talents étrangers dans la tech, une trahison pour les adeptes de la mouvance Maga (Make America Great Again). Donald Trump a, lui, semblé prendre le parti d'Elon Musk, « J'ai toujours été en faveur des visas », a-t-il déclaré.
Alors, quelles sont les dernières informations sur le drame de la Nouvelle-Orléans ? Doit-on craindre un retour en force de l'Etat islamique ? Jusqu'à quand va tenir l'influence d'Elon Musk au sein de l'administration Trump ?
Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter à France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour "L’heure américaine" à Franceinfo TV- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur D’un monde à l’autre
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Dr. Faïza Bossy - Les bonnes résolutions santé pour 2025
02-01-2025
9.64 MB
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l'invitée du 1er janvier - Dr. Faïza Bossy nutritionniste.Le début d'une nouvelle année est souvent synonyme de renouveau et de bonnes résolutions. C'est également le moment idéal pour prendre des résolutions en matière de santé et de bien-être.
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Macron : un mea-culpa… et un référendum ? - Vos questions sms -
01-01-2025
7.54 MB
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du 1er janvier 2025 - Macron : un mea-culpa… et un référendum ?Les experts : - ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
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Macron : un mea-culpa… et un référendum ? - L'intégrale -
01-01-2025
59.52 MB
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du 1er janvier 2025 - Macron : un mea-culpa… et un référendum ?Pour ses huitièmes vœux depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a voulu innover hier soir, en entamant son allocution par une vidéo retraçant les évènements marquants et les succès de l’année 2024 : 80 ans de la Libération, loi inscrivant dans la Constitution la liberté garantie des femmes de recourir à l’IVG, Jeux olympiques et paralympiques, réouverture de Notre-Dame de Paris…"Nous avons prouvé qu’impossible n’était pas Français", a-t-il dit sur le fond de la bande-son des JO. "Demain, sachons garder le meilleur de ce que nous avons été en 2024 : unis, déterminés, solidaire. Nous avons réussi car nous avons été ensemble".Dans un décor sobre et flouté, le président de la République a ensuite esquissé un premier mea culpa sur la dissolution de l'Assemblée nationale du 9 juin dernier. "Je dois reconnaître que la dissolution a apporté pour le moment davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français. La lucidité et l'humilité commandent de reconnaître qu'à cette heure, cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité et j'en prend toute ma part", a déclaré le chef de l’Etat.Appelant de ses vœux en 2025 un "ressaisissement collectif" pour permettre "la stabilité" et mener à de "bons compromis pour prendre les bonnes décisions", Emmanuel Macron, privé de majorité à l'Assemblée nationale, s’est ensuite recentré sur ses prérogatives, l’international, appelant les Européens à en finir avec la naïveté et à un "réveil" face aux "lois" qui sont "dictées par d'autres".Surtout et c'est l'annonce de la soirée : au détour d’une phrase mystérieuse - "Notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants…" - Emmanuel Macron a fait savoir qu'il demanderait en 2025 aux Français de "trancher certains de ces sujets déterminants". Par le référendum, " outil gaulliste" utilisé neuf fois sous la Ve République, ou à travers l’organisation de consultations citoyennes ? Le chef de l’État n’en dit pas davantage pour le moment mais son entourage confirme que si le mot "référendum" n'a pas été prononcé, c'est bien ce à quoi penserait le chef de l'Etat. Une manière de laisser entrevoir des votations évoquées, mais jamais organisés depuis son arrivée à l'Elysée en 2017, et de se replacer au centre du jeu après une année 2024 qu’il voulait synonyme du "réarmement" de la France et qu’il a terminé comme désarmé politiquement par la dissolution.Dans l'opposition, de nombreuses voix se sont aussitôt élevées. "En 2025, Macron découvre la démocratie. Tout arrive !", a ironisé sur X le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel. "Après avoir refusé obstinément le référendum sur la réforme des retraites, Macron envisage de consulter les Français. Nous ne manquons pas d’idées à lui soumettre", a-t-il poursuivi. "Qu'il commence par le référendum sur les retraites", a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur franceinfo. "Malheureusement, je crains que ce ne soit un énième effet d'annonce", a déclaré pour sa part le député RN Franck Allisio. "Le président n'a jamais eu recours au référendum depuis sept ans et c'est maintenant qu'il se retrouve en cohabitation qu'il va proposer un référendum. Mais sur quoi ?", a-t-il questionné.Alors que pensez-vous des vœux prononcés par Emmanuel Macron ? Quel bilan politique tirez-vous de l’année 2024 ? D’après vous, sur quoi pourrait porter un référendum, auquel le chef de l’Etat a ouvert la voie ? Selon un dernier sondage BVA, le pouvoir d’achat demeure la priorité n° 1 des Français sur laquelle ils veulent que le gouvernement agisse, devant la santé qui fait désormais quasiment jeu égal avec la dette.Les experts : - ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
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Philippe Corbé - Musk-Trump: Un couple qui va durer?
01-01-2025
9.59 MB
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l'invité du 31 décembre - Philippe Corbé,journaliste et ancien correspondant aux États-Unis.Présentation: Lorrain Sénéchal
C'est l'une des premières pommes de discorde au sein des soutiens de Donald Trump. Samedi 28 décembre, le président élu des États-Unis, qui avait mené une campagne fermement anti-immigration, s'est dit favorable au maintien de visas destinés aux travailleurs spécialisés, dans une interview au New York Post. À deux semaines de son investiture, cette question a fait apparaître de fortes divergences parmi ses soutiens, entre les plus conservateurs des républicains et des figures plus libérales issues du monde de l'entreprise et de la tech, comme Elon Musk. Philippe Corbé reviendra sur l'année 2024 qui s'achève sur fond de querelles internes pour le camp trumpiste.
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Finances publiques : la diète en 2025 ? - Vos questions sms -
31-12-2024
6.95 MB
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du 31 décembre - Finances publiques : la diète en 2025 ?
Présentation: Lorrain SénéchalLes experts : - Nicolas BOUZOU, économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Lucie ROBEQUAIN, directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche - Anne DE GUIGNÉ, grand reporter au service économie – Le Figaro- Frédéric DABI, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
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Finances publiques : la diète en 2025 ? - L'intégrale -
31-12-2024
61.14 MB
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du 31 décembre - Finances publiques : la diète en 2025 ? Présentation: Lorrain Sénéchal
En ce dernier jour de l'année 2024, les décrets ont été publiés au Journal officiel. Le budget 2024 est reconduit à l’identique pour l’instant pour l’année prochaine, conséquence de l’adoption de la loi spéciale du 20 décembre qui permet aux ministères de continuer à fonctionner, en attendant le vote au Parlement d’un nouveau budget pour 2025. Avec toujours les mêmes paramètres : une Assemblée sans majorité et un pays qui connaît un record d’endettement, à hauteur de 3 300 milliards d’euros.Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, avait déclaré, le 19 décembre dernier, espérer l'adoption d'un budget "à la mi-février" sans toutefois être "sûr d'y arriver". Il avait également indiqué qu'il repartirait de "la copie qui a été votée" au Parlement avant la censure de son prédécesseur, Michel Barnier. Alors à Bercy on cherche la voie de passage, multipliant ces derniers jours les appels aux partis politiques en attendant les réunions de la semaine prochaine. Mais comment compte-t-il faire ? "Nous devons réduire le déficit, sans tuer la croissance", soulignait Éric Lombard, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances, au lendemain de sa prise de fonction. Une formule qui demeure encore à plusieurs inconnues et s’annonce complexe à l’heure où derrière une économie allemande atone, les voyants indiquant un ralentissement de l’économie française se multiplient.À commencer par les défaillances d’entreprise qui tournent autour de 66 000 en 2024. Le nombre d’entreprises ayant déposé le bilan (ou en passe de le faire) est désormais comparable à celui enregistré lors de la crise financière de 2008. Dans certains secteurs en particulier la grande distribution, l'automobile, ou encore l'immobilier, les plans sociaux se succèdent. Un mur de faillites qui pourrait avoir un lourd impact sur l’emploi. D’ailleurs après des années de baisse qui ont fait suite à la parenthèse Covid, le taux de chômage remonte. Il devrait atteindre 7,5 % début 2025. Toutefois certains secteurs d'activité se portent bien et empêchent le chômage de trop grimper. Ainsi des entreprises, notamment dans l’industrie, ont leurs carnets de commandes pleins, mais certaines ont bien du mal à trouver des salariés qualifiés. Nous nous sommes rendus en novembre dernier à Saint-Nazaire où une vingtaine d’entre elles ont participé à un job dating sur l’industrie pour faire leur recrutement.Alors quelle est la situation économique de la France ? Pourquoi connaît-elle un déficit public record ? 2024 a-t-elle été une année noire pour l'emploi ? Assiste-t-on au retour du chômage dans le pays ? Dette, emploi, croissance… à quoi s’attendre en 2025 pour la France ? Retour sur cette année 2024 qui a vu la dette publique atteindre un niveau inédit et perspectives économiques pour 2025.Les experts : - Nicolas BOUZOU, économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Lucie ROBEQUAIN, directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche - Anne DE GUIGNÉ, grand reporter au service économie – Le Figaro- Frédéric DABI, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
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Marie-Pierre Porchy - Consentement: ce que Darmanin propose
31-12-2024
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l'invitée du 30 décembre - Marie-Pierre Porchy, magistrate honoraire et auteure du livre "Consentements, les vérités d’une magistrate" (Édition de Mareuil)Présentation: Lorrain Sénéchal
Condamné le 19 décembre à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir, pendant dix ans, drogué son épouse, Gisèle, afin de la violer et de la livrer à des inconnus à Mazan, Dominique Pelicot ne fait pas appel, a fait savoir à l’Agence France-Presse et à Franceinfo son avocate, Béatrice Zavarro, lundi 30 décembre. Un appel "contraindrait Gisèle à une nouvelle épreuve, à de nouveaux affrontements, ce que Dominique Pelicot refuse", a-t-elle ajouté, en précisant qu’il était "temps" pour son client, âgé de 72 ans, "d’en finir judiciairement". "Mme Pelicot n’est pas et n’a jamais été son adversaire", a-t-elle ajouté.Deux jours après sa nomination, le ministre de la justice multiplie les opérations de communication. En quatre minutes chrono, le garde des sceaux a dévoilé plusieurs mesures censées aller dans le sens d’une justice "plus ferme, plus intense". Sans pour autant convaincre les acteurs de la chaîne pénale. Concernant l’introduction de la notion de consentement dans la définition par le code pénal du viol, il a répondu être "favorable à tout ce qui permettra de protéger davantage les femmes" et va étudier "avec le plus grand sérieux la proposition de loi déposée dans ce sens".L'ancienne magistrate Marie-Pierre Porchy reviendra sur l'absence de notion de consentement dans la loi, et ses conséquences dans le traitement judiciaire des affaires de viols.
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Crash du Boeing - Vos questions sms -
30-12-2024
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du 30 décembre - Crashs d'avion : peur en haute altitudePrésentation: Lorrain Sénéchal
Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace et ancien pilote de chasse- Gérard FELZER - Consultant aéronautique et transports, président d'Aviation sans frontière
- Caroline BRUNEAU - Journaliste spécialiste de l’industrie aéronautique - Aérospatium.info (en duplex)- Christelle QUENARD - Psychologue au Centre de traitement de la peur de l’avion
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Crash du Boeing : l'horreur en bout de piste - L'intégrale -
30-12-2024
61.27 MB
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du 30 décembre - Crashs d'avion : peur en haute altitudePrésentation: Lorrain Sénéchal
Un hommage à la hauteur du drame. La Corée du sud a déclaré un deuil national de sept jours après le crash d'avion qui a fait 179 morts et 2 survivants, hier, à l'aéroport de Muan, dans le sud-ouest de la Corée du Sud. Le pire de son histoire. Le Boeing 737-8AS, de la compagnie Jeju' Air, a tenté d'atterrir sans son train d'atterrissage et a pris feu après avoir percuté un mur en béton situé en bout de piste. L'enquête ne fait que commencer mais selon les premiers éléments, "la cause présumée de l’accident est une collision avec des oiseaux combinée à des conditions météorologiques défavorables", a déclaré Lee Jeong-hyun, chef de la caserne de pompiers de Muan. Si la tour de contrôle a averti l’équipage d’une collision avec des oiseaux, le mystère demeure sur la question du dysfonctionnement du train d'atterrissage qui a forcé l'appareil à se poser sur son ventre. Mais au lendemain du drame, les critiques se portent également sur le mur en béton placé en fin de piste. "Normalement, il n’y a pas de tel obstacle solide en bout de piste, c’est contre les standards de sécurité de l’aviation internationale", pointe notamment un expert en aéronautique auprès de l'Agence France presse (AFP). L’Agence nationale de sécurité des transports américaine annonce avoir mis en place une équipe d'enquêteurs, épaulée par Boeing, pour aider la Corée du Sud à trouver des réponses.Après le crash d'hier, Boeing a immédiatement lancé l'inspection de tous ses 737-8AS. Six jours plus tôt, un autre appareil de la même gamme a rencontré un problème lié au train d'atterrissage. Ces dernières années, les incidents se sont multipliés pour la compagnie américaine. Victime d'une erreur de conception au niveau de son système MCAS, le Boeing 737 max a notamment connu deux accidents catastrophiques, en 2018 et en 2019. Avec les Boeing 777 et 787 Dreamliner, ce sont trois des quatre modèles d’avions commerciaux de l'aviateur américain qui sont aujourd'hui visés par une enquête du régulateur américain, la Federal aviation administration (FAA). En juin dernier, face à la gravité de la situation, le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, avait présenté ses excuses face à une commission d'enquête du Sénat américain : "Je m'excuse pour le chagrin que nous avons causé, et je veux que vous sachiez que nous sommes totalement mobilisés […] à nous concentrer sur la sécurité aussi longtemps" que nécessaire.Quelques jours plus tôt, un avion d'Azerbaïdjan Airlines s'était crashé au Kazakhstan, faisant 38 morts, après avoir essuyé "des tirs" provenant du territoire russe, selon le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. L’appareil a "été rendu incontrôlable par des moyens militaires de brouillage électroniques" et "sa queue a été également gravement endommagée" par des tirs depuis le sol russe, a-t-il pointé lors d'un entretien à la télévision nationale. Dans un double langage dont il a le secret, le président russe Vladimir Poutine a présenté samedi ses excuses à Ilham Aliev et reconnu des tirs sans en assumer la responsabilité, au grand regret de l'intéressé : "Admettre (sa) culpabilité, présenter des excuses en temps utile à l’Azerbaïdjan, qui est considéré comme un pays ami, et informer le public à ce sujet, voilà autant de mesures et d’étapes qui auraient dû être prises", a-t-il dit.Que sait-on du crash qui a fait près de 200 morts en Corée du Nord ? Comment expliquer les incidents à répétition chez Boeing ces dernières années ? Et quelles conséquences pour la Russie après le crash au Kazakhstan ?Les experts : - Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace et ancien pilote de chasse- Gérard FELZER - Consultant aéronautique et transports, président d'Aviation sans frontière
- Caroline BRUNEAU - Journaliste spécialiste de l’industrie aéronautique - Aérospatium.info (en duplex)- Christelle QUENARD - Psychologue au Centre de traitement de la peur de l’avion
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Frédéric Denhez - Plastique: tous les sols sont pollués...ou presque
29-12-2024
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l'invitée du 28 décembre - Frédéric Denhez, journaliste, chroniqueur à Marianne, spécialiste des questions environnementales.Pour la première fois, l’Ademe a mesuré la concentration de microparticules de plastique dans la terre en France. Prairies, vignes, vergers ou grandes cultures, aucun type de sol n’est épargné. D'après les résultats, la présence de plastique est "quasi systématique" : 76% des sols français sont contaminés par des microplastiques, c’est-à-dire des fragments de plastique inférieurs à 5 millimètres de diamètre. Ce sont les forêts qui sont les moins touchées, avec 25% des sols pollués. Les sources de pollution sont multiples, et l'identification précise de l'origine est complexe. Pour les sols consacrés aux activités agricoles, l’Ademe suppose qu’une part non négligeable est directement liée aux activités agricoles elles-mêmes. La pratique du paillage plastique, par exemple, est mise en cause. Environ 430.000 tonnes de films plastiques sont utilisées en Europe chaque année pour réguler la chaleur et l’humidité et bloquer la pousse des mauvaises herbes.Frédéric Denhez, journaliste, chroniqueur à Marianne et spécialiste des questions environnementales, est notré invité. Il reviendra avec nous sur cette étude de l'Ademe, et sur la présence quasi systématique de la pollution plastique partout dans nos sols, dans l'eau, mais aussi dans l'air. On abordera avec lui les risques pour la santé de l'ingestion de ces microplastiques, mais aussi les solutions à mettre en place pour enrayer cette pollution massive. On s'intéressera aussi avec lui à la découverte récente de milliers d'étoiles en plastique sur les plages du Finistère, une pollution issue de l'industrie et qui inquiète beaucoup.
