Sylvie qui a témoigné le 12 novembre

Elle renoue doucement avec sa fille cadette. Le passé, c'est le passé, il n'y a que le présent qui importe... Est-ce que Mme Dublanche dirait à une femme qui a été battue par un ex-compagnon mais 'oui mais bon là, c'est que du passé, il a changé, laissez lui sa chance, il ne vous a pas tué, alors ? Eh bien ce n'est pas grave, ce sont juste ses hormones d'homme, sa virilité ou sa masculinité qui s'est exprimée un peu trop fortement. Faites une thérapie pour ne plus avoir peur de lui." La fille avait 17 ans quand elle frappait sa mère, c'était plus une jeune femme qu'une fillette de 4 ans. Sa fille continue à la rejeter et elle a raison d'avoir peur, elle a été traumatisée par sa fille. Cette dernière ne s'est pas remise en question et ne veut pas avoir de contact avec elle et c'est certainement mieux pour toutes les deux. Ses soins ont été apparemment sans résultat. Sa fille est régulatrice au SAMU, elle vit encore chez son père comme une ado, elle est tatouée de partout. Eh bien elle est heureuse sans sa mère, c'est très bien comme ça. Aller roder sous ses fenêtres peut passer pour une espèce de harcèlement ou de la provocation et Sylive ne doit plus faire ça et peut la rendre agressive physiquement. Si sa fille veut la revoir, elle sait où la trouver. Sylvie a bien raison de vouloir passer Noël avec sa fille aînée qui n'est pas violente ou malade mentale comme la cadette pour avoir de tels accès de violence, de trouver le bonheur là où il est. Elle doit faire le deuil de sa fille cadette et s'entourer de gens qui l'aiment comme sa fille aînée ou ses amis ou son compagnon si elle en a un. A un moment donné, même la justice ne lui a pas laissé le droit de garde ou de visite de sa fille pour la protéger, elle, Sylvie, parce que sa fille représentait un danger pour elle, avec ses colères, son impulsivité, sa folie. Et ça c'est encore valable maintenant.

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