les GG-Brigitte Macron

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Pamphlet : méritez-vous tant d’honneurs Madame ?

« Je vous souhaite le bonjour, nous vivons une époque moderne » disait-il : C’est l’histoire d’une prof divorcée, mère de deux enfants, qui a une liaison avec un élève de seconde âgé de 16 ans : cette femme d’alors est ravagée par les institutions et n’a de recours que la mort, qu’elle se donne. «Mourir d’aimer ». Puis c’est l’histoire d’une prof mariée, mère de 3 enfants, qui a une liaison comparable mais que la société complaisante transforme en héroïne romantique de la passion. « Première dame ». Aucune des deux ne méritaient ce qu’elles ont récolté, ni la déchéance pour l’une, ni les honneurs pour l’autre. Et s’il n’y a point de leçon de morale à donner, qui peut se le permettre, nous pouvons nous interroger sur ce mutisme permanent qui fait belle place aux puissants. Et, aucune compassion pour l’homme trompé d’une façon indécente et sournoise, et puis détruit sans doute, qui a peut-être perdu ses enfants : la lumière est plus attirante que l’ombre.

Avoir voté pour ce président ne m’oblige en rien, sinon au respect pour la fonction. Mais qu’il me soit permis une interrogation : va-t-on voir se développer dans les lycées de France et de Navarre de nouvelles relations profs-élèves avec la même complaisance ? Les risques du métier vont ils se transformer en appâts du métier ? L’éducation nationale est en manque de vocations…

Heureusement, il n’y aura aucune réponse à cette question inadaptée et stupide, car nous voilà, finalement, avec un président d’une intelligence redoutable qui, peut-être, réussira à élever cette France ingouvernable et primesautière. Et l’Histoire leur ouvrira les portes de la postérité…

Mais cette perspective, Madame, ne vous permet pas de revendiquer une quelconque représentativité légitime même si, ce coup-ci, grâce à tout cet environnement médiatique obséquieux et courtisan, vous tirez votre épingle du jeu, aidée par votre petit panda Yuan Meng et notre gentil Raffarin. Tant mieux si la France y gagne et tant pis si la morale y perd, mais cet homme intègre et visionnaire qui vous a ouvert la porte doit parfois se retourner dans sa tombe. « Nous vivons vraiment une époque moderne »