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Darmanin face aux urgences - Vos questions sms -
28-12-2024
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du 28 décembre - Sécurité, narco-trafic... Darmanin face aux urgencesLes experts : - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos- Claire GATINOIS - Journaliste au service politique - Le Monde
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Sécurité, narco-trafic... Darmanin face aux urgences - L'intégrale -
28-12-2024
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du 28 décembre - Sécurité, narco-trafic... Darmanin face aux urgencesGérald Darmanin n'aura pas perdu de temps. À peine nommé ministre de la Justice par François Bayrou, le macroniste fait feu de tout bois : visite du tribunal d’Amiens et du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) mercredi, puis passage au 20 heures de TF1 jeudi. Celui qui prône une justice "plus ferme" a multiplié les propositions comme le lancement d'opérations place nette pour "nettoyer" les prisons ou l'allongement de la garde à vue de 48 à 72h dans le cadre des violences sexuelles aggravées et des féminicides. "Ça permet de mettre sous protection la femme qui a été menacée, violentée, agressée. Ça permet de faire les constatations de police technique et scientifique et ça permet d’interroger plus longuement la personne", s'est-il expliqué. Connaissant l'incertitude autour du budget, le ministre de la Justice s'est bien gardé de parler de la question des recrutements, alors que la France affiche 3,2 procureurs pour 100 000 habitants, contre 11,2 pour la médiane européenne. "Il faut redonner des moyens à l’ensemble de la chaîne pénale", rappelle dans Le Monde Alexandra Vaillant, secrétaire générale de l’Union syndicale des magistrats. Une chose est sûre, Gérald Darmanin pourra compter sur son homologue au ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour mener une politique de fermeté. Les deux hommes ont été choisis notamment pour couper l'herbe sous le pied aux velléités sécuritaires du RN. À charge de François Bayrou de ménager leurs ambitions politiques personnelles.La sécurité, c'est justement ce qui a rattrapé le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic. "Loin des idées reçues sur les maires écolos, j’assume de faire de la sécurité une priorité." Longtemps opposé à l'argument sécuritaire, l'élu s'est résigné en novembre à armer une partie de sa police municipale au motif du "pragmatisme". "J’ai l’impression que le monde s’est aggravé, qu’il y a plus d’armes qui circulent. Je trouve normal que du côté des forces de police municipale il y ait aussi une façon de répondre à cette augmentation des armes", déclarait-il lors d'une conférence de presse. Même position sur les caméras de surveillance : "Quand j’étais dans l’opposition, je n’y étais pas favorable. Je me rends compte aujourd’hui que d’autres moyens de surveillance sont beaucoup plus insidieux", explique-t-il dans une interview au Monde. À Lyon, le maire écologiste Grégory Doucet a également dû faire des concessions à la droite en augmentant de 10% le nombre de caméras de vidéosurveillance dans la ville. "Il n’est pas question de changement de doctrine. Nous prenons des décisions basées sur notre audit réalisé en 2022″, s'est-il défendu auprès de la presse locale. Autre grande ville dirigée par les écologistes, Grenoble était l’an dernier la championne des vols avec armes, avec 6 faits pour 10.000 habitants, six fois plus que la moyenne nationale pour les grandes villes.Pendant ce temps, la nouvelle ministre de l'Éducation Elisabeth Borne prend ses marques rue de Grenelle. Classes surchargées, professeurs non remplacés, crise des vocations, baisse du niveau scolaire… Pour elle aussi la tâche s'annonce ardue, tant le secteur de l'enseignement est en souffrance. "La problématique première c’est les effectifs : il est difficile de faire une pédagogie de projet, individualisée lorsqu’on a face à soi 35 élèves et surtout quand la majorité de ces élèves sont en difficultés scolaires", estime Vincent Cellot, professeur d’histoire géographie dans un lycée du Val d’Oise. Le procès de l'assassinat de Samuel Paty, qui vient de se terminer à Paris, a aussi rappelé l'inquiétante question des contestations sur la laïcité à l'école. “Les contestations de la laïcité en classe sont catastrophiques. Au lendemain du procès historique de l’assassinat de Samuel Paty, on a besoin de ministres courageux", prévient Delphine Girard, professeure de lettres classiques dans un collège du Val de Marne.Gérald Darmanin aura-t-il les moyens pour mener sa politique judiciaire ? Pourquoi certains maires écologistes renforcent-ils les moyens de leur police ? Et quels dossiers prioritaires attendent Elisabeth Borne à l'Education nationale ?Les experts : - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos- Claire GATINOIS - Journaliste au service politique - Le Monde
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Béatrice Brugère - Le plan darmanin pour la justice -
28-12-2024
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l'invitée du 27 décembre - Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO et auteure de "Justice : la colère monte" (L’observatoire)Gérald Darmanin, ancien ministre de l'Intérieur, a été nommé Garde des Sceaux mardi. En déplacement mercredi en Picardie, le nouveau ministre de la Justice a déclaré qu'il comptait obtenir davantage de moyens pour son ministère, afin de permettre une "justice rapide", et a aussi dit vouloir "nettoyer les prisons" de leurs nombreuses difficultés. La justice "est malheureusement trop lente, les magistrats sont les premiers à s'en plaindre", a-t-il déclaré devant la presse au tribunal judiciaire d'Amiens, son premier déplacement. "Cette rapidité, elle passe par plus d'effectifs, plus de greffiers bien évidemment, et plus de magistrats", a-t-il poursuivi. M. Darmanin a aussi visité le centre pénitentiaire de Liancourt (Oise), alors que la surpopulation carcérale en France devient de plus en plus problématique. Plus de 80.000 personnes étaient incarcérées au 1er novembre, un nouveau record, soit une densité carcérale de 128,5%. "On n'a pas toujours besoin de prisons pour des gens qui font 20 ans (...), on doit pouvoir faire des choses beaucoup plus à taille humaine, un peu partout sur le territoire national", a imaginé mercredi M. Darmanin, rappelant être "très sensible à l'idée que les petites peines, des peines courtes, doivent être exécutées".Invité hier soir sur TF1, il a également fait une proposition : porter le délai de garde à vue à 72 heures "dans les cas de violences sexuelles aggravées et de féminicides". "Ça permet de mettre en protection la femme qui a été menacée, violentée, agressée. Ça permet de faire les constatations de police technique et scientifique et ça permet d'interroger plus longuement la personne", a-t-il détaillé.Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO, est notre invitée. Elle reviendra sur les propositions du nouveau ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Elle nous donnera son sentiment sur cette nomination de l'ancien ministre de l'Intérieur, qui avait déclaré au Parisien en 2021 que "le problème de la Police, c'est la faiblesse des moyens de la Justice". Elle nous expliquera aussi sa vision d'un changement de culture en matière carcérale en France. «Nos prisons ne débordent pas parce que nous incarcérons trop, mais parce que nous incarcérons trop tard», affirme la magistrate dans le Figaro. Pour elle, "il faut en finir avec l’aménagement systématique des peines, qui ne prévient aucunement la récidive. Et accepter d’incarcérer les délinquants y compris pour des courtes durées".
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Déficit, entreprises, impôts... la grande inquiétude - Vos questions sms -
27-12-2024
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du 27 décembre - Déficit, entreprises, impôts... la grande inquiétudeLes experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"- Erwan BENEZET - Journaliste au service économie - Le Parisien- Stéphanie VILLERS - Économiste, conseillère économique de PwC France- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France Info
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Déficit, entreprises, impôts... la grande inquiétude - L'intégrale -
27-12-2024
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du 27 décembre - Déficit, entreprises, impôts... la grande inquiétude"Je sais la difficulté de la tâche". C'est par ses mots qu'Eric Lombard a entamé lundi son mandat de nouveau ministre de l'Économie après avoir été nommé par François Bayrou. Même si son profil de technicien a été bien reçu par les milieux économique et politique, la tâche s'annonce compliquée pour l'ancien président de la Caisse des dépôts et consignations et quasi novice en politique. Celui qu'on décrit comme un banquier de gauche, a la lourde responsabilité de construire un budget d'ici la fin du mois de février sous la pression du RN qui n'a pas hésité à censurer le dernier gouvernement. La tension n'a jamais été aussi forte en France, alors que la dette française atteint un pic de 3 303 milliards d'euros au troisième trimestre. De son côté, le chômage a augmenté de 1,4 % en novembre et devrait continuer à suivre cette trajectoire sur les prochains mois, selon l'Insee. Pour une fois unis, les syndicats des travailleurs et du patronat ont pressé ces derniers jours le Premier ministre de "trouver des compromis" et exhorté à la "stabilité", notamment fiscale. Eric Lombard saura-t-il trouver la méthode ? Lui dit vouloir s'appuyer sur "l’écoute, le dialogue et la recherche de solutions partagées".Pour l'instant, on ne peut pas dire que le milieu du BTP soit rassuré par ce gouvernement. Le secteur est paralysé par l'incertitude sur le futur budget. Cette année, seulement 250 000 logements sont sortis de terre en France, du jamais vu depuis les années 1950. Sur 12 mois, la baisse des mises en chantier atteint 28,6 % en maison individuelle et 21,3 % en logement collectif. En cause notamment, un moindre accès au crédit pour les ménages et une augmentation des coûts de production. Dans un communiqué publié en début de semaine, le président de la Fédération française du bâtiment Olivier Salleron a demandé à ce que "le nouveau gouvernement s’engage urgemment à prendre des mesures décisives pour lutter contre la crise violente de la construction qui met en péril la France ainsi que les finances publiques". Maigre bonne nouvelle pour le milieu : les ministres Valérie Létard, au Logement, et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition écologique, restent à leur poste.Eric Lombard a donc la lourde tâche de mettre sur la table un budget qui permettra de réduire le déficit à 6,1% du PIB affiché par la France. Une tâche éminemment compliquée lorsqu'on sait que la France n'a pas fini une année à l'équilibre depuis 50 ans. C'est sous Valéry Giscard d'Estaing, en 1974, que la France termine pour la dernière fois avec un solde budgétaire positif de 8,5 milliards de francs (environ 6,7 milliards d'euros). est allé rencontrer Jean-Pierre Fourcade, dernier ministre des Finances français à avoir présenté et exécuté un budget à l'équilibre. L’homme âgé de 95 ans observe avec effroi la situation “cauchemardesque” française, qui pourrait mettre en danger toute la zone euro.Comment Eric Lombard va-t-il s'y prendre pour faire passer le projet de loi finances ? Pourquoi le secteur du BTP s'inquiète des perspectives économiques ? Et la France a-t-elle les moyens de renouer avec un budget à l'équilibre ?Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"- Erwan BENEZET - Journaliste au service économie - Le Parisien- Stéphanie VILLERS - Économiste, conseillère économique de PwC France- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France Info
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Anne-Claude Crémieux - Grippe, bronchiolite: La France en alerte rouge
27-12-2024
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l'invitée du 26 décembre - Anne-Claude Crémieux, infectiologue et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé (HAS).Nous sommes en période de fêtes, et l'épidémie de grippe s'est propagée à toute la France. Une invitée qu'on n'avait pas forcément envie d'avoir à la table du réveillon. Et toutes les classes d'âge sont concernées. Les gestes barrière sont importants, et comme le rappelle le Pr. Anne-Claude Crémieux, "il est encore temps de se faire vacciner". La vaccination conjointe contre la grippe et le covid est d'ailleurs conseillée cette année, tout particulièrement pour les plus de 65 ans. Dans l’Hexagone, l’épidémie de bronchiolite touchait elle aussi toutes les régions. Tous les indicateurs étaient en augmentation la semaine passée en ville comme en milieu hospitalier avec toutefois une progression moins marquée que les semaines précédentes. Concernant le Covid-19, les indicateurs étaient "globalement stables à des niveaux bas" par rapport à la semaine précédente.Anne-Claude Crémieux, infectiologue, et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé (HAS), est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur l'état de l'épidémie d'infections respiratoires (grippe, covid, bronchiolite), et fera un point sur la couverture vaccinale des Français. Elle nous donnera aussi son expertise sur la situation à Mayotte, où la mauvaise qualité de l'eau après la catastrophe fait craindre des épidémies, notamment de choléra. 10.000 doses de vaccins ont notamment été acheminées, mais pour le moment aucun cas n'a été constaté.
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Poutine : la stratégie du black-out - Vos questions sms -
26-12-2024
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du 26 décembre - Poutine : la stratégie du black-outSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs. C'est en général un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse- Elsa VIDAL - Spécialiste des questions internationales et de l’espace post-soviétique, auteure de "La fascination russe"- Marie JEGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou
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Frappes, négociations...Poutine tout puissant? - L'intégrale -
26-12-2024
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du 26 décembre - Poutine : la stratégie du black-outVolodymyr Zelensky parle d'une attaque "inhumaine". La Russie a lancé le jour de Noël une attaque massive de missiles et de drones contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, tuant une personne et privant des centaines de milliers de foyers d'électricité et de chauffage. Cette "terreur" est "la réponse de Poutine à ceux qui ont parlé d’un illusoire “cessez-le-feu de Noël”" entre Kiev et Moscou, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andrii Sybiha. Les frappes ont touché six régions ukrainiennes, dont Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, où un demi-million de foyers est resté sans électricité, ni chauffage ni eau courante. Cette attaque intervient alors que la Russie progresse sur le front ukrainien : l'armée a conquis en novembre 725 km 2 de terrain, soit près du double des deux mois précédents. La Russie peut notamment compter sur 11 000 soldats nord-coréens déployés en Russie, selon des sources occidentales. Entre 1 000 et 3 000 d'entre eux ont d'ailleurs été tués dans la région de Koursk qui fait l'objet de violents combats. Les soldats ukrainiens peinent à garder leur position dans cette région russe, mais espèrent la conserver dans l'optique d'une future négociation avec Vladimir Poutine. Interrogée la semaine dernière lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe a expliqué ne pas avoir besoin d’une trêve, mais de paix "à long terme, durable, soutenue par des garanties de sécurité fiables". Bientôt de retour à la Maison Blanche, Donald Trump avait promis de régler le conflit en 24 heures. Mais Vladimir Poutine est-il prêt à négocier ? "La politique est l’art du compromis, la Russie y est toujours prête", a-t-il éludé.Déroulant sa propagande de guerre, Vladimir Poutine s'est tout de même montré agacé par l'assassinat qui a ciblé le général Igor Kirillov. Le 17 décembre, ce haut-gradé de l'armée russe sortait d'un bâtiment à Moscou lorsqu'il a été tué par l'explosion d'une bombe dissimulée dans une trottinette électrique. L'attaque a été revendiquée par les services de sécurité ukrainiens. "Nous ne devons pas permettre de telles failles", a averti Vladimir Poutine. En réponse, le FSB a déclaré aujourd'hui avoir déjoué plusieurs projets d'assassinats d'officiers de haut rang et de membres de leurs familles à Moscou. L'un de ces projets d'assassinat consistait à faire livrer une bombe ressemblant à un porte-documents, selon le FSB. L'Ukraine a également lancé une attaque de drones visant des immeubles de la ville de Kazan, au centre de la Russie. Avec ces opérations de déstabilisation, Kiev sème la peur chez l'ennemi, et repousse la possibilité de négociations avec Vladimir Poutine, souhaitées par Donald Trump.Une autre figure majeure de l'opposition au Kremlin s'est révélée ces derniers mois. Née en France, Salomé Zourabichvili, la présidente de la Géorgie, ancienne république soviétique, fait face depuis plusieurs mois à l'influence grandissante de la Russie dans son pays. Fin octobre, le parti pro-russe, Rêve géorgien, a remporté les élections législatives et suspendu le processus d'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028. Quelques semaines plus tard, Mikheïl Kavelashvili a été élu président de la République, malgré un scrutin jugé "illégitime" par l'actuelle présidente qui refuse de lui céder sa place le 29 décembre. "C’est le retour de la Russie", résume-t-elle dans les colonnes du Monde. Depuis un mois, les Géorgiens, dont 80% disent soutenir l'intégration à l'UE, sont massivement descendus dans la rue pour protester contre le parti au pouvoir.Pourquoi la Russie gagne-t-elle autant de terrain en Ukraine ? Les attaques ciblées menées par Kiev peuvent-elles déstabiliser la Russie ? Et pourquoi le Kremlin est-il accusé d'ingérences en Géorgie ?Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse- Elsa VIDAL - Spécialiste des questions internationales et de l’espace post-soviétique, auteure de "La fascination russe"- Marie JEGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou
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Vanessa Schneider - Secrets de familles
26-12-2024
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l'invitée du 25 décembre - Vanessa Schneider, grand reporter au Monde et co-auteure de "Successions : Secrets de famille" aux éditions Albin MichelRothschild, Dassault, Ricard… derrière ces noms prestigieux se cachent des histoires de famille où les pères sont impitoyables avec les fils et où les finances l’emportent sur l’affect. Deux ans après le premier volet, Vanessa Schneider et Raphaëlle Bacqué ont enquêté sur sept autres grandes familles qui dirigent l’économie française.Vanessa Schneider est notre invitée. Elle reviendra sur son travail sur les secrets des plus grands noms de l’industrie française.
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2025 : l'année de Trump... et d'Elon Musk ? - Vos questions sms -
25-12-2024
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du 25 décembre - 2025 : l'année de Trump... et d'Elon Musk ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Laurence HAÏM, journaliste pour "L'heure américaine" - France info TV- Nicole BACHARAN, politologue et historienne, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN – Professeur d'histoire et chroniqueur - Les Jours- Anne TOULOUSE – Journaliste franco-américaine, auteure de "L'art de Trumper" (éditions du Rocher)- Sylvie MATELLY - Économiste et directrice de l’Institut Jacques Delors (en duplex)
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2025 : l'année Trump... l'année Musk ? - L'intégrale -
25-12-2024
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du 25 décembre - 2025 : l'année de Trump... et d'Elon Musk ?Il prendra ses fonctions le 20 janvier. Réélu président des Etats-Unis en novembre, Donald Trump n'a pas encore commencé son mandat qu'il inspire déjà de nombreuses craintes, tant les crises internationales se succèdent. Parmi les plus inquiets observateurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'attend à une chute drastique de l'aide militaire américaine, son premier allié. "Le président (élu) Trump est un homme fort et je veux vraiment qu'il soit de notre côté, c'est très important", a déclaré l'Ukrainien en marge d'un sommet des 27 à Bruxelles. Lors de la campagne américaine, Donald Trump avait promis de mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Il doit également composer avec les crises au Moyen Orient, et notamment la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad début décembre renversé par des islamistes. Le tout, avec son allié et futur ministre Elon Musk qui multiplie les interférences sur les dossiers internationaux. La semaine dernière, après l'attaque à la voiture bélier qui a fait plusieurs morts à Magdebourg, en Allemagne, Elon Musk n'a pas hésité à tweeter que "seule l’Afd (extrême droite, ndlr) peut sauver l’Allemagne" et même à invectiver le chancelier Olaf Scholz qui vient de perdre la confiance du parlement.En Europe, les gouvernants redoutent les conséquences économiques du retour de Trump à la Maison Blanche. Après avoir menacé ses voisins canadien et mexicain d'augmenter les droits de douane, Donald Trump s'en prend maintenant aux Européens : l'UE "doit combler son énorme déficit avec les Etats-Unis en achetant à grande échelle notre pétrole et notre gaz. Sinon, ce seront des droits de douane partout !!!", a-t-il lâché vendredi sur son réseau social Truth. Pour éviter cette sanction, la Commission européenne penche depuis plusieurs semaines sur un deal avec les Etats-Unis. Parmi les pistes : davantage d’achats de produits américains, une réduction des droits de douane sur les voitures importées d’outre-Atlantique ou encore l’élaboration d’une norme commune sur l’acier propre.Mais force est de constater que Donald Trump a surtout fait campagne sur des thèmes nationaux, à l'image de la lutte contre l'immigration. "Je signerai toute une série de décrets pour fermer notre frontière aux immigrés illégaux et stopper l'invasion de notre pays. Et le même jour, nous allons débuter la plus grande opération d'expulsion de l'histoire des États-Unis", a déclaré le président élu américain. De quoi faire trembler les immigrés : qu'ils aient des papiers ou on, tous redoutent les arrestations et les paroles de plus en plus xénophobes inspirées par le discours de Donald Trump. Des immigrés qui sont nombreux à travailler avec 19% de la main d'œuvre nationale Si l'immigration représente en 2023 14,3% de la population américaine, le pays est en parallèle confronté à une baisse du taux de natalité. Certains économistes plaident donc pour faciliter l'accueil d'étrangers.Comment Donald Trump comptent il gérer les conflits en cours ? Comment l'Union européenne peut-elle empêcher une guerre commerciale contre les Etats-Unis ? Et Donald Trump va-t-il vraiment mettre à exécution son plan contre l'immigration clandestine ?Les experts : - Laurence HAÏM, journaliste pour "L'heure américaine" - France info TV- Nicole BACHARAN, politologue et historienne, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN – Professeur d'histoire et chroniqueur - Les Jours- Anne TOULOUSE – Journaliste franco-américaine, auteure de "L'art de Trumper" (éditions du Rocher)- Sylvie MATELLY - Économiste et directrice de l’Institut Jacques Delors (en duplex)
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Thierry Marx - Budget 2025: urgence en cuisine?
25-12-2024
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l'invité du 24 décembre - Thierry Marx, chef étoilé, homme d'affaires et président de l'Union des métiers de l'industrie et de l'hôtellerie La restauration française a encaissé de nombreux chocs ces dernières années. L'industrie peine à retrouver les niveaux de rentabilité d'avant-Covid. Des décisions récentes comme la diminution des allègements de charges et la baisse de l’aide à l’apprentissage ont été jugées dangereuses pour l’avenir des établissements. Avec la chute du gouvernement de Michel Barnier, difficile de savoir ce qui sera remis sur la table au moment de décider d'un budget pour 2025. La gastronomie fait pourtant partie intégrante de l'art de vivre à la française. Ce "bien manger" reste donc une affaire politique, selon Thierry Marx. Le chef à la tête de l'UMIH se bat pour que la qualité prime sur le low-cost et est engagé aux côtés des filières locales. En cette veille de Noël, il nous dévoile quelques astuces pour préparer un dîner de réveillon accessible, sans sacrifier la qualité des produits.
