Non, on n'a pas une part de responsabilité

Dans toutes nous relations, c'est stupide de dire ça. Il y a des individus cinglés ou machiavéliques qui insultent d'autres personnes sans leur avoir adressé la parole ou les menacent de les cogner ou de les tuer. Si ce sont des inconnus, on passe à autre chose mais c'est plus compliqué si c'est un nouveau voisin qui débarque en se compotant comme une bête sauvage ou un fou dangereux..
Ces psys comme l'a dit très justement OLD ne sont pas professionells. Ils la jugent, l'humilient, la rabaissent. Ils peuvent tout se permettre et inutile d'en aviser le conseil de l'ordre, qui est composé essentiellement de vieux médecins (corporatisme) ou les elus qui sont très solidaires et potes entre notables. Se confier à des psys, c'est se confier à des inconnus et on ne sait pas comment ils vont réagir et ce qu'ils vont faire de nos confidences. Nos aïeux avaient bien raison de ne pas leur faire confiance, d'être moins naifs... En leur racontant ses mésaventures avec les psys précédents et en leur parlant de son isolement, elle les autorisé à se comporter aussi mal. Ne surtout pas faire ça pour ne pas devenir la proie idéale, le defouloir, la sous-humain à qui on peut tout faire.
Julia doit laisser tomber ces psys et cesser de croire que les psys vont tout résoudre, ça convient à certainns mais pas à tous. Pour ma part, à 46 ans, j'ai renoncé aux soins parce que tous les médecins generalistes refusaient de me soigner implicitement ou en m'ejectant de leur cabinet sans se justifier ou seulement pour tension trop élevée, effet blouse blanche. Et de surcroît, ils se montraient excecrables pour ceux qui n'osaient pas me dire ouvertement de ne plus remettre les pieds chez eux.

Elle doit trouver d'autres pistes pour se sentir moins seule : associations, voisinage, rencontres dans des lieux publiques (bar, parc). Il est certain qu'à 60 ans, il est quasi impossible de trouver l'amour, surtout pour une femme, et pour l'amitie, c'est aussi très dur plus on avance en âge. Les EHPAD sont remplis de personnes dont personne ne va voir et parfois victime de harcèlement de la part d'autres résidents et personnel de soins comme on a pu l'entendre un soir avec une dame qui était malvoyante ou sourde.

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