Professeur agrégé d'EPS (dans un lycée versaillais d'élite), je me permets de contredire les propos de Frédérique : la circulaire de 2004 rappelle justement que les enseignants peuvent quel que soit leur sexe, par exemple, entrer dans les vestiaires des élèves pour mettre fin à des comportements agressifs ou violents. Femme, je peux entrer dans un vestiaire garçons sans être accusée de pédophilie; même chose pour les hommes.
Il est faux de dire qu'on ne peut pas toucher les élèves : la circulaire stipule justement : "L’organisation des activités physiques nécessite, dans certains cas, son intervention directe pour aider ou protéger les élèves dont il a la responsabilité. Ces contacts sont nécessaires et sont explicables par la mise en jeu de sa responsabilité en cas d’accident.
En effet, ne pas apporter une aide ou une parade pourrait constituer une défaillance dans l’intervention pédagogique et donner lieu à un dommage corporel important." Attention donc aux interventions fausses de collègues...
Enfin, j'affirme qu'il y a au sein de l'EN une mise sous silence quel que soit d'ailleurs le problème (pédophilie ou propos racistes par exemple) : au mieux l'EN mute (plutôt l'élève que le prof d'ailleurs!) ou pire elle accorde une promotion : c'est ainsi qu'en Auvergne, j'ai pu être en contact avec un FORMATEUR IUFM qui avait été fortement suspecté de comportements déviants à l'égard des jeunes filles (il était prof d'EPS par ailleurs). Maître GRIMAUD ne dit pas que des bêtises... Et pourtant je ne suis pas d'emblée d'accord avec les avocats!
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