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Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ? - Vos questions sms -
24-12-2024
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du 24 décembre - Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l’université Luiss (Rome)- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique – Le Point
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Bayrou : des poids lourds et des points faibles - L'intégrale -
24-12-2024
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du 24 décembre - Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ?On prend les mêmes et on recommence. Après plusieurs jours d'intenses négociations, François Bayrou a dévoilé hier soir son gouvernement : 35 ministres et beaucoup d’anciens, à l'image d'Elisabeth Borne à l'Education, de Manuel Valls aux Outre-mer, ou encore de Gérald Darmanin à la Justice. Plusieurs figures du gouvernement Barnier sont maintenues, de Retailleau à l'Intérieur à Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères en passant par Rachida Dati à la Culture. À droite, peu de prises. Malgré un courrier du Premier ministre aux Républicains pour leur donner des gages sur l'autorité de l'État ou le redressement des finances publiques, Laurent Wauquiez n'a pas souhaité intégrer le gouvernement et déclare que les votes LR "se décideront texte par texte". Les nouveaux visages sont finalement minoritaires : l'ancien socialiste François Rebsamen arrive comme ministre chargé de l'aménagement du territoire, tandis qu'Eric Lombard, ancien directeur général de la Caisse des dépôts, prend le portefeuille de l'Economie. Il formera avec Amélie de Montchalin, son homologue aux finances, le duo chargé de redresser l'économie française. Une chose est sûre, François Bayrou aura échoué à élargir sa majorité au Parlement et se retrouve déjà sous la pression du RN que son prédécesseur. Marine Le Pen a d'ailleurs dénoncé sur twitter un gouvernement "qui s’appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable".Moins de trois mois après avoir cédé sa place à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin pose cette fois ses cartons à la Justice. Les deux anciens LR devraient poursuivre le coup de barre à droite sur les thèmes du trafic de drogue et de l'immigration. Une manière de couper l'herbe sous le pied au Rassemblement national. Bien qu’issus du même camp, les deux hommes portent des lignes différentes. Bruno Retailleau est un proche de Philippe de Villiers et François Fillon tandis que Gérald Darmanin s'est formé auprès de Nicolas Sarkozy, avant d'incarner l'aile droite de la macronie. Ils ont néanmoins appris à travailler ensemble lors de la dernière loi immigration, Gérald Darmanin s'appuyant sur Bruno Retailleau, alors chef des Républicains au Sénat, pour faire passer son texte. Le nouveau tandem devrait s'accorder sur une ligne de "fermeté et de rapidité dans l'exécution des réformes", comme l'assure un proche de Darmanin dans Le Parisien. Mais gare aux égos de ces deux fortes têtes.Loin de l'Élysée, des élus n'ont pas attendu la nomination du nouveau gouvernement pour "redresser les finances publiques", comme le souhaite François Bayrou. Dans les Pays de la Loire, la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, ex-LR ralliée à Horizons, a décidé de couper 82 millions d’euros de subventions à la culture, aux sports et à l'égalité homme-femme, sur le budget 2025-2028. Bien plus que les 40 millions d'euros demandés par le gouvernement Barnier. À l'issue du vote, la numéro 2 du parti d'Édouard Philippe s'est défendue de tout excès de zèle : "C’est un budget d’économies, de choix politiques forts pour l’avenir et de recentrage sur nos compétences prioritaires". Planning familial, maisons de santé, clubs de sports, festivals… toutes ces structures ont accueilli le vote du budget avec effroi, le spectacle vivant pesant à lui seul plus de 150 000 emplois dans la région. Plus de 2 400 membres du réseau associatif et culturel local ont manifesté la semaine dernière pour dénoncer ces coupes budgétaires.Le nouveau gouvernement va-t-il pouvoir faire davantage que celui de Michel Barnier ? À quoi va ressembler la politique régalienne avec le duo Darmanin-Retailleau ? Et comment les efforts budgétaires réclamés par l’exécutif infusent déjà dans certaines régions ?Les experts : - Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l’université Luiss (Rome)- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique – Le Point
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Patrice Duhamel - Crise politique ou crise de régime?
24-12-2024
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l'invitée du 23 décembre avec Patrice Duhamel, journaliste et essayisteQuatre premiers ministres, une dissolution, une motion de censure et pas encore de budget pour 2025 ni de gouvernement. 2024 est une année sans précédent dans l’histoire de la Vème République. Michel Barnier n’est resté que trois mois à Matignon et François Bayrou, nommé depuis quelques jours seulement, semble déjà en mauvaise posture. Les Français perdent confiance en les institutions et craignent que l’instabilité politique ait des répercussions sur leur pouvoir d’achat. 9 Français sur 10 se disent ainsi inquiets de la situation économique actuelle, selon un sondage pour l’Institut Montaigne. Est-ce une crise politique ou une crise de régime ? Patrice Duhamel est notre invité. Il reviendra sur l’instabilité politique en France depuis la dissolution.
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Bayrou : déjà affaibli ? - Vos questions sms -
23-12-2024
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du 23 décembre - Bayrou : déjà affaibli ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"- Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France info TV
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Bayrou : déjà affaibli ? - L'intégrale -
23-12-2024
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du 23 décembre - Bayrou : déjà affaibli ?Promesse tenue. Le nouveau Premier ministre François Bayrou annoncera ce soir, à 18h30, son gouvernement. Hier, l’entourage du premier ministre communiquait sur les "derniers réglages" en cours. En coulisses, les points de blocage se sont multipliés. Choisi par Emmanuel Macron pour élargir sa majorité, sans LFI ni le RN, François Bayrou peine à convaincre la droite et la gauche. Chez les Républicains, Laurent Wauquiez, a annoncé devant ses troupes qu’il avait refusé Bercy, par crainte de devoir y augmenter la fiscalité. Les socialistes, se sont d'abord dit ouvert à une collaboration avec François Bayrou, avant de constater de trop grands désaccords. Seul François Rebsamen, ex-socialiste et soutien d’Emmanuel Macron, dès 2017, se déclare "prêt" à rejoindre le gouvernement. Pendant ce temps, le RN continue de maintenir la pression. Marine Le Pen et Jordan Bardella voient d'un très mauvais œil la nomination du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui a battu deux fois l'extrême droite sur ses terres aux élections régionales. Plusieurs ministres pourraient ainsi garder leurs postes, à l'image de Sébastien Lecornu aux Armées, ou Bruno Retailleau à l'Intérieur. Du côté des Affaires étrangères, l'actuel locataire Jean-Noël Barrot espère rempiler, mais le poste est aussi convoité par Gérald Darmanin. Côté entrant, on parle d'un potentiel retour d'Élisabeth Borne, à l'éducation cette fois. Réponses ce soir.Au même moment, Emmanuel Macron multiplie les déplacements. Ces derniers jours, le président s'est envolé pour Bruxelles, Mayotte, Djibouti et l’Éthiopie avant de revenir dimanche matin à Paris. Dans une série d'articles publiée dans Le Monde, trois journalistes, dont la Grand reporter Ariane chemin, ont enquêté sur l'ambiance de fin de règne autour du chef de l'État. Président le plus impopulaire de la Ve République depuis Jacques Chirac, Emmanuel Macron serait plus isolé que jamais depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. "Il n’écoute plus personne", aurait confié son épouse Brigitte Macron à plusieurs interlocuteurs. Présenté comme socialiste lors de ses débuts en politique, puis centriste avec la création de son mouvement "En marche", le président se rapproche de plus en plus de la droite, en témoignent l'influence de Nicolas Sarkozy et la nomination de Michel Barnier en septembre dernier. L'enquête du monde rapporte également des propos très polémiques, voire racistes, tenus par le président en privé, bien que l'Élysée conteste. La journaliste Ariane Chemin nous racontera l'ambiance qui règne autour de l'Élysée ces derniers mois.En Normandie, la fermeture en janvier de l'entreprise Europhane symbolise cette ambiance de renoncement. Emmanuel Macron avait promis de réindustrialiser la France, mais l'entreprise qui fabrique depuis plus d’un demi-siècle des éclairages publics aux Andelys, dans l’Eure, n'a pas pu être sauvée. Certains de ses salariés craignent de ne pas réussir à retrouver du travail en raison de leur âge avancé. C'est un nouveau plan social, après ceux annoncés chez Michelin et ArcelorMittal, deux poids lourds de l'industrie française. Preuve de ce mauvais climat économique, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires dénombrait, en octobre, 52 214 procédures collectives ouvertes d’entreprises en difficulté depuis le début de l’année, en nette accélération depuis 2023. De la distribution à l'automobile, en passant par la technologie, tous les secteurs sont touchés par les défaillances d'entreprise. La réélection en novembre dernier de Donald Trump, qui promet la guerre commerciale à de nombreux pays, ne présage rien de bon.À quoi va ressembler le gouvernement de François Bayrou ? Comment Emmanuel Macron s'est-il isolé depuis sa réélection ? Et doit-on craindre une avalanche de plans sociaux en France ?Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"- Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France info TV
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Grégory Caret - Noël: la magie à petit prix?
22-12-2024
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l'invitée du 21 décembre avec Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que ChoisirLes tensions liées au pouvoir d'achat sont particulièrement palpables en cette période de fêtes. Si les prix n'ont pas augmenté de manière significative en 2024 par rapport à l'année précédente, les hausses des années passées continuent de peser sur le quotidien. Selon un sondage UFC publié en octobre, deux Français sur trois continuent de restreindre leurs dépenses. Cet hiver, les ménages ont prévu de réduire leur budget pour les fêtes de plus de 9 %. Fini le haut de gamme à tout prix, place à des alternatives plus accessibles. Les produits “premium” tels que le saumon fumé, le foie gras ou encore le champagne sont de plus en plus remplacés par des options moins chères. La valeur des cadeaux est également en baisse. Le phénomène de la seconde main, particulièrement dans le textile et l'électronique, fait son chemin chez les plus jeunes.Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir, est notre invité. Il reviendra sur l'impact de l’inflation des années précédentes sur les comportements de consommation et les stratégies adoptées par les Français pour gérer leurs dépenses pendant les fêtes, tout en donnant des clés pour naviguer dans ce contexte tendu.
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En Allemagne, l'horreur et la crise - Vos questions sms -
21-12-2024
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du 21 décembre - En Allemagne, l'horreur et la criseSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Hélène MIARD-DELACROIX - Professeure d’histoire et de civilisation de l’Allemagne contemporaine - Sorbonne Université- Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
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Allemagne: carnage au marché de Noël
21-12-2024
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du 21 décembre - En Allemagne, l'horreur et la criseL'horreur, à quelques jours de Noël. À Magdebourg, en Allemagne, un homme a foncé avec sa voiture dans la foule d'un marché de Noël, vendredi soir, faisant plusieurs morts et plus de 200 blessés. Peu de temps après l’attaque, les autorités locales ont évoqué un "attentat" sans être capable de "catégoriser ce qu'il s’est passé". L'auteur de l'attaque est un médecin de 50 ans originaire d'Arabie Saoudite et bénéficiant du statut de réfugié. Ses motivations sont pour l'instant inconnues. Mais l'attaque plonge l'Allemagne dans la terreur, huit ans après l'attentat du marché de Noël de Berlin qui avait fait douze morts. L'extrême droite s'est empressée de dénoncer un attentat islamiste, mais les premiers éléments de l'enquête s'orientent plutôt vers un profil proche de l'extrême droite. L’auteur présumé de l’attaque serait "islamophobe, a ainsi déclaré la ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser. Les motivations du suspect sont d'autant plus sensibles que l'Allemagne connaît une poussée de l'extrême droite, avec plusieurs scrutins régionaux remportés par l'AFD, en septembre.Il s'agit donc d'un drame pour le chancelier Olaf Schloz, qui connaît déjà une grave crise politique. Un mois après l'effondrement de sa fragile coalition gouvernementale, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et des libéraux du FDP, le chancelier a perdu lundi la confiance de la chambre du Parlement après l'avoir soumise au vote. Il a déclaré vouloir "avancer les élections fédérales - afin que les citoyens puissent fixer le cap politique". La crise avait commencé début novembre, après le limogeage du ministre des Finances Christian Lindner, sur fond de désaccord sur la politique budgétaire. Le tout sur fond de crise économique : après deux ans de récession, la première économie de l'Union européenne risque de stagner en 2025. "Il n'y a actuellement aucun signe d'une reprise économique notable", estimait cette semaine l'institut de conjoncture IfW Kiel. L'extrême droite, en embuscade, compte bien profiter de ce marasme pour gagner en popularité d'ici les nouvelles élections fédérales prévues d'ici le 23 février.En France, Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont pas hésité à dénoncer "la barbarie islamiste" dès l'annonce de l'attaque d'hier soir, alors même que l'enquête semble pointer l'influence de l'idéologie d'extrême droite. Celle-ci représente d'ailleurs la seconde menace terroriste, après l'islamisme, selon les renseignements français. En France, au moins dix actions terroristes, d’inspiration néonazie ont été déjouées depuis 2017. "Le risque terroriste qu’elle engendre est allé croissant ces dernières années au sein des démocraties occidentales", avait alerté en juillet 2023 le directeur général de la Sécurité intérieure, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde. En parallèle, les renseignements continuent de surveiller de près les réseaux islamistes, à l'origine de plusieurs attentats ces dernières années. Hier, au terme d'un procès historique, la cour d'assises spéciale de Paris a condamné à de lourdes peines deux amis du terroriste Abdoullakh Anzorov qui avait assassiné Samuel Paty en 2020.Que sait-on de l'attaque à la voiture bélier qui a fait plusieurs morts hier en Allemagne ? Quel impact cet attentat va-t-il avoir sur la crise politique que traverse le pays ? Et quel est l'état de la menace terroriste en France ?Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Hélène MIARD-DELACROIX - Professeure d’histoire et de civilisation de l’Allemagne contemporaine - Sorbonne Université- Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
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Elsa Vidal - Poutine: démonstration de force en direct
21-12-2024
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l'invitée du 20 décembre avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI.Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé hier lors de sa grande conférence de presse annuelle. Lors de ce point diffusé à la télévision, il a reconnu que son pays aurait dû se lancer à l'assaut de l'Ukraine "plus tôt" et être mieux préparé, assurant que la Russie a été "trompée" et "contrainte" de lancer son offensive."S'il était possible de revenir en arrière, en sachant ce qui se passe aujourd'hui, j'aurais envisagé de décider de lancer une opération spéciale (en Ukraine) plus tôt", a-t-il déclaré Par ailleurs, Vladimir Poutine s'est dit jeudi, au cours de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée, prêt à rencontrer "à n'importe quel moment" le président élu américain Donald Trump, qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et à des négociations entre l'Ukraine et la Russie. "Je suis prêt à le faire, bien sûr. A n'importe quel moment", a-t-il affirmé. Il s'est également exprimé pour la première fois sur la chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie, affirmant qu'il ne s'agissait pas d'"une défaite", et qu'il n'avait toujours pas rencontré l'ancien président syrien, réfugié en Russie.Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, est notre invitée. Elle décryptera la prise de parole de Vladimir Poutine hier, qui a duré 4h30. Elle reviendra aussi sur la situation sur le front ukrainien, ainsi que sur l'inflation galopante en Russie.
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Bayrou : ça se complique... - Vos questions sms -
20-12-2024
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du 20 décembre - Bayrou : ça se complique...Les experts :
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point
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Bayrou : ça se complique... - L'intégrale -
20-12-2024
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du 20 décembre - Bayrou : ça se complique...Un gouvernement avant Noël ? C’est la promesse faite par François Bayrou hier soir sur France 2 après ses consultations groupées dans l’après-midi. Ses interlocuteurs ont jusqu’à la mi-journée pour lui répondre et dire s’ils acceptent de rentrer au gouvernement. Qui pourrait en faire partie ? Le Premier ministre a cité le nom de Bruno Retailleau qui a montré, selon ses mots, qu’il "avait trouvé des décisions et des orientations qui répondaient à une partie de ce que l’opinion demande". Et ce alors que son maintien au ministère de l’Intérieur est une ligne rouge pour les écologistes et les socialistes à qui le chef du gouvernement assure offrir une ouverture sur la réforme des retraites adoptée en 2023. Pas d’abrogation, ni de gel mais une reprise des discussions. "On reprend mais on ne suspend pas parce que lorsque l’on suspend évidement on ne reprend jamais" a affirmé le chef du gouvernement.Des propos qui sont loin d’avoir convaincus à gauche. À la sortie de la réunion hier, le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré que son parti n'a "pas trouvé de raison de ne pas censurer" le Premier ministre nommé il y a six jours. "Nous sommes consternés par la pauvreté de ce qui nous est proposé", a-t-il ajouté. "Nous ne participerons pas à ce gouvernement", a redit Olivier Faure. "Il faut vraiment que le Premier ministre se réveille et prenne conscience de ce qui se joue maintenant". Les écologistes sont également en colère. "On a dû hausser le ton en fin de réunion (...) On a eu l'impression qu'on se moquait de nous [sur le budget]", a déploré la patronne d'EELV, Marine Tondelier. "Nous lui avons demandé de ne pas recourir au 49.3, ce qu'il refuse", a regretté de son côté le député communiste Stéphane Peu.Le Premier ministre a expliqué hier soir qu'il n'utilisera pas le 49.3 "sauf s'il y a blocage absolu sur le budget". Un budget 2025 qu’il espère faire aboutir mi-février. Quant à la reconstruction de Mayotte, dévastée depuis le passage du cyclone Chido, François Bayrou a dit espérer qu’elle puisse se faire dans des délais "brefs", "peut-être deux ans", pendant qu’Emmanuel Macron, sur place, mesurait le désespoir et la colère de la population. Au terme de sa première journée dans l'archipel français, le chef de l’Etat a été pris à partie et hué à plusieurs reprises, hier soir, par une foule de personnes qui criaient "Macron démission" et demandaient de l’eau, de la nourriture. Accusé de ne pas avoir suffisamment anticipé les conséquences du passage du cyclone, le chef de l’Etat s’est défendu en évoquant les alertes émises et a promis aux Mahorais d’accélérer les choses avec notamment une loi spéciale, avant de lancer : "N'opposez pas les gens ! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d'être en France. Parce que si ce n'était pas la France vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !", s'est époumoné le président.Des propos qui ont été vivement dénoncés ce vendredi par les partis d’opposition, notamment à gauche également indignés par une enquête publiée cette semaine dans Le Monde. D'après le quotidien, le chef de l'Etat aurait notamment dit, en 2023, devant son ministre de la Santé Aurélien Rousseau, que "le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou". L’Élysée a démenti "fermement ces propos rapportés qui n’ont fait l’objet d’aucune vérification auprès de la présidence avant publication".Emmanuel Macron est également interpellé depuis la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy mercredi par la Cour de cassation sur la question du retrait de sa légion d’honneur. L’ex-président a écopé d’une peine de trois ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis et un an sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence. L’intéressé a dénoncé une "injustice" et a annoncé son intention de faire un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ce recours n’est toutefois pas suspensif. Nicolas Sarkozy devrait être convoqué – en principe dans un délai inférieur à un mois – devant un juge d’application des peines (JAP), qui fixera les modalités de son bracelet, posé ultérieurement. En pratique, sa pose lui imposera de demeurer à domicile à certaines heures de la journée, généralement la nuit.Les experts :
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point
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Geneviève Darrieussecq - Mayotte: pénuries et risques d'épidémies
20-12-2024
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l'invitée du 19 décembre avec Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé et de l'Accès aux soins.Aujourd'hui, le président Macron est arrivé à Mayotte, quelques jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l'île. L'hôpital a été endommagé, les habitants manquent de tout, y compris d'eau potable, et le risque de choléra est désormais une réalité, même si "aucun cas "n'a pour l'instant été signalé. Aujourd'hui, l'acheminement de 10.000 doses de vaccin contre le choléra a été annoncé. Le bilan humain provisoire est de 31 morts, mais le préfet a d'ores et déjà dit qu'il s'attendait à "plusieurs centaines de morts". Selon la députée de Mayotte Estelle Youssouffa, les bidonvilles de Mayotte sont désormais "des charniers". Cinq jours après le passage du cyclone Chido sur l'archipel de Mayotte, des centaines de personnes n'ont toujours pas donné de nouvelles. En cause notamment, les télécommunications qui sont difficiles. Emmanuel Macron a annoncé aujourd'hui un "deuil national pour ce lundi 23 décembre".Selon François Bayrou, nouveau Premier ministre, la France vient de connaitre à Mayotte la "catastrophe la plus grave de l'histoire de France". Six jours après sa nomination, un gouvernement est toujours attendu. Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé, et issue du Modem, est une proche de François Bayrou, qui l'a lancée en politique. "Il est peut-être un peu têtu [...] mais il est à l'écoute", a-t-elle affirmé à propos de François Bayrou sur France Bleu.Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé et de l'accès aux soins, est notre invitée. Elle reviendra sur la gestion de la crise à Mayotte par les autorités françaises. Elle qui participe à la cellule de crise nous expliquera quelles sont les urgences à régler, et comment fonctionne l'hôpital. Proche de François Bayrou, elle reviendra aussi sur ses débuts à Matignon, ainsi que sur sa volonté ou non de rester au gouvernement pour gérer les nombreux dossiers en attente sur son bureau. De la fin de vie, à la pénurie de lits et de médecins aux urgences, elle a avoué vouloir continuer sa mission dans un ministère "en manque de stabilité" ...
