L'Huma

Michel Guilloux dans l'Huma le 15 mai se plaint en commentant la votation de Janaillac que « les donneurs de leçons libérale gagnent en un mois ce que des millions de chômeurs ne perçoivent pas en un an « Mais je ne comprends pas : si donner des leçons permettait de s'enrichir, les journalistes de l'Huma devraient tous être milliardaires. Et puis c'est précis, ils gagnent en 1 mois pas en deux, et les chômeurs sont des millions, mais combien de millions, 100, 200, 4000 ? Et puis c'est croquignolet de comparer des travailleurs à des chômeurs, de là à dire que les chômeurs devraient gagner autant que les travailleurs, il n'y a qu'un pas que cet amuseur de Guilloux n'hésiterait sans doute pas à franchir. Enfin quand je dis amuseur, c'est pour ceux qui ont le sens de l'humour sacrément trempé, pour moi qui ne rit qu'aux plaisanteries de ma femme, j'ai la nette impression qu'il me prend pour un con, comme je l'ai à quasiment chaque ligne que je lis dans l'Humanité.
Il explique que cette votation a été le Waterloo du président. Vu l'avenir très incertain de cette compagnie, le Waterloo du président risque fort de se solder par le chant du cygne de l'entreprise et de ses 44000 salariés, à tel point que beaucoup regrettent déjà leur vote, et c'est pas la nomination de la nouvelle pédégère gagnée par la limite d'age qui risque de donner le change à un quelconque optimisme sur l'avenir très incertain de ce groupe parmi les moins rentables du secteur. Il y a une très belle expression pour illustrer ce refus de la proposition d'augmentation des salaires du président : reculer pour mieux sauter (en plein vol, cela va sans dire)

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