Olivier

Olivier

Dans l'emission "dans les yeux d'Olivier" on ne dirait pas du tout la même voix que dans la libre antenne. Autant quand il échange avec des personnes ayant vecu des drames poignants, que lorsqu'il lit les résumés de ces drames, que lorsqu'il explique ou intervient, sa voix est nette, chaude, agréable, sans aucune hésitation, sans aucun bégaiement ou accroches des mots, sans aucun mot ignorant ni douteux. Elle n'est pas fatiguée non plus ni éraillée et pourtant, il va sur place, a la rencontre de ces personnes, sillonnant la France, parfois tres loin. Son écoute, son empathie, son regard sur ces personnes en souffrance, ses expressions, ses pqroles, sont boulversants. Et les auditeurs très nombreux le lui rendent bien : que des mots gentils et agréables, de la reconnaissance et appreciation surtout. De plus, pour avoir droit de faire ces reportages, et de les émettre, il faut connaitre une quantité de choses en journalisme comme déjà le langage qui n'est pas courant et qu'il faut apprendre : le chapo - pied ' attaque - chute - ouverture - brève - papier- son - enrobé... etc etc. il faut les connaitre par coeur et il y en a un dictionnaire entier. Il faut en connaitre aussi toutes les lois et respecter toutes les procedures communes, ce qui est tres précis, tres exigeant, et pas à lq portée de tout le monde. Il faut être en phase avec tous les metiers du journalisme quand on a à faire à eux, et la liste est très longue. Bref, ceci pour constater que c'est incompréhensible cette différence avec la libre antenne, comme si c'etait une autre personne totalement opposée. J'ai cherché pourquoi et je ne vois que la fatigue intense et le stress : peur de bafouiller - peur de ne pas comprendre le problème - peur de faire une gaffe ou de sortir un mot de travers que les quditeurs ne manqueront pas de relever - peur de rater l'émission - peur de donner un faux conseil etc etc - Il est un excellent journaliste de terrain, où il doit écouter des drames qui se sont passés et les retransmettre, mais sans avoir à approuver ou non, à commenter ou à conseiller, mais pas de studio à donner des conseils car ce n'est pas sa spécialité.