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Procès Pelicot : un verdict...et des questions - Vos questions sms -
19-12-2024
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du 19 décembre - Procès Pelicot : un verdict...et des questionsSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Me Laure HEINICH - Avocate pénaliste au barreau de Paris et écrivaine, auteure de "La Justice contre les Hommes".- Caroline VIGOUREUX - Journaliste - La Tribune - Audrey GOUTARD - Grand reporter -spécialiste des faits de société à France Télévisions - Serge HEFEZ - Psychiatre et psychothérapeute familial- Noémie SCHULZ (en duplex d'Avignon) - Grand reporter en charge des questions police justice à France Télevisions
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Procès Pelicot : un verdict...et des questions
19-12-2024
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du 19 décembre - Procès Pelicot : un verdict...et des questionsAprès plus de trois mois d'audiences et trois jours de délibéré, les magistrats professionnels composant la cour criminelle du Vaucluse ont rendu leur verdict ce jeudi matin à Avignon dans le procès Pelicot. Aucun des 51 accusés n’a été acquitté, tous ont été reconnus coupables, la grande majorité d'entre eux pour des faits de viols aggravés. Ils ont été condamnés à des peines de 3 ans, dont un an ferme, à 20 ans de réclusion. Dominique Pelicot est condamné à la peine maximale, 20 ans, avec une période de sûreté des deux tiers, pour avoir pendant 10 ans sédaté sa femme dans le but de la violer et la faire violer par des inconnus recrutés sur Internet.À la sortie du palais de justice, Gisèle Pelicot s'est dit "très émue". "Ce procès était une épreuve très difficile. Je pense en premier lieu à mes trois enfants, David, Caroline et Florian, je pense également à mes petits-enfants parce qu'ils sont l'avenir et c'est aussi pour eux que j'ai mené ce combat, ainsi qu'à mes belles-filles Aurore et Céline". La septuagénaire a également eu une pensée pour "les victimes non reconnues" et a remercié le public venu la soutenir durant ses longues semaines, assurant avoir, en partie grâce à lui, trouvé "la force pour revenir chaque jour affronter ces longues journées d'audience". "Je respecte la cour et le verdict", a-t-elle ajouté, alors que certains des condamnés sont ressortis libres, avec des peines inférieures aux réquisitions. Ce qui a suscité la colère de nombreux de ses soutiens.Les condamnés ont désormais 10 jours pour faire appel de leur condamnation. L’avocate de Dominique Pelicot, qui nous a accordé ces derniers jours une interview, a indiqué que son client n'exclut pas un appel afin d’être rejugé par "un jury populaire dans les mois à venir". "Je dois aller le voir très prochainement à l'établissement pénitentiaire pour prendre cette décision qui est lourde de sens et qui préjuge de son avenir certain" a-t-elle déclaré.Cette journée marque la fin d’un procès qui restera dans l’histoire et celle dont on ne connaissait pas le visage, il y a encore quelques semaines, est devenue une icône. En refusant le huit clos avec la volonté affichée que "la honte change de camp", Gisèle Pelicot a suscité l’admiration dans le monde entier. "J’ai voulu, en ouvrant les portes de ce procès le 2 septembre que la société puisse se saisir des débats qui s’y sont tenus. Je n’ai jamais regretté cette décision. J’ai confiance à présent en notre capacité à saisir collectivement un avenir dans lequel chacun, femmes et hommes puissent vivre en harmonie dans le respect et la compréhension mutuelle", a-t-elle affirmé ce jeudi.Ce procès long et douloureux, suivi par les médias du monde entier, a révélé au grand public, un mode opératoire plus répandu qu’il n’y paraît, la soumission chimique et a déjà entraîné de nombreux débats sur la "culture du viol", la question du consentement ainsi que la définition du viol dans le code pénal. Plusieurs propositions de loi ont été déposées pour introduire la notion de consentement dans le droit français. Alors quelles leçons tirer de cette affaire ? Pourquoi les audiences qui se sont tenues depuis le 2 septembre sont-elles déjà entrées dans l’histoire ? L’attitude et les mots employés par certains avocats durant ce procès ont questionné voire choqué. Un avocat a-t-il le droit de tout dire ? Quelle définition du viol dans le code pénal ? Faut-il changer la loi ?Les experts : - Me Laure HEINICH - Avocate pénaliste au barreau de Paris et écrivaine, auteure de "La Justice contre les Hommes".- Caroline VIGOUREUX - Journaliste - La Tribune - Audrey GOUTARD - Grand reporter -spécialiste des faits de société à France Télévisions - Serge HEFEZ - Psychiatre et psychothérapeute familial- Noémie SCHULZ (en duplex d'Avignon) - Grand reporter en charge des questions police justice à France Télevisions
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Meriem Amellal - France-Algérie: jusqu'où ira la crise?
19-12-2024
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l'invitée du 18 décembre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24.Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie s'intensifient. Jeudi dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien. Une convocation qui intervient suite aux accusations de tentative de "déstabilisation" portées par Alger contre la France. Une opération présumée, qualifiée de "barbouzerie" par la presse algérienne, et qui aurait consisté pour la DGSE à recruter des terroristes algériens repentis, en Algérie. Un complot qui aurait été déjoué par les services secrets algériens, et auquel la télévision algérienne a consacré un documentaire. Dimanche matin, sur France Inter, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a immédiatement dénoncé des accusations "infondées et fantaisistes" au micro de France Inter. Les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont accélérées depuis l’été dernier et un courrier adressé par Emmanuel Macron au roi du Maroc Mohammed VI, l'informant de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. L’autorité sur cette ancienne colonie espagnole est disputée depuis les années 1970 entre le Maroc et le front indépendantiste Polisario, soutenu par l’Algérie. Depuis, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annulé sa visite diplomatique en France prévue à la rentrée, alors que le président Emmanuel Macron a été reçu par le Royaume du Maroc au mois d'octobre. C'est dans ce contexte que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté à l'aéroport d'Alger le 16 novembre dernier pour atteinte à "l’intégrité du territoire national". Autre incident majeur : la campagne de dénigrement et les controverses en Algérie autour du roman de Kamel Daoud, "Houris", primé au Goncourt cette année. Meriem Amellal, journaliste spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24, est notre invitée. Elle décryptera avec nous la dégradation des relations diplomatiques entre la France et l'Algérie.
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Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?
18-12-2024
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du 18 décembre - Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Philippe DESSERTINE - Professeur à l’Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l’Institut de Haute Finance, ancien membre du haut conseil des finances publiques, auteur de Le grand basculement, publié chez Robert Laffont- Nicolas BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat- Margaux FODÉRÉ - Journaliste économique à Europe 1 - Nathalie COUTINET - Economiste de la santé et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Paris Nord- Sonia DRIDI (en duplex de Washington) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF
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Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ? - L'intégrale -
18-12-2024
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du 18 décembre - Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?Nouvelle augmentation des tarifs des complémentaires santé en vue, au 1er janvier 2025. C'est ce qu'a indiqué la Mutualité Française dans son enquête annuelle qui porte sur 41 complémentaires santé. En moyenne, ils augmenteront de 6 %, soit beaucoup plus que l’inflation. Dans le détail, les contrats individuels, souscrits notamment par les retraités, augmenteront en moyenne de 5,3 % et les contrats collectifs obligatoires couvrant les salariés par l’intermédiaire de leur entreprise de 7,3 %. Une mauvaise nouvelle difficile à entendre pour nombre d’assurés. D’autant que c’est la cinquième hausse consécutive après une augmentation record de 8,1 % en 2024, de 4,7 % en 2023, de 3,4 % en 2022 et de 2, 6 % en 2021. Sur les dix années antérieures, la hausse était de 2,6 % en moyenne chaque année. Alors pourquoi une telle hausse ? "L’augmentation des cotisations des mutuelles en 2025 est inévitable" en raison de plusieurs facteurs, dont la hausse "structurelle" des dépenses de santé en France, soit + 5,2 % en 2023, affirme la Mutualité Française. "Vieillissement de la population, accès à de nouveaux traitements et technologies médicales, et meilleure reconnaissance des métiers de santé expliquent ces évolutions tendancielles à la hausse", déclare-t-elle. Après de très longues négociations ces derniers mois, l’Assurance maladie et les médecins libéraux ont validé la hausse de la consultation médicale. Le tarif de la consultation chez le médecin généraliste va augmenter le 22 décembre prochain tout comme celles des spécialistes (pédiatres, gynécologues, psychiatres…). Les complémentaires santé ont anticipé cette revalorisation mais aussi d'éventuelles hausses de charges, longuement discutées à l'automne pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). En effet, il était convenu avant le vote de la motion de censure que l'Assurance maladie abaisse son seuil de remboursement de 5 % sur les consultations médicales et 5 % sur les médicaments. Les complémentaires ont alors estimé qu'elles devraient supporter autour de 900 millions d'euros supplémentaires sur l'année et ont anticipé ces charges. Pour l'heure, l'actuel Premier ministre François Bayrou ne s'est pas exprimé sur le sujet, vivement critiqué à gauche et à l'extrême droite.En parallèle, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) pointe des dépenses d'optique et dentaires qui ont augmenté respectivement de 6,2 % et 5,5 % en 2023. Ces dernières étant désormais majoritairement prises en charge par les complémentaires santé. Selon la Drees, le résultat en santé des mutuelles est déficitaire à 0,4 % en 2023, une première depuis 2011. En revanche, sur la totalité de leurs activités, les complémentaires santé "ont été financièrement solides : leurs montants de fonds propres ont été très supérieurs aux minima réglementaires", évalue la Drees.Face à l’accroissement des dépenses de santé qui s'annonce avec le vieillissement de la population française, les mutuelles préconisent de mieux lutter contre la sur-prescription et la redondance d'actes et examens médicaux ou encore contre la fraude sociale. Elles insistent également sur un investissement plus important dans la prévention.Mais avec la hausse de tarifs, une autre question refait surface : la gestion de ces complémentaires santé. Un rapport sénatorial remis en septembre dernier épinglait les hausses de tarifs pour 2024. Les sénateurs qui ont procédé à leur propre évaluation du niveau de hausse conforme à l’augmentation des dépenses de santé et des nouvelles dispositions à assumer ont abouti à une fourchette allant de 4,5 à 6,5 %. Un niveau d’augmentation "sans commune mesure avec celui annoncé avec les mutuelles", ont-ils écrit, précisant qu’il "conviendra de rester attentif aux bilans financiers des complémentaires santé sur les années à venir, afin de vérifier le caractère strictement proportionné des augmentations de cotisations aux hausses de prestations". Les sénateurs ont également émis la piste d’une "anticipation imparfaite" des nouvelles mesures et recommandé de laisser au moins six mois entre la publication et l’entrée en vigueur des textes susceptibles de modifier la répartition des niveaux de prise en charge entre l’Assurance maladie et les complémentaires.Autre sujet récurrent dans les critiques adressées aux complémentaires, les frais de gestion des organismes. Le rapport sénatorial souligne que ces derniers ont augmenté à un rythme deux fois supérieur à l’inflation entre 2011 et 2022 (+ 33 %) avec de fortes disparités selon les organismes. En janvier dernier, l'UFC-Que Choisir avait aussi alerté les consommateurs sur des frais de gestion trop mal maîtrisés, compris entre 10 % et 28 % selon les complémentaires.Alors pourquoi les tarifs des complémentaires santé augmentent-ils encore ? La fraude sociale représente-t-elle un réel levier pour remplir les caisses de l’Etat ? Que représente-t-elle en réalité ? Qui se cache derrière la fraude ? Enfin après un an de présidence Milei en Argentine, quel est le bilan de sa méthode choc ?Les experts : - Philippe DESSERTINE - Professeur à l’Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l’Institut de Haute Finance, ancien membre du haut conseil des finances publiques, auteur de Le grand basculement, publié chez Robert Laffont- Nicolas BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat- Margaux FODÉRÉ - Journaliste économique à Europe 1 - Nathalie COUTINET - Economiste de la santé et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Paris Nord- Sonia DRIDI (en duplex de Washington) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF
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Esther Crauser-Delbourg - Perrier, la source du scandale
18-12-2024
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l'invitée du 17 décembre avec Esther Crauser-Delbourg, économiste de l’eau et fondatrice de Water Wiser, cabinet de conseil en stratégie, spécialisé dans les enjeux de l’eau.La plus célèbre des marques d’eau gazeuse française, Perrier, est sous la menace de perdre son label d’eau minérale naturelle, qui fait sa réputation depuis plus d’un siècle. Une inspection de l'ARS menée sur l’unique site de conditionnement de Perrier, à Vergèze, dans le Gard, estime que Nestlé Waters, propriétaire de la marque, doit sérieusement envisager "un arrêt de la production d’eau minérale sur le site" en raison de la qualité sanitaire régulièrement dégradée de ses captages et, en particulier, d’un risque d’ordre virologique.Comme l’ont révélé Le Monde et Radio France en janvier dernier, la firme a eu recours pendant plusieurs années à des traitements interdits – microfiltration, filtres UV et charbons actifs – pour faire face à ces contaminations, bactériennes ou chimiques, sur certains de ses puits, à Vergèze mais aussi sur son site des Vosges, où sont puisées les eaux d’Hépar, de Contrex et de Vittel. Des traitements qui ont pour conséquence de modifier la qualité de l'eau, qui ne peut alors plus être vendue comme eau minérale naturelle. Or, ces traitements avaient été dissimulés. Un risque de fraude qui perdure, toujours selon le rapport d’inspection de l’ARS. En décembre 2022 déjà, l’Agence nationale de sécurité sanitaire avait indiqué au gouvernement qu’accorder à Nestlé la possibilité d’utiliser ces microfiltres ne serait "pas acceptable" et prévient qu’une telle autorisation "pourrait exposer la France à un risque de contentieux européen". Esther Crauser-Delbourg , économiste de l’eau, est notre invitée. Elle nous décryptera le scandale Perrier, à la fois d'un point de vue sanitaire, mais aussi frauduleux. Si la source de Vergèze est polluée, qu'en est-il de la qualité de nos eaux minérales ? Elle reviendra aussi avec nous sur la qualité de l'eau du robinet et sur la façon dont elle est contrôlée. La consommation d'eau en bouteille est en baisse au profit de celle de l'eau du robinet, passée de 65 % des Français en 2001, à 47 % en 2018.
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Bayrou : premiers pas... premières bourdes ? - Vos questions sms -
17-12-2024
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du 17 décembre - Bayrou : premiers pas... premières bourdes ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV
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Bayrou : premiers pas... premières bourdes ? - L'intégrale -
17-12-2024
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du 17 décembre - Bayrou : premiers pas... premières bourdes ?Alors qu’une course contre la montre s’est engagée à Mayotte pour venir en aide aux sinistrés et pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres, le chef de l’Etat a indiqué hier soir qu’il allait se rendre dans l’archipel dans les prochains jours et décrété un deuil national après avoir présidé une réunion consacrée à la situation sur place à laquelle François Bayrou a assisté en visioconférence. Le Premier ministre étant à Pau, ville dont il est maire depuis 2014, pour présider le conseil municipal et défendre le cumul des mandats qu’il entend rétablir. Ce qui lui a valu depuis une avalanche de critiques à gauche, à droite et à l’extrême droite.Son futur gouvernement n’est toujours pas constitué mais François Bayrou qui consulte l’ensemble des formations politiques depuis sa nomination vendredi dernier, a rencontré ce midi le président de la République pour évoquer une "architecture de démarrage" selon les mots du chef de file des députés du MoDem. En attendant d’en savoir plus, c’est donc un Premier ministre seul qui a plongé dans le chaudron de l’Assemblée ce mardi à partir de 15 heures avec une première séance des questions au gouvernement.L'organisation de cette séance avait été demandée par la présidente du palais Bourbon Yaël Braun-Pivet lors de sa rencontre avec lui samedi. Selon une source parlementaire, cet exercice aurait le mérite d'éviter "le risque d'inconstitutionnalité" dont pourrait être entachée la loi spéciale adoptée lundi à l’unanimité et qui permet de lever l'impôt à partir du 1er janvier, en l'absence de budget. Un premier grand oral qui a permis également à François Bayrou de commencer à dévoiler sa méthode alors que sa déclaration de politique générale ne devrait intervenir que le 14 janvier prochain mais aussi d’évoquer la situation extrêmement difficile à Mayotte et de répondre aux polémiques.Pendant ce temps-là outre-Rhin, le chancelier allemand Olaf Scholf a perdu sans surprise lundi un vote de confiance au Bundestag. Ce résultat attendu va conduire la première économie européenne à des élections législatives le 23 février. La coalition hétéroclite au pouvoir depuis 2021 avait implosé le 6 novembre dernier, après le limogeage du ministre des Finances libéral, Christian Lindner, en raison de différends sur la politique économique et budgétaire.Alors quel regard portez-vous sur les premiers jours de François Bayrou à Matignon ? À quoi pourrait ressembler son futur gouvernement ? Depuis leur rencontre en 2016 et leur alliance politique en 2017, François Bayrou et Emmanuel Macron entretiennent une relation complexe. Pourrait-elle se transformer en duel ? Enfin que se passe-t-il en Allemagne ? Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV
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Olivier Babeau - Dette: moody's sème la panique
17-12-2024
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l'invité du 16 décembre avec Olivier Babeau économiste, essayiste, et président de l'institut Sapiens.Dans la nuit de vendredi à samedi, l'agence de notation Moody's a dégradé la note de la France d'un cran, à Aa3. L'agence américaine avait prévenu une semaine plus tôt, que la censure du gouvernement Barnier pourrait avoir un impact "négatif". "Il est très peu probable que le prochain gouvernement réduise durablement l’ampleur des déficits budgétaires", estime Moody’s. Une décision qui intervient juste après la nomination de François Bayrou à Matignon. "Nous prévoyons que les finances publiques de la France seront considérablement plus faibles au cours des trois prochaines années par rapport à notre scénario de base du mois d’octobre" en raison d’une "fragmentation politique plus susceptible d’empêcher une consolidation budgétaire significative", écrit, dans un communiqué, Moody’s pour expliquer cette annonce inattendue. "Il est désormais très peu probable que le prochain gouvernement réduise durablement l’ampleur des déficits budgétaires au-delà de l’année prochaine", estime-t-elle. L’agence a toutefois accompagné la note de crédit de la France d’une perspective stable, considérant que le pays avait des "atouts considérables".Alors que Bercy ne semblait pas s’attendre à une nouvelle dégradation aussi rapide, le ministre des Finances démissionnaire, Antoine Armand, a dit, dans un message sur X, "prendre acte" de la nouvelle note annoncée par Moody’s. Le gouvernement Barnier misait sur un déficit public de 6,1 % du PIB cette année, et avait construit ses textes budgétaires sur la base d’un déficit public de 5 % en 2025, pour revenir sous la limite des 3 % tolérée par Bruxelles en 2029, mais Moody’s n’y croit pas. L’agence de notation anticipe un déficit public stagnant à 6,3 % du PIB en 2025, et toujours à 5,2 % en 2027. Ainsi, au lieu de se réduire, la dette publique passerait de 113,3 % du PIB en 2024 à environ 120 % en 2027.Olivier Babeau, économiste, essayiste, et président de l'institut Sapiens, est notre invité. Il réagira à cette dégradation de la note de la France et à ses conséquences. Il analysera aussi le rôle du politique dans la maîtrise de la dette publique. Le nouveau premier ministre, François Bayrou, a promis que, devant cette situation "héritée de décennies entières", il aurait pour "ligne de conduite" de "ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté". Olivier Babeau nous donnera les mesures prioritaires, qui, selon lui, doivent être prises par le nouveau gouvernement pour redresser la situation.
