Catherine n'a plus l'adresse de sa fille

Elle habite à 40 km mais elle a coupé tous les liens. Catherine aimait beaucoup sa fille mais maintenant elle idéalise surtout ses petits-enfants dont un qu'elle n'a jamais connu, elle est dans "le fantasme". C'est eux qu'elle veut voir même si elle tente de nous décrire très positivement sa fille, qui serait une bonne maman, une bonne ménagère mais ni elle ni son compagnon ne travaillent et avec les enfants, ça fait 4 personnes à la charge de la société, qui coûtent très cher à l'Etat tous les mois.
Ce n'est pas sa fille qu'elle veut revoir mais ses petits-enfants et sa fille doit le ressentir. Elle veut déshériter ses filles en donnant ses économies à ses petits-enfants. Déshériter ses enfants, c'est les rejeter, nier le lien parent-enfant, ne pas les considérer comme la chair de sa chair. Pour ne plus souffrir cet absence d'amour maternel et se protéger, la fille a préféré couper les ponts. Lui donner des grosses sommes d'argent pour l'aider financièrement ne la fera pas revenir, elle l'encaissera sans scrupule et Catherine se fera avoir. Son argent pourra lui faire besoin si elle devient dépendante, Alzheimer par exemple ou un handicap physique. Qu'elle garde son argent, qu'elle a gagné à la sueur de son front.
Elle a une autre fille qui accepte de la voir avec ses enfants, elle devrait se satisfaire de ses moments rares mais si agréables et essayer d'avoir des contacts avec les enfants de son immeuble pour nouer des liens avec eux, elle prétend avoir un contact facile avec les enfants, ça la rendra heureuse. Le bonheur est souvent à portée de main.

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