Podcast Un travailleur qui sait de quoi il parle !

Un travailleur qui sait de quoi il parle !

La présence de Mr Poutou est des plus utiles parce que, une des voix que le brouhaha habituel ne permet pas d'entendre. pour exprimer des vérités que beaucoup, quand ils en parlent, supposent ou imaginent et surtout n'ont pas d'autre but que de capter et espérer une voix qui les remettrait sur les rails d'un mode de vie qu'il leur est difficile d'abandonner. Mr Poutou dit des vérités sur les conditions, qu'il vit lui même, des travailleurs qu'on veut rendre valeur d'ajustement et désignés à la vindicte publique au prétexte qu'ils ne travaillent pas assez en comparaison à tous les damnés de la terre. Qu'ils sont responsables du manque de compétitivité des entreprises en France, de par les 35 heures * . Dans les faits, la majorité travaille plus de 35 heures ; mais s'il est, à longueur d'années, mis l'accent sur ces 35 heures, c'est juste avec l'arrière pensée d'imposer de : « travailler par exemple 39 heures en étant payé 35 » … une diminution de salaire qui ne veut pas dire son nom.

La présence de Mr Poutou est aussi utile pour rappeler, ce qui est souvent oublié, que si l'entrepreneur crée et prend des risques, son entreprise ne peut perdurer et croître que grâce à son personnel, que les bons résultats qu'engrange l' entreprise, quel que soit le talent de son chef , sont aussi le fruit du labeur de son personnel et qu'en conséquence il serait logique qu'une part lui revienne.
Ce rappel est d'autant plus utile, que les mêmes « spécialistes » qui ont droit de cité dans les médias, imbus de leur « savoir scientifique,svp » et de leur suffisance, ne perçoivent l'entreprise que comme une oeuvre de bienfaisance « offrant » un travail et un salaire. Les travailleurs, à travers leurs syndicats*, étant des empêcheurs de travailler.

*Les 35 heures : la grande arnaque … il suffit de se pencher sur les conditions réelles dans lesquelles elles ont été mises en place et ce qu'elles on coûté au contribuable , sans oublier le gel des salaires pendant quelques années.

*Les mêmes « spécialistes » ne cessent de répéter que les syndicats français ne sont pas représentatifs des travailleurs. Eux qui prétendent tant s'appuyer sur les chiffres, ils n'ont qu'à comparer le nombre d'adhérents aux syndicats à ceux des partis !
Il est aussi que si tous les travailleurs n'adhèrent pas aux syndicats, c'est parce qu'ils savent que, adhérents ou non, ils seront défendus de la même manière.