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Bayrou face à sa première urgence...Mayotte - Vos questions sms -
16-12-2024
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du 16 décembre - Bayrou face à sa première urgence...MayotteSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- SELINE SOULA - Journaliste au pôle Outre-mer – France Télévisions- PATRICK COULOMBEL - Architecte – "Architectes de l’urgence" - DOMINIQUE VOYNET (en duplex) - Députée, ancienne directrice de l’agence régionalede santé de Mayotte
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Bayrou face à sa première urgence...Mayotte - L'intégrale -
16-12-2024
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du 16 décembre - Bayrou face à sa première urgence...MayotteLes bidonvilles, qui représentent un tiers des logements, ont été entièrement détruits, des arbres et des poteaux électriques sont tombés à terre, la plupart des routes sont impraticables, les communications extrêmement difficiles, même les bâtiments en dur n’ont pas résisté aux vents jusqu’au centre de commandement de la préfecture dont le toit a été arraché ou l’hôpital qui est très endommagé. C’est un paysage cataclysmique qu’offre aujourd’hui Mayotte, le département français le plus pauvre, après le passage du cyclone Chido samedi. Depuis une course contre la montre s’est engagée pour venir en aide aux sinistrés de l’archipel français de l’océan Indien et pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres. Alors que les autorités craignent un bilan humain très lourd. "Certainement des centaines" voire "quelques milliers de morts" a déclaré dimanche le préfet de Mayotte. "Dans une préparation de crise, on essaie de faire tout ce qui est en notre possible. Si c'était à refaire, je referais encore plus, pour aller encore plus loin dans l'information", a ajouté le préfet François-Xavier Bieuville. "Dans les deux jours qui ont précédé, on a ouvert 120 centres, on a mis à l'abri à peu près 10.000 personnes. Nous ferions encore plus s'il le fallait, je pense que nous n'avons pas suffisamment fait ".Les ministres démissionnaires de l'Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, sont arrivées sur place ce lundi, de même que leur collègue de la Francophonie Thani Mohamed-Soilihi, originaire de l'archipel. Par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, la Commission européenne s'est dit "prête à apporter du soutien dans les jours à venir".Sur l’archipel, l’eau manque déjà cruellement et la situation s’annonce critique. Un pont aérien a été mis en place depuis la Réunion pour acheminer des secours et du matériel. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, qui enchaîne les réunions sur Mayotte et les consultations pour former son gouvernement, a affirmé "mobiliser l’ensemble des moyens" de l’Etat pour venir en aide aux habitants. Au moins 100 000 personnes se trouveraient sans toit, ni eau. Emmanuel Macron présidera ce soir à 18 heures une réunion sur Mayotte au centre de crise. L'Assemblée nationale de son côté va observer une minute de silence à 16 heures, en hommage aux victimes.Alors quelle est la situation à Mayotte ? Comment venir en aides aux sinistrés ? Traversé par des crises migratoires, sanitaires et sociales, comment cet archipel est-il devenu depuis des années un laboratoire aux politiques de gouvernement ? Enfin à quoi ressemblera le gouvernement de François Bayrou ?
Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- SELINE SOULA - Journaliste au pôle Outre-mer – France Télévisions- PATRICK COULOMBEL - Architecte – "Architectes de l’urgence" - DOMINIQUE VOYNET (en duplex) - Députée, ancienne directrice de l’agence régionalede santé de Mayotte
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Manon Quérouil-Bruneel - Trump dans Paris Match: les coulisses de l'interview
15-12-2024
9.34 MB
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l'invitée du 14 décembre : Manon Quérouil-Bruneel est grand reporter à Paris-Match.Manon Quérouil-Bruneel est grand reporter à Paris-Match, et a interviewé le président Donald Trump lors de sa visite à Paris samedi dernier. Une interview exclusive pour le magazine, dont Donald Trump fait la Une, avec ce titre « Bravo Emmanuel Macron pour Notre-Dame ».
La semaine dernière, le président nouvellement élu des Etats-Unis, Donald Trump choisissait Paris pour sa première visite depuis son élection le 5 novembre dernier, face à Kamala Harris. Objectif : assister à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, inaugurée samedi dernier cinq ans après l'incendie qui l'avait ravagée. Une présence en France qui a aussi été l'occasion de rendre visite à Emmanuel Macron à l'Elysée, ainsi que d'organiser une rencontre tripartite avec Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, L'élection de Donald Trump est en effet un motif d'inquiétude pour ce dernier, le président américain, que prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, ayant promis de "régler la guerre en Ukraine en 24h".
Manon Quérouil-Bruneel, grand reporter à Paris-Match, est notre invitée. Elle nous racontera les coulisses de cette interview exclusive et minutée, à l'occasion du bref passage de Donald Trump à Paris. Fouille minutieuse à l'entrée de l'ambassade américaine, gel hydroalcoolique sur la table, bombe de laque...et friandises, plongée dans l'ambiance d'un tête-à-tête sous l'oeil de gardes du corps "sur les dents".Une rencontre exceptionnelle, avec un homme d'Etat qui "à l’instar du joyau gothique, fait preuve d’une singulière capacité à renaître de ses cendres", écrit Manon Quérouil-Bruneel.
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Et maintenant, quel gouvernement ? - Vos questions sms -
14-12-2024
5.34 MB
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du 14 décembre - François Bayrou : et maintenant, quel gouvernement ? Les experts : Carl MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine
Myriam ENCAOUA - Journaliste-présentatrice à LCP
Lou FRITEL - Journaliste politique à Paris Match
Bernard SANANES - Politologue, président du cabinet d’Etudes et de Conseil Elabe
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François Bayrou : et maintenant, quel gouvernement ? - L'intégrale -
14-12-2024
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du 14 décembre - François Bayrou : et maintenant, quel gouvernement ? Au lendemain de sa nomination comme nouveau Premier ministre, François Bayrou consulte pour former son gouvernement. Hier soir, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a été reçu le premier, quelques heures à peine après la passation de pouvoir à Matignon.
Durant celle-ci, Bayrou a comparé ce qui l'attend à « l'Himalaya ». Avec une Assemblée nationale sans majorité, et une France sans budget, « les ennuis commencent » en effet pour lui. Aujourd’hui, ce sont Yaël Braun-Pivet, Gérard Larcher et Pierre Moscovici qui sont reçus à Matignon. Prochainement, les chefs de partis devraient aussi être invités, l'occasion pour eux de définir leurs lignes rouges.
Mais la chute de Michel Barnier est-elle déjà en train de créer la « tempête financière » que l'ancien Premier ministre avait prédit ? C'est ce que certains craignent au vu de la dégradation, cette nuit, de la note de l'agence Moody's attribuée à la France, la faisant passer de Aa2 à Aa3. Dans ce contexte, l'incertitude des patrons va bon train, avec cette peur de voir les investissements dégringoler et un scénario « à la grecque » se dessiner. Le déficit public pourrait aussi se creuser. Là-dessus, l'ancien ministre des Finances, Bruno Le Maire, s'est défendu cette semaine devant une commission d'enquête d'être responsable des plus de 6% de déficit.
Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l'assassinat de Brian Thompson, PDG d'UnitedHealthCare, (compagnie privée d'assurance maladie) relance le débat sur le système de santé privé. Un quart de la population américaine renonce en effet aux soins médicaux en raison de leurs coûts. Le meurtrier présumé, Luigi Mangione, est perçu par certains comme un héros. En France, le budget 2025 de la Sécurité sociale a valu une motion de censure à Michel Barnier, avec ce débat inverse : peut-on encore se permettre de prendre autant en charge les actes médicaux ?
Alors, à quoi ressemblera le gouvernement Bayrou ? La France entre-t-elle dans une « tempête financière » ? Va-t-on vers une Sécurité sociale moins généreuse ?
Les experts : Carl MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine
Myriam ENCAOUA - Journaliste-présentatrice à LCP
Lou FRITEL - Journaliste politique à Paris Match
Bernard SANANES - Politologue, président du cabinet d’Etudes et de Conseil Elabe
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Maryse Burgot - Une vie dans l'enfer de la guerre
14-12-2024
9.92 MB
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l'invitée du 13 décembre : Maryse Burgot, grand reporter à France Télévisions, auteure de "Loin de chez moi", aux éditions Fayard.Sous-titré "Grand reporter et fille de paysans", le livre de Maryse Burgot retrace le parcours d'une femme témoin de l'Histoire. En tant que journaliste, elle s'est installée dans le salon des Français, chaque soir, pour témoigner des guerres à travers le monde, des famines, des changements de régimes, des catastrophes. Un quotidien auprès des populations en souffrance, avec des reportages marquants, qui contrastent avec sa vie personnelle, mais aussi avec son milieu d'origine. Rien ne la prédestinait à sillonner le monde dans ces conditions. "Être grand reporter est la chance de ma vie, après celle, plus extraordinaire encore, d’avoir pu fonder une famille et avoir des enfants", affirme-t-elle.Maryse Burgot, grand reporter, auteure de "Loin de chez moi", reviendra avec nous sur les grands moments de sa carrière de reporter, en zones de conflit, et sur la façon dont elle a conjugué vie personnelle et reportages à travers le monde. De la couverture des conflits en Ukraine, en Afghanistan, en Irak, aux Balkans, jusqu'à ses correspondances à Londres puis Washington, elle nous racontera comment elle a vécu les grands bouleversements de l'Histoire, en tant que témoin, à hauteur d'homme et à travers les témoignages des populations. Elle commentera aussi les dernières images qui ont marqué l'actualité, et notamment la libération de prisonniers syriens enfermés depuis des années dans les geôles de Bachar al-Assad.
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F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !" - Vos questions sms -
13-12-2024
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du 13 décembre - F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !"Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique- Le Point
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F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !" - L'intégrale -
13-12-2024
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du 13 décembre - F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !"Attendu jeudi soir, le nom du Premier ministre est enfin connu après de multiples rebondissements dans la matinée. Et c’est finalement François Bayrou, allié historique d’Emmanuel Macron, dont le nom a été maintes fois cité pour Matignon, et qui avait été reçu à l’Elysée dès jeudi dernier. Au bout d'une longue carrière politique, et de trois candidatures à l’Élysée, le président du Modem devient donc à 73 ans le sixième chef de gouvernement d’Emmanuel Macron et le quatrième de 2024. Une tâche immense attend maintenant rue de Varenne le maire de Pau. Avec pour priorité le budget pour 2025, laissé en suspens par la censure. Dans un contexte de colère des agriculteurs et de multiplication des plans sociaux, le niveau du déficit et de la dette sera "une réalité qui s'imposera à tout gouvernement, quel qu'il soit", avait prévenu Michel Barnier. En attendant que ce nouveau budget soit adopté, un projet de "loi spéciale" permettant d'éviter une paralysie de l'Etat sera examiné lundi par l'Assemblée.D’ici là François Bayrou va devoir constituer son équipe qui aura une assise limitée. Sans véritable majorité à l'Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre va en effet devoir composer avec plusieurs sensibilités politiques pour mener son action. "Tout le monde se dit qu’il y a un chemin à trouver qui réunisse les gens au lieu de les diviser. Je pense que la réconciliation est nécessaire", a-t-il affirmé dès sa nomination, citant notamment la figure d’Henri IV sur qui il a "beaucoup écrit". "Le soir ou François Mitterrand a été élu président de la République, ses premiers mots quand on lui a apporté les résultats : il a dit 'enfin les ennuis commencent'", a-t-il ajouté avant de monter dans sa voiture.Saluée par le camp macroniste, la nomination a été aussitôt rejetée à gauche par LFI, qui déposera "une motion de censure", a annoncé la cheffe des députés mélenchonistes Mathilde Panot. Le coordinateur insoumis Manuel Bompard a qualifié ce choix de "nouveau bras d'honneur à la démocratie". "Cela n’est plus de la politique, c’est du mauvais théâtre de boulevard", a réagi sur X Marine Tondelier. La patronne des écologistes estime que ses députés n’auront "d’autre choix" que de censurer le gouvernement de François Bayrou s’il ne change pas de politique économique et s’il garde "Bruno Retailleau à l’Intérieur". "La nomination de François Bayrou est une mauvaise nouvelle. Va-t-il s’obstiner à vouloir imposer une politique qui a échoué et a été sanctionnée ? Nous demandons : un changement de cap politique, le respect du Parlement, pas de 49.3", a embrayé le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel. Lors d’un bureau national, les socialistes ont eux aussi désapprouvé la nomination de François Bayrou et acté "qu’aucun socialiste ne participera au gouvernement". Toutefois, à la différence de LFI, ils ne déposeront pas de motion de censure "a priori", mais à certaines conditions : "Que François Bayrou renonce à l’utilisation du 49.3, qu’ils nous donnent des signes d’ouverture sur les sujets qui comptent pour nous, et il faut qu’il montre qu’il n’est pas dans la main du RN". Les socialistes seront donc vigilants au "casting gouvernemental" et aux futurs textes de loi.À l’extrême droite, le président du Rassemblement National Jordan Bardella a lui affirmé qu’il n’y "aura pas de censure a priori". Sur le réseau social X, la cheffe des députés RN Marine Le Pen a demandé à François Bayrou « d’ "'entendre et écouter les oppositions pour construire un budget raisonnable et réfléchi". "Toute autre politique qui ne serait que le prolongement du macronisme, rejeté par deux fois dans les urnes, ne pourrait mener qu’à l’impasse et à l’échec", a-t-elle écrit.La passation de pouvoir entre Michel Barnier et François Bayrou est prévue à 17h à Matignon. Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique- Le Point
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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101
Carole Delga - PS: Avec Mélenchon c'est fini?
13-12-2024
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l'invitée du 12 décembre : Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce.Les Français sont toujours dans l'attente de la nomination d'un Premier ministre, une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. En visite en Pologne, le président Emmanuel Macron a décidé d'écourter son séjour pour "rentrer à Paris le plus tôt possible". Une nomination serait attendue dans la soirée. Les noms de François Bayrou, Bernard Cazeneuve, ou encore Sébastien Lecornu ont souvent été cités, même si selon un macroniste cité dans Le Parisien aujourd'hui, "le président prépare une surprise".Une chose est sûre, la censure du gouvernement Barnier a remis au centre du jeu le Parti socialiste, membre du nouveau Front populaire, arrivé en tête des dernières législatives. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, réclame toujours un Premier ministre "de gauche", mais montre des signes d'ouverture. "On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le président veuille démissionner", a-t-il déclaré sur Public Sénat. Il dit pouvoir "faire l'effort de ne pas censurer", dans "une recherche de compromis". Une ligne sur laquelle Carole Delga, présidente de la région Occitanie, est depuis longtemps. Elle avait affirmé dès cet été qu'il fallait que la gauche s"ouvre aux autres forces republicaines", avant de réitérer dans une interview accordée à la Tribune du Dimanche. "Les Français nous en veulent, ils sont désespérés par le spectacle que donne la classe politique", affirme-t-elle, appelant à "un accord de non-censure", "seul moyen de gouverner le pays", selon elle.Les désaccords de méthode sont donc nombreux au sein du nouveau front populaire, qui pourrait imploser. Mardi, socialistes, communistes et écologistes ont participé à une réunion à l'Elysée, mais pas la France insoumise. Dans un sondage Odoxa pour le Figaro magazine et Sud radio parue hier, Jean-Luc Mélenchon reste le mieux placé à gauche dans l'éventualité d'une élection présidentielle.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur la nomination attendue d'un Premier ministre. Elle qui estime que la gauche "a rendez-vous avec l'histoire", nous expliquera comment le parti socialiste, dans un accord de non-censure, pourrait travailler avec les "forces républicaines". Elle reviendra aussi avec nous sur la colère des Français, et notamment leur défiance face aux politiques. Le mouvement des agriculteurs de l'hiver dernier, notamment, avait débuté en Occitanie.
