Par Alain Chemel Le 24-01-2015 - 19:27
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BFM direct

Bonsoir,
Nous écoutons votre radio et en apprécions tous les intervenants. Au moment de l'attentat Charlie Hebdo, c'en était un peu trop, peut être meme pouvait donner des idées à certains qui n'en auraient pas eu auparavant, tant la frustration chez certain jeunes est grande.

Mais qu'ont fait leur père? Pas celui des deux frères orphelin, mais des autres. Comment ont ils élevé leur enfants?

Les Algériens qui sont arrivés rencontraient des difficultés en Algérie, donc n'habitaient surement pas la ville, où ils auraient eu habitat et métier.
Donc la campagne, la montagne. Avec une culture plus ou moins de nomades.
Ils sont arrivés en France et ont fait des enfants.

Ils les ont élevés avec la culture nomade, qui est la leur, c'est à dire eux en balade, la mère à la maison qui devait tout faire. D'ailleurs celle qui est redoutée dans la famille c'est la mère.

Comment les enfants pouvaient ils être adaptés à nos villes? Meme nés en France? Qui leur a transmis les codes, les limites et quels pouvaient être leur objectifs. Souvent personne, pas toujours, les pères souvent ne comprenant que peu de choses, le Français, la vie quotidienne.
Le drame a été parfois, le regroupement familiale. Car ils étaient individus et sont devenus communauté. Donc plus besoin de s'adapter, chez certains, ils étaient entre eux.

Bon le problème est posé, avec ce qu'il en sort toujours cette frustration qui peut conduite à la violence.

Djamel Debouze a été interviewé. Cette interview est étonnante, de compréhension et d'humanité mais aussi de recommandation pour que les jeunes construisent leur avenir. D'ailleurs elle serait aussi applicable à tous les Français.
Elle devrait être écoutée en boucle pour en comprendre la profondeur alors que cet échange est spontané.
Il devrait aussi être lu en cours d'éducation civique, comme témoignage qui puisse servir de guide.
Les associations sont aussi seules à pouvoir apporter aux jeunes la lumière et l'espoir de s'en sortir.

Mais qui, comment?

Cela me rappelle I had a dream de Martin Luther King.
Vous remerciant encore de toutes vos émissions
Cordialement
Alain Chemel



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