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102
Matignon : le ras-le-bol des patrons...et des Français ! - vos questions sms -
12-12-2024
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du 12 décembre - Matignon : le ras-le-bol des patrons...et des Français !Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - MARC LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l’université Luiss (Rome)- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV- MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point - SYLVIE MATELLY (en duplex) - Directrice de l’Institut Jacques Delors
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103
Matignon : le ras-le-bol des patrons...et des Français ! - L'intégrale -
12-12-2024
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du 12 décembre - Matignon : le ras-le-bol des patrons...et des Français !Le nom du nouveau Premier ministre sera-t-il connu ce soir ? Le président Emmanuel Macron écourte sa visite en Pologne pour "rentrer à Paris le plus tôt possible", a annoncé l'Elysée, ce jeudi 12 décembre. Le chef de l'Etat, qui devait visiter le musée de l’Insurrection de Varsovie à 16 heures, a finalement annulé ce dernier événement de son voyage éclair en Pologne pour être de retour en France en début de soirée. Une annonce qui alimente depuis ce matin les spéculations autour de la nomination imminente d’un successeur à Michel Barnier à Matignon. D’autant que le chef de l’Etat avait promis mardi au cours de la réunion à l’Elysée des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, hors RN et LFI, de le faire d’ici ce jeudi.Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, Bruno Le Maire, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, était entendu ce matin par la commission des finances de l’Assemblée nationale au sujet du dérapage budgétaire enregistré en 2024. Une audition qui s’est avérée particulièrement musclée. L’ancien patron de Bercy refusant de porter sur ses "seules épaules la responsabilité de la dégradation des comptes publics en 2023 et en 2024. C’est facile mais faux ! La dégradation brutale des comptes publics tient avant tout à une erreur de prévision des recettes" a affirmé Bruno Le Maire avant de taxer les députés qui l’auditionnaient d’"hypocrisie" et de dénoncer une Assemblée qui "taxe, dépense, censure". "En sept jours avec la censure, vous avez fait dérailler à nouveau la France", a lancé l'ancien ministre aux députés de la commission chargée d'enquêter sur les dérapages budgétaires lorsqu'il était ministre de l'Economie et des Finances.Cette instance a obtenu pour six mois les pouvoirs d'une commission d'enquête (convocations avec obligation pour la personne de l'honorer, pouvoirs d'investigation, auditions sous serment...) afin d'enquêter sur "les causes de la variation et des écarts des prévisions fiscales et budgétaires" constatés pour les années 2023 et 2024. Plusieurs auditions doivent notamment permettre de faire la lumière sur le dérapage du déficit public, attendu à 6,1 % du PIB (Produit intérieur brut) cette année, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l'automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps après réévaluation par l'exécutif précédent.Elle est également chargée d’examiner cet après-midi le projet de loi spéciale, destiné à permettre à la France de continuer à fonctionner en attendant l’adoption d’un budget 2025 en bonne et due forme l'année prochaine. Une situation politique qui inquiète de plus en plus le monde économique dans l’attente, avec des entreprises qui n’investissent plus et des Français qui épargnent.Une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, qui pour lui succéder à Matignon ? Pour mener quelle politique ? Qui est responsable du dérapage du déficit public enregistré cette année ?Les experts : - MARC LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l’université Luiss (Rome)- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV- MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point - SYLVIE MATELLY (en duplex) - Directrice de l’Institut Jacques Delors
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Alain Bauer - Syrie: le retour de la menace terroriste en France?
12-12-2024
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l'invité du 11 décembre : Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, expert en sécurité intérieure, auteur du "Dictionnaire amoureux illustré du crime", aux éditions Gründ.Le pouvoir en Syrie a été repris par les rebelles djihadistes, faisant ainsi tomber le régime de Bachar al-Assad en place depuis plus de 20 ans en Syrie. Un régime renversé de façon éclair dimanche par les rebelles djihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Si la chute du dictateur syrien, qui martyrisait sa population, a été favorablement accueillie par les dirigeants occidentaux, la crainte de voir s'accroître la menace terroriste a ressurgi. Depuis, les autorités françaises se disent "vigilantes" face au risque terroriste. Une vigilance également orientée vers Daesh, encore présent en Syrie quoique très affaibli. La crainte vient tant d'avoir de nouveaux attentats fomentés depuis la Syrie, à l'image du 13-Novembre, que du réveil d'une nébuleuse jihadiste en Europe."Je ne pense pas que la situation en Syrie change beaucoup sur la capacité à envoyer des commandos sur le territoire européen. Le HTS indique sa rupture avec al-Qaïda et déclare s'éloigner du djihadisme international, son calendrier a l'air propre à la Syrie", souligne sur RTL Olivier Christen, le procureur national antiterroriste. Pourtant, un élément vient semer le doute sur la sincérité du HTS : le tueur de Samuel Paty avait des contacts avec un membre du groupe nommé Farrouk Faizimatov. Les autorités françaises sont dans une "phase d’observation active", notamment auprès des ressortissants français proches de HTS ou d'autres groupes qui gravitent autour.Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, expert en sécurité intérieure, et auteur du "Dictionnaire amoureux illustré du crime", nous donnera son analyse du risque terroriste en France et en Europe, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad.
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Pas de 1er ministre, pas de budget...alerte sur l'économie! - Vos questions sms -
11-12-2024
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du 11 décembre - Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Lou FRITEL - Journaliste – Paris Match - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste
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Pas de 1er ministre, pas de budget...alerte sur l'économie! - L'intégrale -
11-12-2024
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du 11 décembre - Le nom du nouveau Premier ministre connu aujourd’hui ou demain. C’est la promesse faite par Emmanuel Macron au cours de la réunion des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, hors RN et LFI, hier. Reçus à l’Elysée, l’ensemble des dirigeants politiques se sont dit prêts à des compromis, tout en fixant des conditions : un chef de gouvernement de gauche pour les uns, pas de programme de gauche pour les autres. Alors une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, qui pour lui succéder à Matignon ? Ce mercredi, les discussions se poursuivent. Mais "il n'y a actuellement pas de socle plus large que celui qui est en place aujourd'hui", a déclaré la porte-parole du gouvernement démissionnaire, Maud Bregeon ajoutant "qu’il restait donc désormais à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s’accorder sur un principe de non-censure". En attendant, le projet de loi spéciale sur le budget, pour assurer "la continuité de l'Etat" , a été présenté lors du Conseil des ministres. Ce texte a pour but "d'éviter un shutdown", selon les mots du ministre démissionnaire du Budget et des Comptes publics. Cette mesure, permise par l'article 45 de la loi organique relative aux lois de finances, avait été annoncée jeudi 5 décembre par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée. La censure du gouvernement Barnier a en effet laissé en suspens l'examen au Parlement du projet de budget pour 2025, dont notamment les promesses faites par l’exécutif aux agriculteurs mobilisés depuis plusieurs semaines et qui ont décidé pour certains de diriger leur colère contre les parlementaires. En une semaine, plus de trente députés ont vu leur permanence en régions dégradée. Ces actions, le plus souvent revendiquées par la FNSEA, ont surtout visé des députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national. Des agriculteurs ont notamment emmuré le siège drômois du RN, à Valence, et ont tagué sur les parpaings un message : "La censure nous met dans le mur".Une situation politique qui inquiète également le monde économique. Le président du Medef Patrick Martin vient d’écrire au futur Premier ministre. Dans ce courrier diffusé sur les réseaux sociaux, il évoque l’impact de "l’instabilité politique" sur "l’économie réelle" et l'urgence d'obtenir de la visibilité sur le nouveau budget pour la France. "Je pense qu’au moment où je vous parle, nous sommes déjà rentrés en légère récession. Toutes les dernières estimations publiques ou d’organismes économiques, à demi-mot, le disent", affirme Patrick Martin. Selon lui, "certains indicateurs sont particulièrement inquiétants : la moitié des investisseurs étrangers qui disaient vouloir investir en France ont suspendu voire annulé leur projet. Autre signal d’alerte, nous comptabilisons 66.000 dépôts de bilan cette année. Un record historique."Alors comment sortir de la crise ?Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Lou FRITEL - Journaliste – Paris Match - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste
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Dominique Carlac’h - Pas de premier ministre: alerte sur l'économie?
11-12-2024
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l'invitée du 10 décembre : Dominique Carlac’h, cheffe d’entreprise, membre du conseil exécutif du Medef.Le président du Medef Patrick Martin a souhaité s'exprimer "avec une forme de gravité au nom des entrepreneurs" en rappelant l'urgence d'obtenir de la visibilité sur le nouveau budget pour la France."Je pense qu’au moment où je vous parle, nous sommes déjà rentrés en légère récession. Toutes les dernières estimations publiques ou d’organismes économiques, à demi-mot, le disent", déclare Patrick Martin.Selon lui, "certains indicateurs sont particulièrement inquiétants : la moitié des investisseurs étrangers qui disaient vouloir investir en France ont suspendu voire annulé leur projet. Autre signal d’alerte, nous comptabilisons 66.000 dépôts de bilan cette année. Un record historique."
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Syrie : des djihadistes au pouvoir ? - Vos questions sms -
10-12-2024
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du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro
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Syrie : des djihadistes au pouvoir ? - L'intégrale -
10-12-2024
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du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Après la fuite de Bachar al-Assad et la prise de contrôle de la Syrie par les troupes rebelles, menées par Abu Mohamed Al-Jolani, il apparaît que des étrangers, dont des Français, ont participé à l'offensive. Dix jihadistes français ont été identifiés dans les rangs du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces combattants, on les voit et on les entend sur des vidéos publiées par le journaliste de France 24, Wassim Nasr, régulièrement expert dans notre émission. Mais que sait-on de ces Français ? D'où viennent-ils ? Probablement de la région d'Idlib, qui a échappé pendant des années au contrôle de Damas et qui était le bastion du groupe HTS. Selon les services de renseignement, 130 Français vivaient dans cette poche et sont désormais libres de tout mouvement. On y trouvait notamment des membres du groupe formé par une figure française du djihadisme, le niçois Omar Homsen, considéré un temps comme le recruteur numéro un de djihadistes en France, placé par les Etats-Unis sur une liste de terroristes internationaux.Emmanuel Macron exprimait la semaine dernière depuis Ryad son inquiétude face à la présence de personnes qui ne sont pas "sans représenter un certain danger". On en dénombre intégrées au dispositif qui a conduit à la chute du régime, d’autres feraient partie des détenus libérés des prisons syriennes. Selon les informations du Parisien, une demi-douzaine de ressortissants Français, dont des mineurs, auraient été libérés des geôles du régime au cours des derniers jours. Au nord-est du pays, des djihadistes français de Daech sont également présents dans des prisons kurdes, qui pourraient être visées dans les prochaines semaines par les troupes rebelles ou turques. Selon Olivier Christen, procureur national antiterroriste, estime qu’il y a "150 détenus (français) ou retenus dans le Nord-Est syrien et en Irak mais aussi 300 disparus". Une situation scrutée par les autorités françaises mais aussi américaines qui redoutent que la chute du régime de Bachar el-Assad ne favorise le retour de Daech. L’armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu’elle a bombardé dimanche plus de 75 cibles de Daech dans le centre du pays. D’autres frappes ont été menées contre des dépôts d’armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à Tsahal de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Israël dont le rôle n’est pas négligeable dans la chute de Bachar el-Assad, en affaiblissant le Hezbollah, un des alliés du régime et en bombardant déjà depuis plusieurs semaines le territoire syrien. Une campagne militaire qui s’est intensifiée depuis dimanche pour détruire l’arsenal militaire de l’armée syrienne par crainte qu’il ne tombe entre les mains des rebelles islamistes. Plus de 250 frappes ont été menées contre des sites militaires dont un centre de recherches à Damas, des dépôts d’armes et des navires de la marine syrienne à Lattaquié, sur la côte, mais aussi des aéroports, radars, dépôts d’armes et de munitions.Pendant ce temps, à Damas, la chasse aux tortionnaires du régime est ouverte. Les rebelles syriens ont annoncé la publication d’une liste des plus hauts responsables impliqués dans des tortures et promis de les châtier, tout en préparant la prise formelle du pouvoir. Mohammad al-Bachir a été nommé Premier ministre d'un gouvernement de transition en Syrie, et ce, jusqu'au 1er mars 2025. Il était jusqu'ici président du "gouvernement de salut syrien", l'exécutif proclamé à Idleb par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). La France et l’Allemagne se disent prêts à "coopérer avec les nouveaux dirigeants" sous conditions : respect des droits de l’homme, protection des minorités ethniques et religieuses. Plusieurs pays européens ont également annoncé suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens. De son côté, Paris réfléchit à suspendre l'examen des "dossiers d'asile en cours".Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro
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Enrico Letta : Ceux qui s'inquiètent pour l'Europe
10-12-2024
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l'invité du 9 décembre : Enrico Letta président de l’Institut Jacques Delors et ancien président du Conseil des ministres italiens. Il est l'auteur "Des idées nouvelles pour l'Europe avec les femmes et les hommes qui la font" aux éditions Odile Jacob.L'ancien Premier ministre italien Enrico Letta plaide pour un renforcement de l'intégration européenne dans certains secteurs clés. L'enjeu n'est ni plus ni moins que d'éviter de devenir "une colonie américaine ou chinoise". Il reviendra aussi sur la chute du président syrien Bachar al-Assad, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre.
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Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondiale - Vos questions sms -
09-12-2024
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du 9 décembre - Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondialeSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance, chez Odile Jacob- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24Chercheur au Soufan Center de New York, auteur de L’État islamique, le fait accompli, publié chez Plon- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, autrice de La fascination russe”, publié chez Robert Laffont- Ariane BONZON - Journaliste au Monde diplomatique et pour Slate.fr, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul
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Syrie: pourquoi la chute du régime change tout?
09-12-2024
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du 9 décembre - Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondialeUne immense page se tourne au Moyen-Orient. Après cinquante ans de règne sans partage du clan Assad en Syrie, le régime est tombé. Bachar Al-Assad a pris la fuite et serait réfugié en Russie alors que dans la capitale on assiste depuis vingt-quatre heures à des scènes de liesse. Aux côtés des rebelles, le peuple syrien brandit désormais le drapeau aux trois étoiles, celui de la révolution débutée en 2011. Les lieux de pouvoir ont été pris d’assaut par la population. Dans plusieurs villes du pays, des bâtiments publics ont été incendiés et dans leur avancée les rebelles ont systématiquement ouvert les portes des prisons, à Hama, à Homs mais surtout celle de Saidnaya à proximité de Damas. Un établissement pénitentiaire qui a abrité des milliers d’opposants au régime, des hommes, des femmes et parfois des enfants, condamnés à subir des traitements inhumains, des viols, des humiliations, des privations et des exécutions. Selon l’ONG Amnesty International, entre 2011 et 2015 environ 30 000 détenus y sont morts. Des exactions du régime et la guerre depuis les années 2010 qui ont conduit plus de 6,5 millions de Syriens à l’exil. Plus de 5 millions s’étaient réfugiés dans les pays voisins, en Turquie et au Liban, et certains ont déjà pris la route du retour en Syrie. Mais comment expliquer l’accélération des évènements en Syrie ces quinze derniers jours et la chute du régime ? Qui sont les rebelles qui ont reversé Bachar Al-Assad ? Le tombeur du régime s’appelle Abou Mohammed Al-Joulani. Meneur du groupe armé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie, il s'était fixé comme but de renverser le président Bachar al-Assad. L'air "confiant", "en plein jour et avec un dispositif de sécurité léger", il l'annonçait même à CNN vendredi dernier. Un objectif atteint dans la nuit du samedi à dimanche, quand les rebelles sont entrés dans la capitale pour proclamer "la ville de Damas libre" après quinze jours d’une offensive fulgurante dans le pays. Que sait-on de ce chef de guerre qui est parvenu à fédérer pour faire tomber la dictature en quelques jours ? Quelles sont les intentions de celui qui utilise désormais son vrai nom, Ahmed Al-Charaa, plutôt que son nom de guerre ? Depuis sa rupture avec Al-Qaïda en 2016, il tente de lisser son image et de présenter un visage plus modéré, sans forcément convaincre les analystes ou les chancelleries occidentales qui vont scruter ses agissements, alors que la manière dont la Syrie va être gouvernée demeure très incertaine.Hier Joe Biden a salué la chute de Bachar Al-Assad. "Il devra rendre des comptes" a affirmé le président américain, saluant un "acte de justice fondamental" après des décennies de répression, mais aussi un "moment de risque et d'incertitude" pour le Moyen-Orient. L’armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu’elle avait bombardé des positions de Daech dans le centre du pays. D’autres frappes ont été menées contre des dépôts d’armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à l’armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. "La Russie et l’Iran sont actuellement affaiblis, l’une à cause de l’Ukraine et d’une mauvaise économie, l’autre à cause d’Israël et de ses succès au combat", a analysé de son côté Donald Trump. Pas encore à la Maison-Blanche (il prendra ses fonctions le 20 janvier), mais déjà très actif sur le front diplomatique, le président élu a multiplié dimanche les publications sur sa plateforme Truth Social, à propos de la chute du régime syrien et de la guerre en Ukraine. Il a appelé Kiev et Moscou à un "cessez-le-feu immédiat", alors que Washington vient d’annoncer une nouvelle aide à l'Ukraine, assurant que le président ukrainien "aimerait conclure un accord", à la suite de sa rencontre impromptue à Paris samedi. "Nous voulons tous que cette guerre se finisse aussi tôt que possible et d'une manière juste", avait commenté pour sa part le président ukrainien, avant de mettre en garde : "Cette guerre ne peut pas se terminer simplement par un bout de papier et quelques signatures. Il faut garantir la fiabilité de la paix et ne pas fermer les yeux sur l'occupation" des territoires ukrainiens.La Russie, pour sa part, a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour ce lundi. Lors d'un point presse tenu ce lundi 9 décembre depuis Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a reconnu avoir été "surpris" par l'offensive éclair des rebelles en Syrie et a jugé "nécessaire" de discuter avec les futures autorités syriennes sur un éventuel maintien de la base navale russe à Tartous ainsi que d'un aérodrome militaire russe à Hmeimim.
Les experts : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance, chez Odile Jacob- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24Chercheur au Soufan Center de New York, auteur de L’État islamique, le fait accompli, publié chez Plon- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, autrice de La fascination russe”, publié chez Robert Laffont- Ariane BONZON - Journaliste au Monde diplomatique et pour Slate.fr, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul
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Notre-Dame: Macron peut-il faire des miracles - Vos questions sms -
07-12-2024
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du 7 décembre - Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernementSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.chAlix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France TélévisionsAgathe LAMBRET - Journaliste politique à FranceinfoJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
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Laurence Haim - Notre dame: Trump en vedette américaine
07-12-2024
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l'invitée du 7 décembre : Laurence Haim, journaliste, spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire « Donald Trump, Dieu et les siens ». Aujourd'hui, la cathédrale Notre-Dame est au centre du monde, cinq ans après l'incendie qui l'avait ravagée. Notre-Dame, et Donald Trump aussi...Pour son premier déplacement en tant que président élu, il a choisi Paris et rencontrera Emmanuel Macron à l'Elysée avant la cérémonie. Un geste fort, et un coup diplomatique pour Emmanuel Macron, dont les relations avec Donald Trump avaient été bonnes dès 2017, avant de se dégrader, sur fond de sortie de l'Accord de Paris sur le climat, de désaccord sur le nucléaire iranien, et sur l'Otan.
"J'ai l'honneur d'annoncer que je me rendrai à Paris samedi", a écrit Donald Trump pour annoncer sa venue, qualifiant Notre-Dame de Paris de "cathédrale magnifique". Il a également salué le "boulot formidable "accompli par Emmanuel Macron pour permettre cette rénovation en un temps record, lui qui préconisait pendant l'incendie d'"envoyer un avion bombardier" sur l'édifice pour "agir vite" contre les flammes. Une présence importante, car les Etats-Unis sont le premier donateur pour la reconstruction, avec 70 millions de dollars dépensés. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également annoncé sa présence aujourd'hui à Paris, avec l'espoir de s'entretenir avec Donald Trump sur le conflit sur son sol, alors même que Trump avait dit vouloir mettre fin rapidement à la guerre. Une quarantaine de chefs d'Etat sont attendus à la cérémonie.
Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire « Donald Trump, Dieu et les siens », reviendra sur le sens de la visite du président élu Donald Trump à Paris aujourd'hui. Evènement diplomatique, symbolique, et religieux, la réouverture de Notre-Dame est le premier déplacement du président élu, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2025. Sa visite à l'Elysée, suivie de celle de Volodymyr Zelensky, aura-r-elle un impact sur ses futures relations avec la France, mais aussi sur le conflit en Ukraine ? Enfin, comment interpréter les premières décisions de Donald Trump depuis son élection ? Et qu'attendre de la fin du mandat de Joe Biden, absent aujourd'hui à Paris, et représenté par son épouse Jill.
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Notre-Dame: Macron peut-il faire des miracles - L'intégrale -
07-12-2024
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du 7 décembre - Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernementNotre-Dame de Paris renaît de ses cendres. Après cinq ans de travaux intégralement financés par les dons, la mythique cathédrale est inaugurée aujourd'hui par une cinquantaine de chefs d'Etat, dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Un chantier titanesque et au calendrier respecté. Une grande réussite pour Emmanuel Macron.
Mais les images du week-end ne feront pas oublier la crise politique dans laquelle se trouve la France depuis six mois, et qui a empirée cette semaine avec la chute du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron consulte en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Hier, les socialistes ont été reçus à l'Elysée. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, s'est dit prêt à discuter sur la base de « concessions réciproques. La fracture devient donc nette avec la France insoumise mais la formation d'un gouvernement allant du PS aux LR est loin d'être acté : Bruno Retailleau affirme que la droite « ne pourra faire aucun compromis avec la gauche ».
Lundi, ce seront les communistes qui iront discuter à l'Elysée. André Chassaigne, le président du groupe à l'Assemblée, affirme qu'un Premier ministre de gauche est « indispensable » pour dénouer la situation. Il propose un « pacte républicain et social » pour cela. a suivi dans sa circonscription cette figure du Palais Bourbon, en fonction depuis vingt-deux ans.
Pendant ce temps, dans la droite versaillaise, certains regrettent la chute de Michel Barnier et rejettent tous compromis avec une gauche alliée aux Insoumis. Certains préféreraient un rapprochement avec le RN mais avec quarante députés à l'Assemblée, la crainte est surtout que la droite ne tienne plus un rôle majeur.
Alors, quel Premier ministre Macron va-t-il choisir ? Les communistes pourraient-ils s'associer au futur gouvernement ? Quel est la stratégie des Républicains depuis la censure ?
Les experts : Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.chAlix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France TélévisionsAgathe LAMBRET - Journaliste politique à FranceinfoJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Elizabeth Martichoux - Michel Barnier: un bon perdant?
07-12-2024
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l'invitée du 6 décembre avec Elizabeth Martichoux, éditorialiste politique, et auteure avec Catherine Mangin de "L'art de perdre en politique", aux éditions Stock. La défaite fait partie de la politique, et les héros sont souvent les beaux perdants. Mais qu'est-ce qu'un beau perdant ? Et qu'est-ce qu'un mauvais perdant en politique ? Du célèbre "Au revoir" de Valéry Giscard d'Estaing en 1981 - une mise en scène restée culte - aux récents échecs électoraux du clan Macron, des défaites de Valls, de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy, à celles de Jean-Luc Mélenchon, que reste-t-il des déroutes des politiques, souvent décrits comme des conquérants ?Elizabeth Martichoux et Catherine Mangin retracent ces parcours, faits de hauts et de bas, et vont à la rencontre des acteurs et témoins de grands moments de la vie politique. Jacques Chirac a mis 30 ans à conquérir le pouvoir, et a perdu deux présidentielles, ce qui a forgé son caractère, et aiguisé sa pratique de la politique. "C'est vrai que ce qu'on ne sait pas, c'est qu’en politique on perd plus qu'on ne gagne", affirme Elizabeth Martichoux. Alors comment tirer bénéfice de ses échecs dans un pays qui n'aime pas la défaite ? C'est là-dedans que réside "L'Art de perdre en politique". Elizabeth Martichoux, éditorialiste politique, et auteure avec Catherine Mangin de "L'art de perdre en politique", aux éditions Stock, analysera avec nous la crise politique actuelle. Michel Barnier, défait par une motion de censure cette semaine, fait-il un bon perdant ? Et peut-on analyser cette semaine comme victorieuse pour de Marine Le Pen, elle qui a déclaré qu'elle ne considérait pas le vote de la censure comme "une victoire".
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Qui à Matignon ?… Macron joue gros - vos questions sms -
06-12-2024
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du 6 décembre - Qui à Matignon ?… Macron joue grosSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ- Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie LECASBLE -Editorialiste politique - Lejournal.info- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique – Le Monde - Gael SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa
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Qui à Matignon ?… Macron joue gros - L'intégrale -
06-12-2024
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du 6 décembre - Qui à Matignon ?… Macron joue grosUn Premier ministre "dans les prochains jours" et une loi spéciale reconduisant le budget 2024 votée "mi-décembre". Dans une allocution télévisée, le président de la République a dessiné hier soir l’agenda des prochaines semaines, au lendemain de la censure du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron est revenu sur la genèse de la crise politique, la dissolution qui "n’a pas été comprise" et s’est projeté vers l’avenir, assurant qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme". Le chef de l’Etat n’a, en revanche, rien révélé de ses intentions sur la suite et a longuement critiqué ceux qui ont voté la censure, les accusant de s’être unis dans un "front antirépublicain, aidés par des forces qui gouvernaient encore le pays hier". Emmanuel Macron a ciblé ainsi les socialistes sans les nommer. Ce qui n’est pas passé."Je ne connais qu'un front antirépublicain, celui donne des gages à l'extrême droite, qui la banalise et qui négocie exclusivement avec elle" a écrit hier soir sur X, le Premier secrétaire du PS. Le PS qui veut faire partie de l’équation de sortie de crise a été reçu ce vendredi à l’Elysée. Interrogé à la sortie de cette rencontre, Oliver Faure a rappelé que "le PS ne participera en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite". Le député socialiste du Val-de-Marne a également indiqué que le chef de l'Etat n'avait posé "aucun préalable sur aucun sujet" et qu'il s'était "engagé" à "appeler les autres formations du Nouveau Front Populaire pour discuter avec elles". Un peu plus tôt, le premier secrétaire du PS avait appelé le chef de l’Etat à désigner un "préfigurateur" pour organiser les négociations en vue de former un gouvernement.À la mi-journée, Jean-Luc Mélenchon a estimé sur X que LFI n'avait "donné aucun mandat à Olivier Faure ni pour aller seul à cette rencontre, ni pour négocier un accord et faire des 'concessions réciproques' à Macron et LR. Rien de ce qu'il dit ou fait n'est en notre nom ou en celui du NFP", a déclaré le chef de file de La France insoumise. Du côté de LR, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a affirmé que "la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche". Des représentants de la droite seront reçus ce soir à l’Elysée par Emmanuel Macron.Alors qui pour succéder à Michel Barnier à Matignon ? Une chose est sûre le prochain Premier ministre est attendu par de pied ferme par les agriculteurs, opposés à l’accord Mercosur que la présidente de la Commission européenne veut finir de négocier rapidement, mais aussi les fonctionnaires qui manifestaient jeudi partout en France pour alerter sur la "dégradation" de leurs "conditions de travail et de rémunération". Nos journalistes ont suivi une enseignante qui a pris part à l’un des cortèges ainsi que le président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage des finances publiques. Cette dernière a débuté mardi ses travaux avec les auditions de responsables d'administrations, avant celle de l'ex-ministre Bruno Le Maire le 12 décembre prochain.
Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ- Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie LECASBLE -Editorialiste politique - Lejournal.info- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique – Le Monde - Gael SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa
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Philippe Bélaval - Notre-Dame: Donald Trump à Paris
06-12-2024
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l'invité du 5 décembre avec Philippe Bélaval, conseiller culture d’Emmanuel Macron à l’Elysée, auteur de Notre-Dame de Paris , de la première pierre à la reconstruction. Donald Trump, Jill Biden, Vianney… Emmanuel Macron a convié une centaine de personnalités pour assister à la réouverture de Notre-Dame, prévue le 7 décembre 2024. L’événement, qualifié de "fierté française" par le président de la République va notamment réunir de nombreux chefs d’État.Un dispositif de sécurité exceptionnel, inspiré de celui des Jeux olympiques, est prévu dans un contexte de "très haut niveau de menace terroriste", selon la préfecture de police, citée par l’AFP, avec 6 000 policiers et gendarmes mobilisés. Seuls les invités pourront accéder au parvis dont la jauge d’accueil est de 3 000 personnes au maximum.
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Macron: la pression monte... - Vos questions sms -
05-12-2024
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du 5 décembre - Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune Dimanche
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Macron: la pression monte... - L'intégrale -
05-12-2024
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du 5 décembre - Trois mois après sa nomination à Matignon, Michel Barnier a remis ce matin la démission de son gouvernement au président de la République, un record de brièveté sous la Ve République. L’histoire s’est accélérée hier soir à l’Assemblée nationale avec le vote de la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire par 331 députés, bien plus que les 288 nécessaires. Toutes les oppositions ont voté pour renverser le gouvernement, une première depuis soixante-deux ans, en 1962 sous la présidence de Charles de Gaulle.Et maintenant ? En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, a appelé tous les partis, sauf le RN et LFI, à trouver un compromis. Chez Horizons on plaide également pour une "coalition" qui aille de la "droite républicaine" aux "socio-démocrates". Laurent Wauquiez, chef des Républicains à l'Assemblée nationale, a lui affirmé que son groupe "ne fera pas tomber un gouvernement" même s'il n'y participe pas. À gauche, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a appelé à "un gouvernement de gauche ouvert aux compromis". "Ça suppose que nous abandonnons le 49.3, qu'il n'y aura pas de passage en force et que sur chaque texte nous serons obligés de trouver des compromis", a expliqué ce matin Olivier Faure. Le patron des socialistes a également assumé ses "divergences avec Mathilde Panot", la cheffe de file des députés Insoumis, rétorquant qu'il "vaut mieux parfois faire un pas qui n'est pas exactement celui qui était prévu, plutôt que de ne rien faire et rester dans la protestation". Le Parti socialiste et les écologistes ont demandé au chef de l’Etat de recevoir "les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat ayant participé au front républicain" lors des dernières législatives. Dans une lettre ouverte, la secrétaire nationale des Verts a également exhorté le chef de l’Etat à "consentir à accorder aux Français l’alternance politique qu’ils réclament" en nommant un Premier ministre "issu de la gauche et des écologistes". Le leader de Place publique Raphaël Glucksmann a de son côté appelé ce jeudi dans une tribune parue dans Le Monde à la construction d'une "plateforme minimale" entre les forces politiques ayant fait barrage à l'extrême droite aux dernières élections législatives.À l’extrême droite, Marine Le Pen, la cheffe des 124 députés RN, a déclaré qu'elle "laissera travailler" le futur Premier ministre pour "co-construire un budget acceptable pour tous".Pendant ce temps, à l’Elysée, le chef de l’Etat a déjeuné ce jeudi avec François Bayrou. Le nom du président du MoDem, allié du chef de l'Etat depuis 2017, circule pour le poste de Premier ministre, de même que celui du ministre des Armées Sébastien Lecornu, un fidèle d’Emmanuel Macron. Le président de la République doit s’exprimer ce soir à 20 heures. Il pourrait nommer rapidement un successeur alors que selon un dernier sondage Harris Interactive pour RTL, une majorité des Français, 53 %, indiquent approuver cette censure. Ils sont nombreux à l'approuver notamment chez les sympathisants des partis de gauche (78 % pour LFI, 66 % pour le PS et 61 % pour les écologistes) et du Rassemblement national (74 %). Pour autant, 82 % des Français sondés se disent inquiets pour l’avenir de la France.
Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune Dimanche
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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Sophie FAY - Automobile: l'autre crise!
05-12-2024
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l'invitée du 4 décembre Sophie FAY, journaliste au service Économie du journal Le Monde, spécialiste des questions de transport. De la démission surprise de Carlos Tavares, patron du constructeur Stellantis, à un mouvement de grève national au sein des usines allemandes Volkswagen, le secteur automobile connait un nouvel épisode de sa crise avec au cœur des préoccupations : l'avenir des salariés.
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Barnier chute, Macron au pied du mur... - vos questions sms -
04-12-2024
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du 4 décembre - Barnier chute, Macron au pied du mur...Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match
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Barnier chute, Macron au pied du mur... - L'intégrale -
04-12-2024
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du 4 décembre - Barnier chute, Macron au pied du mur...Les deux motions de censure déposées contre le gouvernement de Michel Barnier vont être débattues à partir de 16 heures à l'Assemblée nationale, et sa chute ce soir est quasiment certaine. Les dernières déclarations du RN ne laissent aucune place au doute. Les députés du parti d’extrême droite vont renverser le gouvernement en votant le texte du Nouveau Front Populaire.Et si officiellement, Michel Barnier est toujours Premier ministre et a jugé hier soir "possible" que son gouvernement ne soit pas censuré, dans les coulisses, le camp présidentiel phosphore déjà sur l’après. Depuis l’Arabie Saoudite, Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne pouvait "pas croire" au vote de la censure mais en réalité le président de la République a déjà commencé à lui chercher un successeur. Des noms sont testés, des candidats sont en campagne alors que dans les travées de l’Assemblée nationale le camp présidentiel remet en avant l’idée de former une grande coalition. Ainsi Gabriel Attal a écrit une lettre aux groupes parlementaires de droite et de gauche, en excluant le RN et LFI. Dans sa missive, il détaille le "pacte d'action" dont les grandes lignes avaient été dévoilées en juillet et qui vont du redressement des comptes publics au pouvoir d'achat en passant par la défense de la laïcité ou le soutien aux agriculteurs."Il n'y a aucune remise en cause de la politique menée et j'ai du mal à voir du consensus sur ce texte. On dirait que pour Gabriel Attal, c'est toujours son camp qui doit gouverner", a estimé le député socialiste Arthur Delaporte. Depuis plusieurs jours, les socialistes qui ne citent plus Lucie Castets comme Première ministre, réclament "un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire" et jugent, à l’instar du chef des députés PS Boris Vallaud, que "la question des conditions d’une non-censure" avec les autres groupes doit être posée. Mais si la succession de Michel Barnier ressuscite l’option Bernard Cazeneuve, qui avait beaucoup circulé durant l’été dernier, l’hypothèse, comme l’été dernier, n’emballe pas le patron du Parti socialiste. "Bernard Cazeneuve est un homme de gauche, mais il n’a soutenu ni Raphaël Glucksmann aux élections européennes ni le NFP aux législatives. Il ne s’est jamais exprimé sur ce qu’il voudrait faire s’il arrivait à la tête du gouvernement", a rappelé Olivier Faure, qui juge "paradoxal de nommer quelqu’un au nom d’une victoire, celle du NFP, à laquelle il n’a pas voulu contribuer". Le Premier secrétaire du PS a également justifié, dans un entretien au Monde, la décision de voter la motion de censure, soulignant la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la crise politique, tout en rejetant les appels à la démission du chef de l’Etat lancés notamment par La France insoumise. Sur ce point, avec LFI, "il y a une divergence fondamentale sur ce que nous voulons faire" a -t-il affirmé.De retour au fort de Brégançon, le chef de l’Etat dont la popularité est au plus bas dans les sondages, consulte après avoir répondu mardi à ceux qui appellent à sa démission qu’il sera président "jusqu’à la dernière seconde".
Les experts : - Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Michèle Cotta - La dissolution, le début du chaos
04-12-2024
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l'invitée du 3 décembre Michèle Cotta, journaliste et écrivain, auteure de "les derniers grands" chez Plon et du documentaire "Dissolution : histoire d un séisme politique" diffusé le jeudi 12 décembre sur France 2 . Michel Barnier vit peut-être ses derniers jours à Matignon. L'examen des deux motions de censure contre son gouvernement, déposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, débutera mercredi 4 décembre à 16 heures à l'Assemblée nationale, a appris franceinfo auprès de l'entourage de Yaël Braun-Pivet. En attendant, l'entourage du Premier ministre accuse "la garde rapprochée de Marine Le Pen" d'avoir "refusé à trois reprises une rencontre à Matignon". Il est "étonnant de voir le RN dire qu'ils ont été reçus trop tardivement", a fustigé l'entourage de Michel Barnier auprès de médias.
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Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ? - Vos questions sms -
03-12-2024
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du 3 décembre - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ?
Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les télespectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public, auteure de Cette constitution qui nous protège
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Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ? - L'intégrale -
03-12-2024
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du 3 décembre - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ?Evoqué depuis des semaines, le scénario d’une chute du gouvernement se précise depuis que le Premier ministre a actionné lundi l’article 49.3 de la Constitution, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Dans la foulée, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont déposé une motion de censure. Elles seront examinées à partir de ce mercredi 16 heures à l’Assemblée nationale. En attendant, l'entourage du Premier ministre accuse "la garde rapprochée de Marine Le Pen" d'avoir "refusé à trois reprises une rencontre à Matignon". Il est "étonnant de voir le RN dire qu'ils ont été reçus trop tardivement", a fustigé l'entourage de Michel Barnier auprès de médias, dont franceinfo, mardi matin alors qu'au sein du gouvernement le ministre de l'Intérieur a appelé Marine Le Pen " à la responsabilité". "On risque un chaos, on risque la crise financière (...) On a une partie de la classe politique qui joue à la roulette russe", a notamment affirmé Bruno Retailleau. Le Premier ministre a annoncé qu’il interviendrait ce mardi lors du 20 heures de TF1 et de France 2.Pour faire chuter le gouvernement, 288 députés devront voter la censure. Mercredi, la motion de la gauche sera discutée en premier. Sauf rebondissements de dernières minutes, elle devrait être adoptée, le RN ayant dit qu’il la voterait. Le parti de Marine Le Pen, malgré quelques concessions de l’exécutif, votera la censure avec l’ambition de mettre au tapis le gouvernement Barnier. Mais pour la suite c’est le grand flou, sur les finances, sur la succession à Matignon et sur l’avenir du quinquennat Macron. Une situation scrutée par les marchés et qui inquiète les acteurs économiques, alors que sur le front de l’économie les plans sociaux se multiplient. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d’entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 dont de nombreuses PME. Dans ce contexte, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a alerté, fin novembre sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, et a appelé à des mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain. D’ici là, ce jeudi, sera organisée une journée nationale de grève dans la fonction publique pour faire barrage au 1,2 milliard d’euros d’économies, prévues dans l’administration par le gouvernement pour le budget 2025.Quels sont les scénarios sur la table ? Que va faire Emmanuel Macron alors que des appels à sa démission sont d’ores et déjà lancés ? A quoi faut-il s’attendre en matière économique et sociale ? Enfin quels regards portent les Français sur l’état de la société et la situation politique actuelle ? Pour la douzième année consécutive, l’Ipsos vient de publier l’enquête Fractures françaises, pour le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne. Après une année politique très mouvementée, cette grande étude témoigne d’une défiance toujours plus forte des Français envers la classe politique dans un climat social qui demeure difficile. Ainsi 55 % des Français déclarent rencontrer des difficultés à subvenir aux dépenses courantes de leur foyer. Sans surprise la préoccupation pour le pouvoir d’achat reste de loin la plus citée par les Français (38%).
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Gilles Kepel - Syrie: les clés pour comprendre
03-12-2024
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l'invité du 2 décembre avec Gilles Kepel, politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur de 'Le bouleversement du monde : l'après 7 octobre' aux éditions PLON.Pour la première fois depuis 2011, une large partie de la ville d'Alep en Syrie est aux mains des islamistes. Dans les rues de la deuxième ville du pays, les drapeaux du régime syrien sont piétinés et brûlés, remplacés par ceux d'une opposition triomphante dans un concert de tirs de mitraillette. Les rebelles veulent aussi redorer leur image en distribuant gratuitement du pain dans la rue.Pourtant, certains civils redoutent la suite... Les rebelles ne comptent pas en rester là : "Damas, on arrive", chantent-ils. Après la prise d'Alep, leur avancée est rapide sur la route qui mène à la capitale syrienne.
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Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu... - Vos questions sms -
02-12-2024
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du 2 décembre - Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu...Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les télespectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.
Les experts : - Christophe Barbier - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction – Franc-Tireur - Nathalie Saint-Cricq - Editorialiste – France Télévisions- Lou Fritel - Journaliste politique chargée du suivi des droitesParis Match- Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
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Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu... - L'intégrale -
02-12-2024
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du 2 décembre - Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu...Semaine décisive à l’Assemblée nationale. Après plusieurs jours de négociations, Michel Barnier a finalement décidé de recourir à l'article 49.3 de la Constitution et d’engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Cet article permet de faire adopter le texte sans vote, mais expose le gouvernement à une motion de censure pour le faire chuter. Le NFP a déjà assuré vouloir emprunter ce chemin rapidement, le RN également. Le Parti d’extrême - qui estimait ce matin ne pas avoir obtenu assez de concessions – a décidé de maintenir la pression, évoquant le vote de la motion de censure sauf "miracle de dernière minute, si Michel Barnier venait à revoir sa copie". Message reçu à Matignon où le Premier ministre avait annoncé à la mi-journée une nouvelle concession. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre - décidé de satisfaire la quasi-totalité des partis politiques en annonçant jeudi dernier "une baisse des prix de l’électricité de 14 %", le Premier ministre s’est engagé à ne pas baisser le remboursement des médicaments par la "Sécu" en 2025, après un appel téléphonique avec Marine Le Pen. Il avait ensuite convié tous les chefs et présidents des groupes parlementaires du "socle commun" à Matignon, avant l’ouverture des débats à l’Assemblée, pour confirmer l’usage du 49.3.Et maintenant ? La gauche a annoncé qu’elle allait déposer une motion de censure qui ne devrait pas être votée avant mercredi. Le RN a confirmé qu’il entendait censurer le gouvernement. Le parti d’extrême droite, qui dédramatise les conséquences du vote d’une motion de censure et d’une éventuelle chute de l’équipe du Premier ministre, semble avoir déjà une autre cible en tête, celle du président de la République. L'idée d'une présidentielle anticipée fait d’ailleurs son chemin. Elle a été souhaitée la semaine dernière par le maire LR de Meaux Jean-François Copé et le rapporteur général du Budget Charles de Courson. Au sein du RN, où l’on se prépare à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale qui pourrait survenir en juillet 2025, l’idée de repartir dans la bataille électorale, si possible avant que Marine Le Pen ne puisse être condamnée par la justice à une peine d’inégalité, n’est pas pour déplaire. Les jours du gouvernement Barnier semblent donc comptés. Quel est le calendrier politique à venir ? Que va-t-il se passer désormais ? En attendant beaucoup s’inquiètent d’une absence de budget 2025 et de la chute potentielle du gouvernement, en premier lieu les agriculteurs qui attendent des mesures et se demandent ce que vont devenir les dernières promesses de l’équipe actuelle.
Les experts : - Christophe Barbier - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction – Franc-Tireur - Nathalie Saint-Cricq - Editorialiste – France Télévisions- Lou Fritel - Journaliste politique chargée du suivi des droitesParis Match- Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
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Barnier : le compte à rebours est lancé - Vos questions sms -
30-11-2024
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du 30 novembre - Barnier : le compte à rebours est lancéLes experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Myriam ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP- Christelle BERTRAND - Journaliste politique Groupe La Dépêche, auteure de "La Macronie"
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Barnier : le compte à rebours est lancé - L'intégrale -
30-11-2024
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du 30 novembre - Barnier : le compte à rebours est lancéLa tension monte à Matignon. Menacé de censure par le Rassemblement national, Michel Barnier multiplie les concessions politiques. Le Premier ministre a annoncé qu'il n'allait pas augmenter les taxes sur l’électricité, comme prévu initialement dans le projet de budget 2025. Selon lui cette concession entraînera une "baisse des prix de l’électricité de 14 %, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9 % prévue initialement". La présidente du RN à l'Assemblée nationale avait fait de ce sujet la ligne rouge à ne pas dépasser. "C'est un début prometteur", a réagi son entourage auprès du journal Les Échos. Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter la censure ? Jeudi, à quelques jours du retour du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l'Assemblée, le RN a listé ses exigences : le maintien des allégements de charges pour les TPE-PME, l'indexation des pensions sur l'inflation pour tous les retraités au 1er janvier ainsi que la fin du déremboursement des médicaments.À l'opposé de l'hémicycle, les Insoumis se sont fait prendre à leur propre jeu. Lors de leur niche parlementaire ce jeudi, ils avaient prévu de faire voter un texte pour l'abrogation de la réforme des retraites. Mais La droite et les macronistes ont déposé plus de 1000 amendements pour obstruer les débats : "Ils veulent faire vivre le débat, on va faire vivre le débat", avait ironisé le député LR de la Manche Philippe Gosselin. Trois mois après la nomination de Michel Barnier par Emmanuel Macron, l'Assemblée nationale est plus clivée et chaotique que jamais, en témoigne l'altercation qui a éclaté jeudi entre plusieurs députés. Face à ce sentiment de blocage politique, les regards sont de plus en plus tournés vers le chef de l'État : en cas de censure du gouvernement, ils sont plusieurs, de Jean-Luc Mélenchon à Jean-François Copé en passant par Charles de Courcon à suggérer qu'Emmanuel Macron démissionne.Si la panique est palpable à Matignon, à Beauvau, Bruno Retailleau trace son chemin. Le très droitier ministre de l'Intérieur multiplie les déplacements sur les thèmes du narcotrafic et de la lutte contre l'immigration clandestine, comme à Calais ce vendredi. En deux mois, ce catholique conservateur, ancien disciple de Philippe de Villiers, bras droit de François Fillon et proche de Patrick Stefanini, a réussi à imprimer sa marque au ministère de l'Intérieur. Quitte à froisser l'Élysée en choisissant ses propres chefs de la police et de la gendarmerie, au détriment des suggestions de son prédécesseur. L'ancien président du groupe LR au Sénat a aussi multiplié les déclarations chocs en interview, expliquant sur LCI que "l’immigration n’est pas une chance". Malgré les vifs débats et revers (Aide médicale d'État), autour de la dernière loi immigration, Bruno Retailleau envisage déjà un nouveau texte pour 2025, afin d'y remettre les amendements censurés par le Conseil d'État. Il avait d'ailleurs prévenu dans un entretien au JDD : "l’État de droit n’est pas intangible ni sacré".En attendant de voir à quoi ressemblera l'Assemblée dans les prochaines semaines, les députés continuent d'arpenter leurs circonscriptions pour recueillir les impressions de leurs électeurs. Chez LFI et le RN, la plupart souhaite tourner la page Michel Barnier. Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, c'est aussi le cas de plus d'un Français sur deux (53%). Une équipe de a suivi un député RN de l'Eure et une autre LFI en Seine-Saint-Denis pour observer leur travail de terrain.Michel Barnier peut-il encore éviter la censure ? Bruno Retailleau peut-il être un candidat à sa succession ? Et comment les députés d'opposition préparent déjà l'après ?
Les experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Myriam ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP- Christelle BERTRAND - Journaliste politique Groupe La Dépêche, auteure de "La Macronie"
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Philippe Chalmin - Café, cacao: pourquoi les prix flambent?
30-11-2024
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l'invitée du 30 novembre avec Philippe Chalmin professeur d'histoire économique à l'université Paris-Dauphine et spécialiste sur le marché des matières premièresAprès le cacao qui a atteint des records de prix cette année, c’est au tour du café de toucher les sommets. Le cours de l’arabica (70 % de la production mondiale), s’est envolé à 230,10 cents la livre (0,454 kg) mercredi à New York. Jamais la matière première n’avait été aussi chère depuis 1977 ! Comme dans le cas de l’ingrédient du chocolat, le climat ravage les récoltes du premier producteur et exportateur de café, le Brésil.Philippe Chalmin reviendra sur le cours de plusieurs matières premières agricoles qui s’affole, et qui pourrait bien tirer à la hausse les prix à la consommation.
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Bernadette Sauvaget - Notre-Dame, ressucitée!
30-11-2024
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l'invitée du 29 novembre avec Bernadette Sauvaget, journaliste à Libération, réalisatrice de documentaire, spécialiste des questions religieuses.Comme promis par le président de la République, 5 ans après l'incendie qui avait largement endommagé Notre-Dame de Paris, la cathédrale va rouvrir la semaine prochaine. Plus de 2000 ouvriers et artisans ont participé à sa reconstruction pour qu'elle retrouve l'apparence qu'elle avait avant avril 2019. Bernadette Sauvaget publie "Notre-Dame, ressucitée - histoire d'un chantier d'exception" chez Fayard et elle raconte comment Notre-dame est même encore plus belle qu'avant.
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Budget : crise de nerfs... et crise économique ? - Vos questions sms -
29-11-2024
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du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
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Budget : crise de nerfs... et crise économique ? - L'intégrale -
29-11-2024
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du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Alors que la bataille parlementaire se poursuit à l’Assemblée et que la menace d’une censure du gouvernement Barnier se rapproche, sur le front économique les plans sociaux s’enchaînent. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d’entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances, en particulier dans les secteurs de l’industrie et du logement. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 et qui surpasse les pics de 2012, lié à la crise de la dette dans la zone euro, ou de 2009, provoqué par celle des subprimes.Et ce ne serait que le début. Selon Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l'Industrie, il faut s’attendre à "d’autres fermetures d’usines" dans les prochains mois et des "milliers d'emplois" seront probablement détruits "dans des filières qui sont dans des situations préoccupantes". "La chimie, la filière automobile, en particulier les équipementiers, la métallurgie... sont des filières soumises à une très forte concurrence internationale", notamment chinoise et américaine, a souligné le ministre début novembre alors que Donald Trump a promis à son retour à la Maison-Blanche d’augmenter les droits de douane et de relancer la guerre commerciale.La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, alerte, elle aussi, sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, dans l'industrie principalement, mais également d'autres secteurs, dans une interview aux Echos, publiée mercredi 27 novembre. Selon elle, "près de 250 plans de licenciements" sont "en préparation, concernant entre 170 000 et 200 000 emplois". La cheffe de la centrale syndicale qui tire également à boulets rouges sur la politique de l'offre menée depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, "un naufrage politique", selon elle, prône pour la mise en œuvre de plusieurs mesures d'urgence, comme "un retour aux prix régulés" de l'énergie pour l'industrie, la mise en place par l'Europe de barrières douanières "plus protectrices" mais aussi "un renforcement de la loi Florange", qui oblige un employeur à chercher un repreneur en cas de projet de fermeture, et son élargissement aux PME de 50 salariés ou plus. Sophie Binet a appelé "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements", ainsi qu'à une journée de mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain.
Alors quelle est la situation économique de la France ? Pourquoi cette explosion des faillites et des plans sociaux ? Effet rebond post-Covid ou crise durable ? Que se passe-t-il dans le secteur du logement ? Pourquoi trouver un logement locatif est-il devenu de plus en plus dur ? Enfin face à une Amérique de plus en plus protectionniste, quelle stratégie européenne ?
Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
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Caroline Pigozzi - Quand le pape boude Notre-Dame...
29-11-2024
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l'invitée du 28 novembre avec Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine, auteure de "Pourquoi eux".Le 15 décembre prochain, le pape François se rendra en Corse, à Ajaccio, pour une visite éclair. Une venue annoncée tardivement, et qui provoque l'effervescence sur l'île. Il rencontrera également Emmanuel Macron dans l'après-midi.Une entrevue que le président de la République aurait préféré tenir à Paris, à l'occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre prochain, après 5 ans de travaux. Selon plusieurs sources citées par le Figaro, la préférence du pape François pour Ajaccio a été très mal vécue par Emmanuel Macron. Le Vatican avait plusieurs fois retardé l’annonce du déplacement de François sur l’île, faute d’invitation de la part de l'Elysée. Reste que, de retour d'une tournée en Asie le 8 septembre dernier, le Pape avait bien déclaré dans son avion : "je n'irai pas à Paris !".Lors de sa dernière visite en France, François avait lancé un appel à propos de la situation des migrants en Méditerranée. "Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu'elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C'est un devoir d'humanité, c'est un devoir de civilisation", avait-il déclaré, le 22 septembre 2023, à Marseille. En déplacement sur une île de la Méditerranée, il pourrait, selon plusieurs sources, réitérer son appel à la solidarité.Caroline Pigozzi, vaticaniste, écrivaine, a rencontré le pape à de nombreuses reprises et participé à différents voyages avec lui. Elle reviendra sur le choix du pape François de se rendre à Ajaccio, le 15 décembre prochain, et de ne pas aller à la réouverture de Notre-Dame de Paris, alors que sa présence était souhaitée Emmanuel Macron. Elle évoquera aussi la dernière visite de chantier à Notre-Dame, programmée demain, en présence du président de la République. Elle analysera aussi les prises de position du souverain pontife, notamment sur les naufrages de migrants en Méditerranée et l'accueil des réfugiés.
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La censure s'approche - Vos questions sms -
28-11-2024
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du 28 novembre - La censure s'approche...le scénario grec aussi?Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Anne-Charlène BEZZINA (en duplex) - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public
🎙️ Retrouvez en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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La censure s'approche...le scénario grec aussi? - L'intégrale -
28-11-2024
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du 28 novembre - La censure s'approche...le scénario grec aussi?Michel Barnier tombera-t-il dès la semaine prochaine ? La censure semble se rapprocher, alors que le Rassemblement national (RN), poussés par ses électeurs, agite de plus en plus cette menace, balayant les mots d'alerte du gouvernement sur la potentielle "tempête" que déclencherait sa chute. Les députés du parti d'extrême droite se sont réunis ce jeudi à 14 h en présence de leur cheffe, Marine Le Pen, et du président du parti, Jordan Bardella qui affirme que le "gouvernement tombera s'il s'entête". Sans "main tendue" du Premier ministre, les députés RN pourraient voter la censure, peut-être dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale, à propos duquel députés et sénateurs sont parvenus à un compromis.Plus qu'une question de jours ? Le Parti socialiste (PS) a confirmé qu'il votera la motion de censure contre Michel Barnier si le Premier ministre déclenche le 49.3 pour faire passer sans vote le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale. "Il n'y a eu aucun effort pour associer les groupes socialistes à une solution budgétaire", a regretté ce matin François Hollande sur France Inter. "Quand il n'y a ni le rétablissement de l'impôt sur la fortune, ni la remise en cause de la flat tax, ni un prélèvement sur les revenus les plus élevés […] il y a une réduction des postes dans l'Education nationale et des déremboursements de médicaments […] Comment voulez-vous que des socialistes, quelle que soit leur sensibilité, puissent laisser passer un budget comme celui-là ?" a affirmé l’ancien chef de l’Etat. L’instance décisionnaire du parti a "confirmé à l'unanimité le vote d'une motion de censure", s'est félicité de son côté le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure qui se prépare, au vu des événements, à devoir réunir à nouveau bientôt ses troupes, beaucoup moins unanimes quand il s'agit d'imaginer l'après-Barnier. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a ouvert une porte ce week-end à un contrat de gouvernement avec d'autres - le Modem notamment - ainsi qu'une participation à un exécutif conduit par un Premier ministre technique. L’ancien chef de l’Etat François Hollande de son côté s’est dit ce jeudi opposé à une nomination de Lucie Castets si la coalition Barnier tombait et contre une démission d’Emmanuel Macron comme le réclament certains à gauche et à droite.Plusieurs figures somment ces dernières heures le président de la République de démissionner pour démêler le nœud de la crise politique. Après l’appel du député Liot Charles de Courson mercredi matin en ce sens, le maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé préconise la même solution. Pour le RN, "le départ du président s’imposera à lui si le pays se bloque". Du côté de LFI, Jean-Luc Mélenchon parle également ce jeudi dans un long texte sur son blog d’une "pente irréversible" dans le contexte politique actuel et ce alors que ou les chiffres de l’institut Elabe (pour BFMTV) montrent que plus de 6 Français sur 10 sont favorables au départ d’Emmanuel Macron en cas de censure de Michel Barnier.Une question qui agite les différentes formations politiques alors que la bataille parlementaire se poursuit dans l’hémicycle. La gauche, soutenue par le RN, tente ce jeudi d'abroger la très décriée réforme des retraites de 2023, dans le cadre de la niche parlementaire de La France insoumise à l'Assemblée nationale. Mais le texte, qui prévoit de ramener de 64 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite et qui aurait toutes les chances d'être adopté grâce au soutien de l'ensemble de la gauche et du RN, pourrait ne pas être soumis au vote avant l'heure limite de minuit. "Honte à vous de faire obstruction et de vous entêter", s'est indigné le rapporteur du texte, le député insoumis Ugo Bernalicis. Les élus de la droite et du centre ont en effet déposé des centaines d'amendements afin de tenter de faire durer les débats jusqu’à l’heure fatidique, à minuit. Le climat est déjà électrique…Le gouvernement de son côté s'est dit ce jeudi disposé à faire "des concessions" sur les textes budgétaires, notamment sur la taxe sur l'électricité. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre -c’est cette fois une exigence de Marine Le Pen que le Premier ministre a décidé de satisfaire en annonçant dans un entretien au Figaro ce jeudi "une baisse des prix de l’électricité de 14 %".Mais ce nouveau recul permettra-t-il au gouvernement d’éviter la censure ? Quels sont les scénarios possibles pour ces prochaines semaines ? L’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron est-elle crédible en cas de vote d'une motion de censure ?
Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Anne-Charlène BEZZINA (en duplex) - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public
PRÉSENTATION : CR - ADT - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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Christophe Tison - L'alcoolisme, une maladie française
28-11-2024
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l'invité du 27 novembre avec Christophe Tison, journaliste et écrivain, auteur de "LSD, la nuit dont je ne me suis jamais sorti".Les 4 et 11 décembre sur Canal Plus Docs sera diffusée une série documentaire sur les addictions du quotidien, réalisée par Juliette Paquin. En quatre épisodes, "Demain j'arrête !" aborde la dépendance à l'alcool, au tabac, au jeu, et au sucre. Chaque épisode est incarné par une personnalité qui se livre : la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot sur le tabac, l’animatrice Enora Malagré sur le sucre, le comédien Philippe Lellouche sur le jeu et Christophe Tison sur l'alcool. Elles ont vécu ces addictions, en sont sorties ou commencent à s’en sortir. A la fois auteur et acteur du premier épisode sur l'alcool, Christophe Tison est sobre depuis 19 ans. Il raconte sa descente aux enfers, lorsqu'il buvait de plus en plus, quotidiennement. Puis la prise de conscience de son état, et la façon dont il s'en est sorti. Il va à la rencontre de thérapeutes, mais aussi de sa famille et relate ainsi son combat, jour après jour.On y découvre à quel point dire "je suis alcoolique" est difficile". Avec 49.000 morts par an liées à l'alcool, c'est la 2e cause de mortalité évitable, après l'alcool. Et dans un pays si fier de son vin, l'abstinence n'est pas toujours facile socialement...et pas toujours réellement encouragée par les autorités. "Etre sobre c’est affronter la vie et ressentir le monde sans filtre dans toute sa violence et dans toute sa beauté" , affirme Christophe Tison à la fin du documentaire. Christophe Tison, journaliste et écrivain, est notre invité. Il reviendra avec nous sur son parcours du combattant pour sortir de l'alcoolisme, grâce aux groupes de parole, et à son entourage. Un combat personnel, mais qu'il a mené collectivement, en particulier avec l'aide de personnes qui s'en sont elles-mêmes sorties.
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Podcast France 5 C dans l'air avec Caroline Roux et Axel de Tarlé,
une émission Actualité
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À vous la parole !
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